Au cœur de la Tanzanie, autour du lac Eyasi, vit un peuple que le temps semble avoir épargné : les Hadza, aussi appelés Hadzabés. Ils ne sont qu’un millier, et à peine 250 d’entre eux vivent encore comme les premiers humains : sans agriculture, sans élevage, sans propriété, et sans hiérarchie. Leur existence repose sur la chasse, la cueillette, la liberté… et une profonde harmonie avec la nature.
Pendant que le monde moderne s’organise autour de la productivité, des possessions et du temps chronométré, les Hadza vivent hors du calendrier et sans argent, partageant tout, sans chef, ni loi, ni guerre.
Mais cette société, à la fois précaire et résiliente, est aujourd’hui menacée par l’expansion des terres agricoles, la déforestation, et le tourisme de mise en scène. Leur mode de vie, vieux de dizaines de milliers d’années, risque de disparaître, emportant avec lui une part précieuse de l’histoire humaine.
Face à leurs cabanes faites d’herbes et de brindilles, notre monde moderne, connecté et consumériste, semble parfois bien lourd. Si leur vie est rude, elle pose pourtant une question essentielle : avons-nous gagné en liberté ce que nous avons perdu en simplicité, en lien avec la nature, en paix intérieure ?
