Grande dame de la musique de son île natale, la Réunionnaise Christine Salem poursuit une carrière débutée en 1997 avec le projet « Salem Rényon », qu’elle présentera à La Passerelle, à Saint-Brieuc, jeudi 6 novembre.
Au kayamb, une percussion traditionnelle, et au chant, Christine Salem rend grâce à ses ancêtres et frotte ses racines à d’autres galaxies – blues, rock, etc. Reine du maloya, la bande-son de son île héritée des esclaves, la chanteuse pousse encore plus loin ses explorations musicales en formant autour de sa voix un quintette essentiellement féminin.
Plus d’infos : https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/la-reine-du-maloya-christine-salem-chantera-salem-renyon-a-saint-brieuc-jeudi-6-novembre-6922352.php
Pour mémoire Le maloya est, avec le séga, l’un des deux genres musicaux majeurs de La Réunion. C’est à la fois un type de musique, de chant et de danse.
En tant que pratique créolisée chantée en créole réunionnais, il est l’héritier des pratiques musicales amenées dans l’île par les personnes esclavagisées. Si d’autres instruments peuvent s’y rajouter, le roulèr est prépondérant pour le maloya tel qu’on le définit de nos jours. Des instruments traditionnels comme le kayamb, le pikèr, le sati ou le bobre sont aussi courants et restent la base du maloya traditionnel.
