Musée de l’Homme: Tanzanie et culture Makondé.

La société Makondé se caractérise par des rites initiatiques de passage donnant lieu à d’importantes cérémonies au cours desquelles se déroulent des danses en présence de musiciens. Ces célébrations se font avec des masques d’ancêtres mapico et tambours, cornes d’antilopes, clochettes, calebasses, poupées articulées… Ces sculptures anciennes sont de natures rituelles et évoquent le mythe fondateur de la sculpture qui s’anime et devient la première femme et représentent des ancêtres. Les Makondés sont une population de langue bantoue d’Afrique australe, vivant principalement dans le sud-est de la Tanzanie et dans le nord du Mozambique. On les trouve également au Kenya et en petit nombre à Mayotte. Les Makonde du nord du Mozambique et du sud de la Tanzanie portaient des masques-casques appelés lipiko lors des cérémonies d’initiation des jeunes gens. Vu au musée de l’Homme :Ce masque est une partie d’un costume porté par les jeunes hommes lors de rituels initiatiques marquant le passage à l’âge adulte chez les Makondé. Cela ne vous aura pas échappé : il met en valeur le corps d’une femme enceinte.C’est un symbole de fécondité : le cercle formé de points gravés autour du nombril accentue cet aspect. Plus d’information sur : https://www.instagram.com/museedelhomme/p/CwKSG6lK8r4/
La Réunion : « Traces » de Christiane Fath

À découvrir au Banyan jusqu’au 1er mars 2025 Le Banyan – Centre d’art contemporain de La Cité des Arts de La Réunion s’associe à Documents d’artistes La Réunion pour présenter dans ses nouvelles project rooms, des œuvres récentes ou rarement exposées de Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small, ainsi que leurs portraits filmés réalisés grâce au soutien du Fonds Réunion des Talents. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les œuvres exposées réinventent les trajectoires familiales, emplissent les silences de la mémoire collective et tissent de nouveaux mythes. Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small y convoquent tour à tour la magie, le tragique et le merveilleux, proposant ainsi une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Christiane Fath explore les espaces géographiques liés aux migrations de sa famille ainsi qu’à ses propres déplacements. S’inspirant librement du mouvement Supports/Surfaces, elle construit une légende artistique en y intégrant des potentialités à la fois réelles et fictionnelles Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Christiane-Fath
Bornéo : Sculptures en bois et amulettes

Une amulette est un objet que l’on porte sur soi et auquel on accorde des vertus de protection ou qui porte chance. Les amulettes varient énormément selon le lieu, l’époque ou la religion. L’art dayak, issu de la riche culture des peuples indigènes de Bornéo, se caractérise par ses sculptures ornées de motifs complexes inspirés de la nature, éclatantes de couleurs vives. Ces œuvres, résultat d’un savoir-faire traditionnel, sont imprégnées de symbolisme culturel et servent souvent de support à la narration de mythes et d’histoires ancestrales. Loin d’adopter un style minimaliste ou monochromatique, l’art dayak célèbre la diversité et la profondeur de l’expression artistique à travers des pièces qui racontent l’interaction intime entre l’homme, la nature et le cosmos, reflétant ainsi l’esprit et les valeurs d’une civilisation riche en traditions et en croyances. Sur le plateau des collections d’Asie du Sud-Est au musée du Quai Branly. six sculptures y sont installées, de styles très différents, la plupart pourtant réalisée par des populations Ngagu ou apparentées, populations du Sud – Sud Est de Borneo, dans la partie indonésienne que constitue le Kalimantan. Après cette très rapide introduction, Nous conseillons : https://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_des_mondes/2016/10/sculpture-ngaju-ot-danum-dayak-borneo.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Dayak
Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste

Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste, joue un rôle important dans la vie des Timorais. Le tissu est utilisé non seulement comme élément de décoration, mais aussi pour confectionner des vêtements traditionnels masculins et féminins aux styles spécifiques. Le tais sert aussi à souhaiter la bienvenue aux nouveau-nés ainsi qu’à accompagner les cérémonies et festivals traditionnels. Le tais est également un moyen d’afficher son identité culturelle et sa classe sociale, car les couleurs et les motifs utilisés varient d’un groupe à l’autre. Enfin, il est utilisé comme objet de valeur, par exemple pour les dots ou pour renforcer les liens entre les familles. Fabriqué en coton teint naturellement à partir de plantes, le tais est traditionnellement tissé à la main à l’aide d’outils simples Les dessins et les motifs des tais varient considérablement d’une région à l’autre, mais ils comportent souvent des messages relatifs à la région et aux événements importants. Les dessins comprennent souvent des animaux tels que le crocodile, sur lequel repose la légende de la création de l’île. Des motifs géométriques, appelés kaif, sont également utilisés dans la plupart des tais1. Les styles de tais portés sur le corps sont différenciés selon le sexe : les hommes portent traditionnellement la crinière tais (ou « tissu de l’homme »), une seule grande enveloppe autour de la taille généralement terminée par des glands. Les femmes portent le tais feto (« tissu des femmes »), une forme de robe sans bretelles tissée en forme de tube. Un troisième type, le selendang, un tissu fin porté autour du cou, est devenu populaire ces dernières années.
« WAX », l’exposition qui colore l’hiver au musée de l’Homme

Un peu d’histoire : Au début du XIXe siècle, les révoltes et conflits qui secouent les Indes orientales néerlandaises, dont l’éprouvante guerre d’Aceh, combinée avec la crise du recrutement consécutive à l’indépendance de la Belgique poussent les Néerlandais à recruter des auxiliaires sur les côtes d’Afrique de l’Ouest où ils sont également installés. Ils recrutent, entre autres, des guerriers Ashantis en Côte-de-l’Or néerlandaise (actuel Ghana) pour les envoyer combattre à Sumatra et à Bornéo ; ces tirailleurs néerlandais reviennent au pays ou se font commerçants, emportant des batiks dans leurs malles À l’heure où le wax connaît une popularité sans précédent dans les sociétés occidentales, l’exposition donne à voir la richesse de ce tissu reconnaissable entre tous, mais dont l’histoire singulière est ignorée du grand public. Plus d’infos sur : https://www.paris.fr/evenements/wax-entre-heritage-et-reappropriation-77393
Les joyaux de Tanzanie : rubis,saphirs et tanzanite

La Tanzanie est pleine de surprises. Son sous-sol est rempli de gisements de pierres précieuses et semi-précieuses dans la zone d’Arusha. Généralement, l’exploitation est déléguée à des entreprises de dimensions modestes. Le commerce et la taille se trouvent fréquemment entre les mains de Tanzaniens d’origine indienne ou de ressortissants occidentaux résidant en Tanzanie. La tanzanite est un silicate de calcium et d’aluminium, qui provient de veines dans du gneiss. A l’état brut, elle se montre sous forme de prisme strié, à facettes multiples. Elle doit sa couleur bleue dominante à un élément chimique appelé le vanadium. La Tanzanie est également le site d’extraction d’autres gemmes telles que les rubis et les saphirs, ainsi que de semi-précieuses comme les grenats, tourmalines, chrysoprases et tsavorites. Tout comme la tanzanite, leur découverte remonte aux années 1960. Fabriquées par des artisans joailliers dans les mêmes ateliers que ceux qui créent la tanzanite, elles font également de beaux souvenirs à ramener d’un voyage en Tanzanie. Il est néanmoins important de souligner que la pratique de la joaillerie varie en fonction de la clientèle indienne ou occidentale. Plus d’infos par des « experts » :https://gem.agency/fr/gemstones/tanzanite/
Exposition à Munich : La Colonialisme dans les objets

L’exposition est en Allemagne, le périmètre du sujet traité est plus vaste que l’Océan Indien, mais le sujet nous interpelle: « Quand une œuvre d’art est-elle coloniale? » Il montre des témoignages historiques uniques tels que des sculptures, des peintures, des pièces moulées en bronze ou des peintures, qui ont été amenés à Munich pendant la période coloniale et sont maintenant souvent considérés comme des chefs-d’œuvre. Il documente comment ces choses se trouvaient dans les régions coloniales dominées par l’Europe du Cameroun, de la Tanzanie, du Nigéria, de la Namibie, de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, de la Nouvelle-Guinée, des Philippines et des Samoa, achetées, échangées ou acceptées comme cadeaux. L’exposition libère la violence, le racisme et la tentative de déplacer les cultures colonisées. Parce que tout cela est allé de pair avec l’appropriation coloniale.
Le travail de la corne de zébu à Madagascar

Objet de rituel et symbole royal de puissance et de prospérité, la corne de zébu sert à produire une multitude d’objets : bijoux, peignes, talismans et pendentifs, couteaux, couverts et coupelles ne sont que quelques exemples de son utilité ! Le zébu, cousin proche de la vache, est un symbole encore plus fort que le lémurien pour le peuple malgache, offrant une grande variété d’usages aux habitants de l’île. Sa silhouette, reconnaissable par ses grandes cornes et sa bosse, fait partie intégrante du paysage malgache, en particulier dans les régions rurales. Le zébu est une ressource vitale pour les populations locales : il fournit du lait, de la viande, de la force pour le travail agricole, mais également des cornes, soigneusement récupérées et transformées. Le 15 juillet dernier , le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a inauguré la première centrale d’achat de cornes de zébu à Imerintsiatosika. Cette initiative vise à répondre aux besoins des artisans cornetiers de la région Itasy en leur fournissant des cornes de zébu de qualité à des prix abordables, en accord avec l’un des axes prioritaires du ministère concernant l’accès aux matières premières. D’autres centrales d’achat – de cornes de zébu ou autres matériaux comme le cuir ou le bois – verront le jour dans les prochains mois en fonction des besoins locaux identifiés. Elles constitueront autant d’étapes sur cet axe touristique de 220 km, rebaptisé pour la circonstance « route de l’Artisanat ». Plus d’infos https://raffiacreation.com/le-travail-de-la-corne-de-zebu-de-madagascar
Art Indien : La Galerie Indian Heritage

Créée en 2006 par Frédéric Rond (expert CNE), Indian Heritage est une galerie spécialisée dans l’art indien et himalayen. Situé à St Germain des Prés (Paris), il propose un large choix de pièces primitives et classiques avec un focus sur les masques himalayens. N’hésitez pas à les contacter si vous souhaitez vendre certains objets de vos collections. Plus d’informations : indian,inde,himalaya,art,antique,mask,masque,primitif,primitive,nepal,tibet
La Vannerie du Vacoa à La Réunion

La tresse du vacoa à La Réunion est un savoir-faire qui emprunte ses caractéristiques à différentesaires culturelles (française, africaine, malgache, comorienne et asiatique, entre autres). L’activité se réalise à partir de la feuille séchée du Pandanus utilis Bory par une technique decroisement des brins, plus ou moins fins selon les objets à produire. Cette pratique nécessite desoutils spécifiques peu complexes (couteau, aiguille, …).La tresse du vacoa est apparue et se maintient à La Réunion dans le cadre d’une économie deplantation, puis et aujourd’hui rurale. Elle sert à la fabrication principale de contenants et diversaccessoires utilitaires (sacs, ballots, paniers, nattes, …). Plus d’infos :https://www.culture.gouv.fr/Media/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Files/Fiches-inventaire-du-PCI/La-vannerie-du-vacoa-a-la-Reunion-La-tresse-vacoa&ved=2ahUKEwjg3djOipuLAxXCTKQEHcF5JCQQFnoECBcQAw&usg=AOvVaw0ImBB_-nnj2AUZ75lt-IgV Credit photo : https://www.reunionest.fr/sejours-individuels/autour-du-vacoa/