TOURISMER-ASSO

Yemen : L’exposition « Aden–Marseille. D’un port à l’autre »

L’exposition « Aden–Marseille. D’un port à l’autre », qui se tient à la Vieille Charité jusqu’au 29 mars 2026, tisse une vaste histoire autour du Yémen à travers des objets, des récits et des images. Les trois premières sections du parcours illustrent plus de cent ans d’interaction entre les deux ports, soulignant la profondeur des relations historiques, économiques, humaines et culturelles qui les connectent.Contrairement à certaines expositions récentes des musées de Marseille, les pièces contemporaines ne sont pas insérées dans le parcours en interaction directe avec les objets archéologiques ou historiques. Elles se trouvent dans une section dédiée, nommée « Regards contemporains : créations entre le Yémen, Marseille et l’Europe ». https://www.enrevenantdelexpo.com/2025/11/29/aden-marseille-nasser-al-aswadi-jeanne-bonnefoy-mercuriali-et-thana-faroq

Michelle de Launay et l’Ocean Indien : tapisseries et sculptures

du 05 décembre 2025 au 29 mars 2026 Au musée des Tapisseries 28 place des martyrs de la Résistance, 13100 Aix en Provence Michelle de Launay a fait de nombreux séjours dans l’Océan Indien, à Madagascar, La Réunion où elle enseignait le français et le latin jusqu’en 1970. En 1971, elle revient en France pour s’inscrire à l’école de la célèbre Manufacture des Gobelins et y suit durant deux ans des cours de dessin et de tapisserie. De 1972 à 1975, elle réalise quatre tapisseries d’après les cartons du peintre Jean-Pierre Hammer. C’est à partir de 1976 qu’elle crée ses propres tapisseries et expérimente le relief, jouant des matières et des formes, principalement monochromes. Au sens propre, ses tapisseries sortent du cadre, développant des épaisseurs périphériques, telles des vagues, évocation probable de la force des éléments, particulièrement celle de l’océan et des tempêtes qui l’ont fortement impressionnée à La Réunion. Plus d’infos : https://www.musees-aix-amis.fr/2025/10/20/michelle-de-launay-matieres-et-mouvements-tapisseries-sculptures-dessins/

Inde & Pakistan : “We Were Always Neighbours” – Un dialogue artistique à Paris

Monnaie de Paris | 21–26 octobre 2025 | Asia NOW 2025 L’exposition We Were Always Neighbours, présentée à la Monnaie de Paris dans le cadre d’Asia NOW 2025, réunit de jeunes artistes émergents d’Inde et du Pakistan autour d’un message fort : l’art dépasse les frontières. Sous le commissariat de Sahil Arora, directeur de la Method Gallery, l’exposition rassemble 14 artistes des deux pays, avec des peintures, sculptures et installations qui explorent la mémoire, la féminité, la mythologie et l’identité contemporaine. Le projet, fruit d’une collaboration entre Method (Mumbai et New Delhi), Rajiv Menon Contemporary (Los Angeles), Tao Art Gallery (Mumbai) et Art Manzil, met en lumière les liens culturels profonds qui unissent ces deux nations voisines. En accueillant cette exposition, Paris affirme son rôle de passerelle entre l’Europe et l’Asie du Sud, offrant un espace de dialogue, de création et d’espoir partagé.

Quand les racines du Sri Lanka et des Philippines s’épanouissent au macLYON

Originaires respectivement du Sri Lanka et des Philippines, Rajni Perera et Marigold Santos comptent parmi les voix les plus singulières de la scène artistique canadienne contemporaine. Marquées par leur histoire migratoire et la richesse de leurs héritages culturels, elles explorent, à travers leurs œuvres, les notions de féminité, maternité, déplacement, mythe et renaissance. Leur rencontre en 2020 a donné naissance à une profonde complicité artistique, nourrie par des affinités esthétiques et conceptuelles. Ensemble, elles tissent un dialogue vibrant entre traditions ancestrales et visions futuristes, entre monde naturel et dimension spirituelle. L’exposition Efflorescence / Tel est notre éveil réunit peintures, dessins, sculptures et œuvres collaboratives, et accueille une création inédite conçue spécialement pour le macLYON — symbole de la puissance de leur lien créatif. 🗓️ Du 19 septembre 2025 au 4 janvier 2026📍 Musée d’Art Contemporain de Lyon (macLYON)81 Cité Internationale – Quai Charles de Gaulle, Lyon 6e

Vitha O da Silva, tisser les symboles du Mozambique dans l’argile

Vitha O da Silva, artiste mozambicaine originaire de Quelimane et installée en France, est la fondatrice de VM CRÉATIONS. Diplômée en sociologie, anthropologie et communication culturelle, elle explore à travers la céramique l’héritage africain, les symboles de la diaspora et la mémoire des femmes. Ses pièces, façonnées en argile – matière ancestrale liée à la terre africaine – sont de véritables hommages vivants aux traditions et philosophies du continent. Entre le Mozambique et la France, son parcours illustre la puissance des échanges culturels et la créativité de la diaspora africaine.

Exposition à Munich : La Colonialisme dans les objets

L’exposition est en Allemagne, le périmètre du sujet traité est plus vaste que l’Océan Indien, mais le sujet nous interpelle: « Quand une œuvre d’art est-elle coloniale? » Il montre des témoignages historiques uniques tels que des sculptures, des peintures, des pièces moulées en bronze ou des peintures, qui ont été amenés à Munich pendant la période coloniale et sont maintenant souvent considérés comme des chefs-d’œuvre. Il documente comment ces choses se trouvaient dans les régions coloniales dominées par l’Europe du Cameroun, de la Tanzanie, du Nigéria, de la Namibie, de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, de la Nouvelle-Guinée, des Philippines et des Samoa, achetées, échangées ou acceptées comme cadeaux. L’exposition libère la violence, le racisme et la tentative de déplacer les cultures colonisées. Parce que tout cela est allé de pair avec l’appropriation coloniale.

Le travail de la corne de zébu à Madagascar

Objet de rituel et symbole royal de puissance et de prospérité, la corne de zébu sert à produire une multitude d’objets : bijoux, peignes, talismans et pendentifs, couteaux, couverts et coupelles ne sont que quelques exemples de son utilité ! Le zébu, cousin proche de la vache, est un symbole encore plus fort que le lémurien pour le peuple malgache, offrant une grande variété d’usages aux habitants de l’île. Sa silhouette, reconnaissable par ses grandes cornes et sa bosse, fait partie intégrante du paysage malgache, en particulier dans les régions rurales. Le zébu est une ressource vitale pour les populations locales : il fournit du lait, de la viande, de la force pour le travail agricole, mais également des cornes, soigneusement récupérées et transformées. Le 15 juillet dernier , le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a inauguré la première centrale d’achat de cornes de zébu à Imerintsiatosika. Cette initiative vise à répondre aux besoins des artisans cornetiers de la région Itasy en leur fournissant des cornes de zébu de qualité à des prix abordables, en accord avec l’un des axes prioritaires du ministère concernant l’accès aux matières premières. D’autres centrales d’achat – de cornes de zébu ou autres matériaux comme le cuir ou le bois – verront le jour dans les prochains mois en fonction des besoins locaux identifiés. Elles constitueront autant d’étapes sur cet axe touristique de 220 km, rebaptisé pour la circonstance « route de l’Artisanat ». Plus d’infos https://raffiacreation.com/le-travail-de-la-corne-de-zebu-de-madagascar

Art Indien : La Galerie Indian Heritage

Créée en 2006 par Frédéric Rond (expert CNE), Indian Heritage est une galerie spécialisée dans l’art indien et himalayen. Situé à St Germain des Prés (Paris), il propose un large choix de pièces primitives et classiques avec un focus sur les masques himalayens. N’hésitez pas à les contacter si vous souhaitez vendre certains objets de vos collections. Plus d’informations : indian,inde,himalaya,art,antique,mask,masque,primitif,primitive,nepal,tibet

Le combat entre les démons Sunda et Upasunda

Œuvre exposée actuellement au Musée Guimet – Place d’Iéna Il s’agit d’un épisode du Mahabharata, la grande épopée indienne, dont Vishnu sous les traits de Krishna, est l’un des héros. De part et d’autre d’un arbre de forme ogivale, les deux asura (démons) Sunda et Upasunda se disputent la possession de l’apsara Tilottama créée par les dieux pour engendrer la guerre entre les deux frères et rétablir la paix sur terre. Ce conflit se déroule sous le regard d’ascètes. Les images en relief, très vivantes, s’opposent dans l’art khmer aux statues de culte plus hiératiques et impersonnelles. L’exactitude dans le rendu de la nature, la perfection de l’exécution, l’imagination, mêlant de gracieuses figures aux décors végétaux luxuriants, définissent le style de Banteay Srei. Il s’agit ici des premières scènes narratives bien conservées qui infléchiront l’ornementation des monuments khmers. Plus d’information et visite : https://www.guimet.fr/fr/nos-collections/asie-du-sud-est/le-combat-entre-les-demons-sunda-et-upasunda