Danse et Musique Traditionnelles du Timor-Leste

Au Timor-Leste, la danse et la musique sont au cœur de la vie communautaire et de la transmission des traditions. Le tebedai, danse circulaire rythmée, symbolise l’unité et accompagne mariages, fêtes et cérémonies, tandis que le likurai, autrefois danse de guerre, est aujourd’hui une danse d’accueil empreinte de grâce et de couleurs. Ces danses sont portées par des instruments traditionnels comme le babadok (tambour) ou la flûte en bambou, et enrichies par des chants polyphoniques relatant les ancêtres, la nature et la mémoire collective. Plus qu’un art, elles incarnent l’identité et l’héritage culturel unique de ce pays insulaire.
Soutien à Madagascar : Concert de Jazz

Les associations d’aide à Madagascar Solitravel, Sahambala 28 et Tafita Soledam organisent un concert caritatif de jazz pour une soirée mémorable au Foyer d’Accueil Chartrain. La participation est libre. Vous trouverez sur place un buffet et une vente d’artisanat malgache au profit des associations. Le 04 octobre 2025, à partir de 20h L’Association TAFITA SOLEDAM (Association Tafita Solidarité avec les enfants démunis d’Ampefy, Madagascar), est une association Loi 1901 créée le 08 février 2013. TAFITA veut dire « Réussite » en langue malgache. La vocation de l’Association TAFITA SOLEDAM est de venir en aide à des enfants très démunis de la Commune Rurale d’Ampefy à Madagascar, en leur offrant la possibilité d’aller à l’école, d’y étudier dans les meilleures conditions possibles, et de bénéficier d’une cantine scolaire. https://www.helloasso.com/associations/solitravel/evenements/concert-jazz
OUSANOUSAVA une formation musicale incontournable de l’île de La Réunion.

Le groupe a commencé à se faire connaître dans les années 80.Avec l’écriture des premières chansons vers 1982, l’enchaînement de passages réguliers sur les podiums de l’île et en 1989 l’enregistrement de son premier album (qui porte le titre éponyme de « Ousanousava »), le groupe n’a jamais cessé de mettre en valeur la culture musicale réunionnaise.Son parcours l’a amené à jouer sur les plus grandes scènes de La Réunion, mais également sur le territoire national, ou encore dans les pays de la zone Océan Indien (Madagascar, Maurice, Seychelles, Zimbabwe…).Aujourd’hui, fort d’une discographie de 15 albums (le dernier en date, enregistré en 2021, porte le titre de « Ça mon pays »), Ousanousava a plus que jamais l’envie de continuer à faire vibrer l’âme musicale réunionnaise. Pour la tournée 2026 qui s’annonce, le groupe proposera un spectacle entier qui fera la part belle aux titres les plus célèbres de son répertoire, en visitant au plus près les différents albums… Les musiciens (8 sur scène – presque un big band !) auront à cœur de faire voyager l’auditeur au son du maloya, du séga et bien d’autres rythmes.La musique d’OUSANOUSAVA est à l’image de l’île de La Réunion : Métissée, mélangée, généreuse, emplie de poésie et de variétés de couleurs !Que vous connaissiez ou pas le groupe, ne ratez pas l’occasion de venir les écouter sur scène ! https://billetterie.seetickets.fr/ousanousava-concert-le-pan-piper-paris-15-mai-2026-css5-panpiper-pg101-ri11020305.html
L’Afrique du Sud au cœur du projet européen MUSICPRENEUR

Le projet européen MUSICPRENEUR, porté par Samba Résille, a été distingué par le label « Bonne pratique » de l’Agence Erasmus+ France / Éducation Formation, en reconnaissance de la qualité de sa mise en œuvre et de ses résultats. Ce projet innovant favorise la professionnalisation des artistes et la création musicale à l’international. Il met particulièrement en lumière la richesse du dialogue culturel entre l’Europe et l’Afrique du Sud, ouvrant des passerelles artistiques et entrepreneuriales porteuses d’avenir. Plus d’information sur https://samba-resille.org/international-platform/musicpreneur/
Festival Sitaara 2025 : Un voyage musical au cœur du Pavillon des Indes

Le Festival Sitaara, rendez-vous singulier de la rentrée culturelle, revient les vendredi 12 et samedi 13 septembre 2025 pour une nouvelle édition en plein air, sous les étoiles et au rythme des sonorités indo-françaises. Né du rêve d’Yvana Nourmamod et de Gamil Mitha, ce festival est bien plus qu’un simple concert : c’est une immersion poétique entre deux cultures, une invitation au voyage à travers la musique, dans un lieu chargé d’histoire. Un écrin d’exception : le Pavillon des Indes fête ses 10 ans de renaissance C’est au Pavillon des Indes, à Courbevoie, que le Festival Sitaara posera ses instruments. Ce joyau architectural, construit pour l’Exposition universelle de 1878, célèbre cette année les 10 ans de sa restauration, après avoir retrouvé tout son éclat en 2015. Lieu emblématique du dialogue entre l’Inde et la France, il devient à nouveau le théâtre d’échanges culturels vibrants. Pour l’occasion, le pavillon ouvrira exceptionnellement ses portes au public de 18h à 20h : une visite libre permettra aux curieux de découvrir l’histoire fascinante de ce monument franco-indien, entre boiseries sculptées, couleurs chaudes et atmosphère coloniale réinventée. Au programme : musique, partage et saveurs 18h à 20h : visites libres du Pavillon des Indes & stands de restauration aux saveurs d’Orient et d’Occident (consommation payante). 20h à 22h : concerts au théâtre de verdure, dans une ambiance conviviale, sous les arbres et les lumières du crépuscule. Le Festival Sitaara est conçu comme une parenthèse musicale, à la croisée des cultures, entre tradition et modernité. Chaque note jouée dans le théâtre de verdure résonnera comme un hommage à l’amitié entre la France et le sous-continent indien. Une rentrée en douceur À la veille de l’automne, le Festival Sitaara est l’occasion idéale de prolonger l’été en douceur, en famille ou entre amis, dans un cadre bucolique et inspirant. C’est aussi une belle manière de découvrir ou redécouvrir un pan méconnu de l’histoire coloniale artistique, remis au goût du jour grâce à la musique et au métissage culturel. Information sur https://www.festivalsitaara.com/
Le 52e Festival de Montoire en août sur « La Route de la Soie »

La 52e édition du Festival de Montoire aura lieu du 12 au 17 août prochain avec pour thème « La Route de la Soie ». A l’heure des conflits dans le monde, des tensions géopolitiques, des guerres, Montoire sera, l’espace d’une semaine, le village de la paix, de l’amitié entre les peuples. Musiques, danses mais aussi expos, conférences, animations, artisanat, lieux de rencontres et de fête, depuis plus d’un demi-siècle, le Festival de Montoire est l’événement incontournable de cette petite ville de 3.700 habitants située au cœur de la Vallée du Loir. Dix groupes sont invités. De la chaleur de Provence au carnaval du Pérou, des danses acrobatiques du Sri Lanka aux rythmes puissants de la musique turque, des costumes somptueux d’Inde aux cracheurs de feu du Togo, le Festival vous invite à un voyage plein d’émotions et de surprises.
De Roche-Bois à Berklee : une victoire pour la musique mauricienne

C’est une nouvelle qui résonne comme une véritable fierté nationale : Jérémie et Samuel Augustin, deux jeunes musiciens issus de l’association Mo’Zar à Roche-Bois, viennent de décrocher une bourse pour intégrer le Berklee College of Music, l’une des écoles les plus prestigieuses au monde dans le domaine des musiques actuelles. Sélectionnés lors du Berklee at Umbria Jazz Clinic, un programme d’auditions internationales, Samuel (16 ans) rejoindra Boston dès juillet 2026 pour une classe d’été, tandis que Jérémie (18 ans) y entamera ses études supérieures après son HSC. Ce succès fait écho à celui de Jazzy Christophe, également formé par Mo’Zar, qui vient tout juste d’obtenir son diplôme de Berklee. Ensemble, ils incarnent une génération d’artistes mauriciens capables de faire rayonner leur île à l’international. Mo’Zar : transformer des vies par la musique Fondée en 1996 par le regretté musicien José Thérèse, l’association Mo’Zar Espace Artistic œuvre à Roche-Bois pour offrir une formation musicale gratuite et de qualité à des jeunes issus de milieux modestes. L’encadrement comprend des cours de musique, des répétitions, du prêt d’instruments, des masterclasses, et des concerts publics. Sous la direction artistique de Philippe Thomas et la direction générale de Valérie Lemaire, Mo’Zar développe une identité musicale forte, avec notamment un répertoire de « séga-jazz », une fusion innovante entre la musique traditionnelle mauricienne et le jazz. Ce style unique a déjà séduit des scènes internationales, du Jazz Plaza de Cuba au Rio das Ostras Jazz Festival au Brésil. L’île Maurice, entre tradition et modernité musicale La musique mauricienne est le fruit d’un métissage culturel exceptionnel, mêlant influences africaines, malgaches, indiennes, chinoises et européennes. Le séga, genre emblématique de l’île, se joue avec des instruments traditionnels comme la ravanne, le triangle ou la maravanne, et véhicule des récits de vie, d’amour et de lutte. Le seggae, fusion du séga et du reggae portée par des figures comme Kaya, a apporté une dimension engagée à la musique mauricienne. Enfin, le santé engagé — véritable musique de contestation et de sensibilisation — continue d’inspirer les jeunes artistes qui veulent porter la voix de leur communauté. Mo’Zar, reflet de l’identité musicale mauricienne En associant les racines du séga à l’ouverture du jazz, Mo’Zar incarne l’essence même de la culture musicale mauricienne : créative, inclusive, et résolument tournée vers l’avenir. Les parcours de Samuel, Jérémie, et Jazzy illustrent le potentiel incroyable qui sommeille dans les quartiers populaires de l’île — un potentiel que la musique peut révéler et propulser. Et maintenant ? Les frères Augustin s’apprêtent à franchir une étape majeure, porteurs non seulement de leur propre rêve, mais aussi de celui de toute une génération. Grâce à Mo’Zar, la musique devient plus qu’un art : un outil de transformation sociale, d’émancipation et de reconnaissance.
L’Océan Indien à l’honneur à Paris – Fancy Fair 2025

Le dimanche 13 juillet 2025, la Fancy Fair 2025 célèbre la culture vibrante de l’Océan Indien en plein air à Paris, au Stade Jules Ladoumègue (Porte de Pantin). Pour sa 19e édition, ce grand festival familial promet une ambiance festive, des spectacles live, des saveurs exotiques, des animations pour tous les âges, et une immersion chaleureuse dans les traditions de l’Océan Indien. Billets et réservation ici 👉 bizouk.com Un rendez-vous à ne pas manquer pour célébrer ensemble l’énergie, la musique et les couleurs de cette région unique, au cœur de la capitale.
Le projet Claw Art : promouvoir l’héritage musical mauricien

Le projet CLAW ART a débuté en 2022 au travers du lancement d’une campagne de financement participatif qui a permis d’initier la construction d’un atelier de facture d’instruments traditionnels. Cet atelier sera opérationnel cette année 2025, les contraintes insulaires liées à l’augmentation du coût des matériaux et à la difficulté de trouver du personnel, nous ont certes retardé, mais la persévérance de ses membres-fondateurs, Salem Emilien, Finlay David et Kurwin Castel aura certainement permis de franchir des montagnes. A Maurice, chaque communauté est arrivée avec ses propres instruments dans ses bagages : l’ektara est d’origine indienne (littéralement « une corde »), la valiha est malgache, mais d’origine indonésienne, on retrouve le bobre dans toute la zone indianocéanique sous divers noms et au Brésil, c’est l’instrument national désigné par « berimbau », arc musical d’origine africaine. C’est également cette universalité qui nous intéresse, la musique, ses instruments en constituent une preuve évidente et elle dépasse les frontières et les préjugés. Plus d’infos : https://www.mediaterre.org/ocean-indien/actu,20250616075548.html
La Valiha instrument de musique emblématique de Madagascar

Instrument traditionnel de Madagascar, la valiha, une cithare cylindrique, a produit un son envoûtant qui fait partie intégrante de la musique malgache depuis des siècles. Ce modèle singulier se caractérise par ses superbes ornements en pyrogravure, illustrant des images emblématiques de la culture et de la faune malgache : des visages de zébus, un talisman, des lémuriens et des baobabs. On dénombre généralement 18 cordes, voire plus, en fonction de la taille du bambou. Il est possible que les cordes soient fabriquées à partir de fibres de bambou. Il s’agit de la valiha la plus ancienne. Parfois aujourdhui, les cordes sont confectionnées à partir de câbles de frein arrière provenant de bicyclettes !!!. La valiha peut présenter une configuration circulaire, semblable à un cylindre, sur lequel sont enroulées les cordes. Cependant, elle peut également adopter une forme rectangulaire lorsqu’elle est fabriquée en bois, avec les cordes positionnées de part et d’autre. Plus d’infos sur : https://www.radiofrance.fr/francemusique/la-valiha-un-instrument-qui-touche-l-ame-par-justin-vali-5421042