Ressusciter le Tigre de Tasmanie?

Colossal Biosciences, la société de biotechnologie à l’origine des plans de réanimation du mammouth laineux, du dodo et du tigre de Tasmanie, a annoncé avoir levé 200 millions de dollars supplémentaires d’investissement, portant son financement total à 435 millions de dollars. Les progrès du génie génétique et de la biologie synthétique font de la résurrection d’animaux autrefois perdus pour ce monde une perspective tangible. Les organisations et les entreprises à l’avant-garde des efforts de dé-extinction promettent un succès – et étonnamment bientôt. Pour le tigre de Tasmanie ou thylacine, le rythme des progrès a été plus rapide que prévu. Les scientifiques de Colossal ont pu effectuer 300 modifications génétiques dans une lignée cellulaire d’un dunnart à queue grasse, qui est le marsupial que Colossal a choisi comme espèce de base et futur substitut. L’entreprise a séquencé ce que Lamm a décrit comme le génome ancien de la plus haute qualité à ce jour pour un animal. Plus d’infos sur : https://edition.cnn.com/2025/01/16/science/colossal-de-extinction-funding-resurrection-science/index.html
La nouvelle médiathèque de l’Alliance française de Nairobi (Kenya)

Plus d’infos : https://www.francaisaletranger.fr/2024/12/22/une-nouvelle-mediatheque-a-lalliance-francaise-de-nairobi-kenya/
Expo photo sur Madagascar

Au cours de sa carrière de photographe Thierry Vasseur a réalisé de nombreux reportages, certains dans des lieux paradisiaques.Cette année, du 8 février au 15 mars, la galerie L’Oeil à facettes vous propose de découvrir son regard sur Madagascar d’où il a rapporté des photos qui réchauffent le cœur et l’âme en cette période hivernale.Vernissage samedi 22 février à partir de 18h. L’oeil à Facettes, 11 Rue du Pont National | Lormes
Musiques du Kenya

Au fil des siècles, en parallèle à la traite négrière, s’est développé un répertoire musical original, croisant les traditions africaines et islamiques. À Zanzibar ou au Kenya, on chante le tarab (du terme arabe qui signifie « transe ou extase »). Dans des chants interprétés encore en arabe ou en swahili, on peut entendre le oud et le violon arabes ornementer leurs mélodies des modes musicaux indiens et égyptiens sur fond de rythmique africaine. La musique de Zein l’Abdin est fondée rythmiquement sur les mélodies des ngomas, les anciennes fêtes swahilies de l’île de Lamu. Cette petite île située en face de la ville de Mokowe au Kenya était aussi un haut lieu de la traite d’esclaves du XIVe siècle jusqu’en 1873, lorsque les Anglais interdiront ce trafic. Ainsi, Zein l’Abdin prolonge une tradition autrefois choyée par les marins arabes, à l’époque où son père, musicien réputé de la région, animait ces soirées. Le tarab est maître dans la ville de Mombasa au Kenya et à Zanzibar, mais il s’est répandu dans toutes les villes côtières entre la Somalie et le Mozambique. Zein l’Abdin chante pour les mariages et est le musicien emblématique de ce style. Doyen du genre, il accompagne son chant avec le luth arabe (oud) ou le kibangala, luth ancestral, parent du qanb Pour écouter https://philharmoniedeparis.fr/fr/live/concert/0885985-musiques-du-kenya
L’Inde à Paris – Visite contée dans les temples hindous

Du dimanche 26 janvier au dimanche 18 mai 2025 Au cœur d’un quartier en pleine effervescence, deux petits temples hindous, véritables havres de paix, vous ouvrent leurs portes pour un voyage des plus dépaysants. Sandrine, passionnée de la culture indienne et de sa dimension spirituelle, vous invite à découvrir les principales divinités composant le panthéon hindou (Shiva, Vishnou, Ganesh, Brahma…). A travers ses récits et de petits contes traditionnels, vous découvrirez notamment les légendes de Ganesh et d’Ayyapan, tous deux fils de Shiva, et à qui les deux temples sont dédiés. Pourquoi Ganesh a-t-il une tête d’éléphant ? Comment Ayyapan a-t-il vaincu la démone à tête de buffle ? Venez les rencontrer, ils vous racontent leur histoire. Ce sera également l’occasion de vous révéler certains us et coutumes de la vie quotidienne des Indiens. Vous aurez la chance par ailleurs d’assister à une mini puja (cérémonie) et pourrez partager à son issue les fruits de l’offrande, enrichis des vibrations énergétiques. En fin de visite, nous nous retrouverons autour d’un chaï (thé aux saveurs épicées) pour un moment d’échange et de partage. Plus d’infos et vous inscrire : https://www.paris.fr/evenements/l-inde-a-paris-visite-contee-dans-les-temples-hindous-22177
Récit dansé et masqué d’un voyage sur l’île de Bali

Dans le cadre de la semaine des arts du masque du 9 au 16 mars 2025″ Joanna Belloni, spécialisée en Théâtre et Jeu Masqué, interprète et metteure en scène, a travaillé avec différentes troupes telles que le Théâtre Itinérant La Passerelle, la Troupe Itinérante Masquée La Parade, l’Agence de Voyages Imaginaires, ainsi qu’en Outre-Mer avec la Cie Ile Danse et Aventures Théâtre. Son expertise s’étend également à l’international, notamment en Indonésie, où elle s’est immergée dans le théâtre masqué Topeng de Bali auprès de grands maîtres. Inscription : https://www.jds.fr/paris/spectacles/theatre/anak-bali-ou-comment-j-ai-appris-a-danser-le-topeng-indonesie-795129_A © Mandapa Anak Bali, ou comment j’ai appris à danser le Topeng… Indonésie
Abdullah Ibrahim solotude

Abdullah Ibrahim en est l’incarnation : né en plein apartheid à Cape Town, il s’est frayé le chemin éprouvant qui part de l’oppression pour aller vers la lumière. Son séjour en Europe et aux Etats-Unis dans les années 60 lui permet d’affiner son art où se mêlent improvisation, racines du blues, mélodies et rythmes traditionnels de son pays d’origine, notamment des tristement célèbres townships de Cape Town. Ses rencontres musicales sont essentielles : Duke Ellington, Max Roach, Art Blakey, John Coltrane, Don Cherry… et contribuent à parachever son style pianistique. « Dollar Brand » (son surnom dès la fin des années 50), cultive un sens de la spiritualité profond dont témoigne le caractère méditatif de sa musique, puissance tranquille intimant le respect. Elu Président de l’Afrique du sud en 1994, Nelson Mandela a manifesté sa reconnaissance envers Abdullah Ibrahim en le plaçant dans la même catégorie qu’un Bach ou un Beethoven. Autant dire un trésor du jazz dont la présence, le parcours et le retentissement discret honorent La Seine Musicale. vendredi 07 mars 2025 – 20:30 s’inscrire : https://www.laseinemusicale.com/spectacles-concerts/abdullah-ibrahim-solotude/
Le Sextant de Bernard Moitessier : Une Odyssée de Navigation et d’Apprentissage

Actuellement présenté au Musée national de la Marine, Paris dans l’exposition En solitaire autour du monde Bernard Moitessier, légendaire navigateur et écrivain, est célèbre pour ses voyages en solitaire et son approche philosophique de la mer. Parmi les nombreux récits qu’il nous a laissés, son apprentissage du sextant occupe une place particulière, illustrant non seulement sa ténacité mais aussi l’art rigoureux de la navigation astronomique. Avant de devenir un maître de la navigation, Moitessier a dû dompter l’instrument emblématique des marins : le sextant. C’est à Singapour, loin des océans mais toujours tourné vers la mer, qu’il entreprit son apprentissage. Sans horizon marin à portée de vue, il perfectionna sa technique d’observation en faisant tangeanter le soleil sur le toit d’un immeuble. Cet exercice, aussi inhabituel qu’astucieux, témoigne de son ingéniosité et de sa détermination à comprendre le fonctionnement de l’instrument. Quelques années plus tard, après avoir dompté la lunette du sextant, Moitessier se retrouva confronté à un autre défi : l’interprétation des fameuses tables de navigation. À l’île Maurice et à Sainte-Hélène, il passa des heures à s’exercer, décortiquant les calculs complexes nécessaires pour transformer ses observations en une position précise sur les cartes marines. Il surnomma ces tables « méchantes », soulignant la difficulté et l’exigence de cette science indispensable à la navigation hauturière. Pour Moitessier, maîtriser le sextant n’était pas qu’une nécessité pratique ; c’était aussi une forme d’indépendance et de communion avec la mer. À une époque où les instruments électroniques n’existaient pas encore, il devint un expert de cette technique ancestrale, lui permettant de se repérer avec une précision remarquable au milieu de l’immensité océanique. Son expérience prouve que la navigation ne repose pas uniquement sur la technologie, mais sur une compréhension intime des éléments et du ciel. Son apprentissage du sextant, débuté sur les toits de Singapour et perfectionné dans les îles de l’océan Indien, illustre parfaitement son esprit autodidacte et son amour inconditionnel pour la mer. Aujourd’hui encore, Le sextant de Bernard Moitessier reste un symbole de l’art marin et de la liberté, inspirant les navigateurs qui choisissent de suivre les étoiles plutôt que les écrans.
Exposition à Douai : Le trait pour mémoire

La galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Gilles Hogrel, Proviseur de la Cité Scolaire Albert Châtelet, Aurore Delannoy, Principale-adjointe du Collège Albert Châtelet, et l’équipe pédagogique ont le plaisir de vous convier à l’exposition eora* « LE TRAIT POUR MÉMOIRE », jusqu’au vendredi 21 mars 2025, au Collège Albert Châtelet à Douai. À cette occasion, découvrez une sélection de linogravures et d’eaux-fortes de Djambawa Marawili, Marrnyula Munungurr, Wolpa Wanambi, Dennis Nona, G.W. Bot, Alick Tipoti et Robert Mast, prêtées par la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob. « Cette exposition est, se veut une incitation au voyage, à parcourir une autre représentation du monde. L’objectif est bien de regarder ces estampes comme un langage différent, héritières d’une histoire, d’une cosmogonie mais aussi l’expression d’un combat toujours en cours pour reconquérir des droits, la survie d’une culture originelle sans tomber dans une approche ethnographique. Il s’agit de montrer comment les artistes véhiculent leur culture au travers de leur art, la part d’héritage et d’invention. Ce qui est gravé, aussi dit et chanté, provient d’une compréhension intelligente et sensible d’un environnement de vie et l’articulation entre une identité personnelle et collective. Comment par l’expression contemporaine d’une culture ancestrale, les artistes poursuivent la reconquête de leur terre, sites sacrés en adoptant un support et un médium contemporain, pour permettre la connaissance de leur culture par un plus vaste public. » Yann Stenven, Professeur d’Arts Plastiques au Collège Albert Châtelet, Douai & Responsable de l’EROA depuis 2001. Plus d’infos sur : https://www.artsdaustralie.com/fr/exhibitions/le-trait-pour-memoire
Cinema : Une femme indonésienne

Nouvelle figure du cinéma indonésien, Kamila Andini présente son troisième long-métrage Une femme indonésienne. La réalisatrice traite ici de ses thèmes de prédilections : l’émancipation des femmes et leur absence de perspective dans l’archipel asiatique. Présenté à la Berlinale en 2022, le film a été nommé dans neuf catégories et Laura Basuki a remporté l’Ours d’argent de la meilleure interprétation secondaire.