TOURISMER-ASSO

Madagascar is showcased at the Metropolitan Museum of Art

Une nouvelle installation donne à découvrir une sculpture sur bois de couple Sakalava datant du 17e siècle et le majestueux « Lamba mpanjaka », créé en 1998 par le maître tisserand Martin Rakotoarimanana. Création contemporaine qui représente le renouveau d’une tradition textile précoloniale dé­veloppée par les tisserands des hauts plateaux, puisque le tissage était longtemps considéré comme une vocation féminine. Plus d’infos : https://newsmada.com/2025/03/25/art-contemporain-madagascar-sillustre-au-metropolitan-museum-of-art/ Repères : Joël Andrianomearisoa est un artiste contemporain malgache, né le 6 juillet 1977, à Antananarivo, Madagascar. Il vit et travaille principalement entre Antananarivo et Paris.

Au Fil de l’Or : L’Inde, Carrefour de l’Art Textile Doré

Métal noble et symbole de richesse, l’or fascine depuis 7000 ans et s’invite très tôt dans l’art du textile. Dès le Ve millénaire av. J.-C., il orne les étoffes de prestige réservées aux élites. L’exposition retrace cette histoire millénaire, mettant en lumière les savoir-faire des Romains, Byzantins, Perses, Chinois et musulmans, qui ont perfectionné les techniques d’entrelacement de l’or avec la soie et le lin. Un rôle central est attribué à l’Inde, véritable carrefour de ces traditions. Ses soieries tissées d’or, prisées en Asie comme en Europe, témoignent de la maîtrise exceptionnelle des artisans indiens. De là, ces étoffes luxueuses voyagent vers l’Indonésie, le Moyen-Orient et jusqu’au Japon, où elles influencent les somptueux kimonos de l’ère Edo. Entre découverte scientifique et émerveillement artistique, cette exposition dévoile la richesse des costumes ornés d’or, du Maghreb à l’Extrême-Orient, avec un parcours ponctué par les créations flamboyantes de Guo Pei, héritière contemporaine de cet art ancestral.   Information et réservation ici : https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/au-fil-de-lor

The Kebaya: Elegance and Cultural Heritage in Southeast Asia

La kebaya est une blouse traditionnelle dont les origines remontent à l’Empire Majapahit en Indonésie. Elle est portée par les femmes en Indonésie, Brunei, Malaisie et par les Malais de Singapour, généralement associée à un kain en batik, un sarong ou un songket, reflétant ainsi le riche patrimoine textile de la région. Au fil du temps, la kebaya est devenue bien plus qu’un simple vêtement : elle symbolise l’élégance, la grâce et l’identité culturelle des femmes d’Asie du Sud-Est. Chaque pays et communauté a su adapter la kebaya à ses traditions locales, en variant les tissus, les broderies et les motifs pour refléter son propre héritage. Portée lors d’événements officiels, de cérémonies traditionnelles ou même dans la vie quotidienne, elle reste un élément incontournable du patrimoine vestimentaire de la région. Aujourd’hui, la kebaya fait l’objet de campagnes de reconnaissance auprès de l’UNESCO pour être inscrite au patrimoine culturel immatériel, affirmant ainsi son importance historique et culturelle. Alliant tradition et modernité, la kebaya continue d’évoluer, inspirant les créateurs de mode tout en préservant son essence authentique. Elle demeure un témoignage vivant du savoir-faire artisanal et de l’héritage multiculturel de l’Asie du Sud-Est.

La Réunion : Exposition Papirklip de Térésa Small à Saint Denis

L’exposition présente des oeuvres récentes ou rarement exposées de Térésa Small, Christiane Fath et Migline Paroumanou. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les oeuvres réinventent les trajectoires familiales et tissent de nouveaux mythes. Les artistes explorent la magie, le tragique et le merveilleux, offrant une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Les oeuvres brodées de Térésa Small s’inspirent des contes, de l’opéra et de la poésie, convoquant l’imaginaire de l’enfance dans ses dimensions magiques et tragiques. Térésa Small, plasticienne et brodeuse, crée des oeuvres textiles qui font appel au sensible et à l’indicible, avec des influences géographiques variées. L’exposition est accessible gratuitement du mardi au samedi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sauf les dimanches, jours fériés, et lors de certaines privatisations. Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Teresa-Small-1344

La Réunion : « Traces » de Christiane Fath

À découvrir au Banyan jusqu’au 1er mars 2025 Le Banyan – Centre d’art contemporain de La Cité des Arts de La Réunion s’associe à Documents d’artistes La Réunion pour présenter dans ses nouvelles project rooms, des œuvres récentes ou rarement exposées de Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small, ainsi que leurs portraits filmés réalisés grâce au soutien du Fonds Réunion des Talents. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les œuvres exposées réinventent les trajectoires familiales, emplissent les silences de la mémoire collective et tissent de nouveaux mythes. Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small y convoquent tour à tour la magie, le tragique et le merveilleux, proposant ainsi une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Christiane Fath explore les espaces géographiques liés aux migrations de sa famille ainsi qu’à ses propres déplacements. S’inspirant librement du mouvement Supports/Surfaces, elle construit une légende artistique en y intégrant des potentialités à la fois réelles et fictionnelles Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Christiane-Fath

Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste

Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste, joue un rôle important dans la vie des Timorais. Le tissu est utilisé non seulement comme élément de décoration, mais aussi pour confectionner des vêtements traditionnels masculins et féminins aux styles spécifiques. Le tais sert aussi à souhaiter la bienvenue aux nouveau-nés ainsi qu’à accompagner les cérémonies et festivals traditionnels. Le tais est également un moyen d’afficher son identité culturelle et sa classe sociale, car les couleurs et les motifs utilisés varient d’un groupe à l’autre. Enfin, il est utilisé comme objet de valeur, par exemple pour les dots ou pour renforcer les liens entre les familles. Fabriqué en coton teint naturellement à partir de plantes, le tais est traditionnellement tissé à la main à l’aide d’outils simples Les dessins et les motifs des tais varient considérablement d’une région à l’autre, mais ils comportent souvent des messages relatifs à la région et aux événements importants. Les dessins comprennent souvent des animaux tels que le crocodile, sur lequel repose la légende de la création de l’île. Des motifs géométriques, appelés kaif, sont également utilisés dans la plupart des tais1. Les styles de tais portés sur le corps sont différenciés selon le sexe : les hommes portent traditionnellement la crinière tais (ou « tissu de l’homme »), une seule grande enveloppe autour de la taille généralement terminée par des glands. Les femmes portent le tais feto (« tissu des femmes »), une forme de robe sans bretelles tissée en forme de tube. Un troisième type, le selendang, un tissu fin porté autour du cou, est devenu populaire ces dernières années.

« WAX », l’exposition qui colore l’hiver au musée de l’Homme

Un peu d’histoire : Au début du XIXe siècle, les révoltes et conflits qui secouent les Indes orientales néerlandaises, dont l’éprouvante guerre d’Aceh, combinée avec la crise du recrutement consécutive à l’indépendance de la Belgique poussent les Néerlandais à recruter des auxiliaires sur les côtes d’Afrique de l’Ouest où ils sont également installés. Ils recrutent, entre autres, des guerriers Ashantis en Côte-de-l’Or néerlandaise (actuel Ghana) pour les envoyer combattre à Sumatra et à Bornéo ; ces tirailleurs néerlandais reviennent au pays ou se font commerçants, emportant des batiks dans leurs malles À l’heure où le wax connaît une popularité sans précédent dans les sociétés occidentales, l’exposition donne à voir la richesse de ce tissu reconnaissable entre tous, mais dont l’histoire singulière est ignorée du grand public. Plus d’infos sur : https://www.paris.fr/evenements/wax-entre-heritage-et-reappropriation-77393

Technique d’impression Océan Indien : S’initier au Batik à Paris

Le batik est une technique de teinture sur tissu qui est utilisée dans plusieurs pays, principalement en Asie du Sud-Est, mais aussi dans d’autres régions du monde. Voici quelques-uns des pays de l’Ocean Indien où le batik est particulièrement populaire : Batik : Cette technique consiste à appliquer de la cire sur le tissu pour créer des motifs avant de le teindre. Une fois la teinture appliquée, la cire est retirée, laissant apparaître les motifs. Le batik est utilisé pour créer des vêtements, des foulards, des accessoires et des décorations. Maintenant que vous savez tout, un peu de pratique : Expérimentez la technique d’impression javanaise du batik et créez 2 œuvres en papier avec Florence, artisan designer textile et papier Plus d’infos : https://wecandoo.fr/atelier/paris-florence-initiation-papier-batik

Expo en ligne : L’art textile vibrant de Madagascar

Pays insulaire, Madagascar n’a jamais pour autant été isolé du reste du monde. L’île étant située dans l’océan Indien, au carrefour des routes commerciales, ses habitants entretiennent depuis longtemps des liens étroits avec l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Cela se manifeste particulièrement dans leurs arts textiles vibrants, qui incorporent continuellement de nouvelles fibres, teintures et décorations. Des commerçants indonésiens se sont installés sur l’île à partir de 300 de notre ère. Ils ont apporté avec eux des styles, des couleurs et des techniques textiles propres à l’Asie du Sud-Est. Pour découvrir les soieries des hautes-terres de Madagascar, visitez l’expérience virtuelle (en anglais) Born of the Indian Ocean sur Google Arts & Culture. https://www.rom.on.ca/fr/whats-on/exhibitions/nees-de-locean-indien

Krishnâ Riboud, an exceptional collector

Le musée Guimet dans sa collection « Dossiers thématiques » propose un article très fourni sur Krihna Ribout : Krishnā Riboud, née Krishnā Roy, le 12 octobre 1926 à Dacca, en Inde et morte le 27 juin 2000 à Neuilly-sur-Seine, est une chercheuse et historienne franco-indienne, collectionneuse et spécialisée dans les arts décoratifs. Le dossier : https://www.guimet.fr/fr/krishna-riboud-une-chercheuse-dexception