TOURISMER-ASSO

L’art de la vannerie à Bornéo, le panier Dayak

Cet ouvrage présente un panorama de la vannerie des groupes ethniques traditionnels de Bornéo, abordant les plantes à fibres et à teinture, les techniques, les savoirs et savoir-faire autochtones et leur transmission, ainsi que les fonctions pratiques, sociales et rituelles, la décoration et le symbolisme associé. Fruit de l’histoire culturelle unique d’une communauté, un panier ou un chapeau, par sa fabrication et son usage, acquiert une signification qui dépasse sa forme ou sa fonction première et contribue à la construction de la société. Il constitue une référence culturelle pour la communauté qui l’a créé et pour ses voisins, et représente ainsi un fondement important pour l’élaboration et la préservation de son identité ethnoculturelle dans un monde globalisé. https://journals.openedition.org/moussons/4147

Art Paris : artiste de Tanzanie

Après une arrivée triomphale au Grand Palais en 2025, Art Paris réinvestit les espaces majestueux de la nef et des balcons de ce joyau rénové de la Belle époque du 9 au 12 avril 2026. Dana Zvulun est une artiste émergente qui a grandi et vécu en Tanzanie, et est née à Tel Aviv par pur hasard. Elle s’est ensuite installée aux Pays-Bas pour étudier à l’Académie des Beaux-Arts Willem de Kooning de Rotterdam. Le paysage tanzanien est un thème récurrent dans son œuvre : qu’il s’agisse de la savane ou de l’immensité silencieuse des fonds marins, la nature est au cœur de sa pratique artistique. Chaque sculpture en céramique qu’elle crée est un chapitre de sa vie, façonné par ses souvenirs et imprégné de son respect pour le monde naturel. Zvulun poursuit actuellement ses études à l’Académie de Kooning, où elle prépare une licence en beaux-arts. Parallèlement, elle a effectué des résidences et des stages auprès d’Andres Anza (Monterrey, Mexique) et de Yuko Nishikawa (Brooklyn, New York). Zvulun a acquis une reconnaissance croissante au cours de l’année écoulée, avec notamment sa première exposition personnelle, « Souvenirs de réconfort », à la Casa de la Cultura de Monterrey, au Mexique (avril 2025). Représentée par : Galleria Anna Marra

La Vannerie du Vacoa à La Réunion

La tresse du vacoa à La Réunion est un savoir-faire qui emprunte ses caractéristiques à différentesaires culturelles (française, africaine, malgache, comorienne et asiatique, entre autres). L’activité se réalise à partir de la feuille séchée du Pandanus utilis Bory par une technique decroisement des brins, plus ou moins fins selon les objets à produire. Cette pratique nécessite desoutils spécifiques peu complexes (couteau, aiguille, …).La tresse du vacoa est apparue et se maintient à La Réunion dans le cadre d’une économie deplantation, puis et aujourd’hui rurale. Elle sert à la fabrication principale de contenants et diversaccessoires utilitaires (sacs, ballots, paniers, nattes, …). Plus d’infos :https://www.culture.gouv.fr/Media/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Files/Fiches-inventaire-du-PCI/La-vannerie-du-vacoa-a-la-Reunion-La-tresse-vacoa&ved=2ahUKEwjg3djOipuLAxXCTKQEHcF5JCQQFnoECBcQAw&usg=AOvVaw0ImBB_-nnj2AUZ75lt-IgV Credit photo : https://www.reunionest.fr/sejours-individuels/autour-du-vacoa/

Natural treasure: Madagascar raffia

Raphia (les raphias, mot d’origine malgache attesté en 1652) est un genre de plantes de la famille des Arecaceae (les palmiers) que l’on rencontre dans les milieux marécageux et le long des fleuves. Plante monocarpique ou hapaxanthe (la tige meurt après la fructification mais les racines restent vivantes, émettant de nouveaux rejets), l’espèce Raphia farinifera originaire de Madagascar donne une fibre végétale provenant de ses feuilles qui, par extension, porte le nom de raphia. La fibre de raphia est appréciée pour sa résistance, sa flexibilité, et sa durabilité. Elle est relativement facile à teindre et peut être utilisée dans son état naturel ou après traitement pour améliorer certaines de ses propriétés. La fibre de raphia est également biodégradable, ce qui en fait un choix écologique pour de nombreux usages. Comme un trésor jalousement gardé, le raphia de Madagascar se cache au cœur de la nature préservée de l’île. Véritable Eden, ce jardin originel abrite une flore et une faune singulière, une biodiversité d’une richesse incroyable favorisée par l’insularité, le microclimat et le relief du pays… C’est lorsqu’ils sont sélectionnés parmi la végétation la plus reculée de l’île, dont l’accès nécessite parfois des heures de marche, à dos de charrette, ou de pirogue, que les arbres desquels est extrait le raphia naturel donnent les meilleures fibres. Quelques produits et plus d’infos sur : https://www.ibeliv.fr/pages/le-raphia-de-madagascar