TOURISMER-ASSO

Dans ce premier film, l’âme d’une défunte hante un aspirateur, offrant un conte de fantômes politique et surprenant. Entre audace rafraîchissante et messages politiques trop surlignés, les critiques sont partagés sur ce premier long-métrage thaïlandais primé à Cannes.

Après la mort tragique de Nat, victime de pollution à la poussière, March sombre dans le deuil. Mais son quotidien bascule lorsqu’il découvre que l’esprit de sa femme s’est réincarné dans un aspirateur. Bien qu’absurde, leur lien renaît, plus fort que jamais — mais loin de faire l’unanimité. Sa famille, déjà hantée par un ancien accident d’ouvrier, rejette cette relation surnaturelle. Tentant de les convaincre de leur amour, Nat se propose de nettoyer l’usine pour prouver qu’elle est un fantôme utile, quitte à faire le ménage parmi les âmes errantes…

le premier film du jeune réalisateur thaïlandais Ratchapoom Boonbunchachoke, sensation à la Semaine de la critique au festival de Cannes, où il a remporté le Grand prix Ami Paris du jury, présidé par le cinéaste espagnol Rodrigo Sorogoyen.

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