Discovering wild pepper from Madagascar
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Le voatsiperifery est un poivre sauvage de Madagascar, une épice endémique de l’île devenue populaire il y a une quinzaine d’années. Considéré comme un des meilleurs poivres au monde, il possède un goût d’une subtilité rarement égalée, plus de saveurs et de senteurs et moins de piquant que les autres poivres. Une fois séchées, les baies dégagent des arômes à la fois boisés, terreux et fruités ; fraîches, ses saveurs et senteurs sont encore plus équilibrées. Le voatsiperifery est l’illustration parfaite des services écosystémiques dits « culturels » que fournissent les forêts naturelles de Madagascar et leur biodiversité. Plus d’infos sur : https://www.cirad.fr/les-actualites-du-cirad/actualites/2024/voatsiperifery-poivre-sauvage-de-madagascar
Exposition MADJINI – les corps habités
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Exposition photographique de Bénédicte Kurzen 16 janvier 7 mars L’exposition MADJINI – les corps habités explore le monde invisible de Mayotte, peuplé de djinns, moinaissas et ancêtres malgaches. Cette île, au carrefour de l’océan Indien et du canal du Mozambique, incarne une France multiculturelle et hétérogène, que la métropole théorise tout en redoutant. Alors que les médias réduisent souvent Mayotte à la violence et à l’immigration, Bénédicte Kurzen révèle son univers caché, empreint de croyances animistes et musulmanes. Plus d’infos :https://nouvelles.univ-rennes2.fr/event/exposition-madjini-corps-habites .
Memoria à Madagascar: récits d’une autre Histoire
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L’exposition Memoria : récits d’une autre Histoire incarne l’idée d’une mémoire collective composée d’une myriade de récits, d’histoires, de questionnements et d’expériences nos mémoires individuelles, personnelles,intimes. Cette idée est ici révélée à travers les œuvres d’artistes dont le travail renvoie à la reconstruction d’un tout commun, d’un tout universel,qui renouvelle notre regard sur la création contemporaine issue d’Afrique et de ses diasporas. Spécificité de l’escale malgache : un dispositif de résidences permettra aux artistes de créer des œuvres in situ, réalisées en collaboration avec des artistes et des artisan•es malgaches, et en utilisant des matériaux locaux. Le but est de permettre un déploiement sur le temps, des récits des artistes. En intégrant ainsi une sélection d’œuvres nouvelles créées par les artistes dans le cadre de leur résidence, le parcours du•de la visiteur•se se trouvera enrichi à chaque nouvelle visite. ANTANANARIVOjusqu’au – 28 FÉVRIER 2025 Vous voulez en savoir plus? https://www.fondation-h.com/exhibitions-fr/memoria-recits-dune-autre-histoire
Regard sur la peinture malgache : transmettre la beauté naturelle
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Notre attention est attirée par Pascale Coutoux : Son travail artistique est principalement figuratif et s’inspire de la nature sous toutes ses formes. Les fleurs, les paysages et les animaux sont ses sujets de prédilection.Elle peint d’ailleurs souvent sur le motif pour être au plus près de ses sujets et de ses sensations. À travers ses œuvres, Pascale cherche à transmettre cette beauté naturelle et à apporter une touche d’émerveillement dans la vie quotidienne des citadins, souvent pris dans l’urbanité et déconnectés de leurs racines. Elle croit fermement que l’art permet de renouer avec la nature et de retrouver cette connexion perdue. Son site Internet nous ravit : on y trouve une très grande variété d’oeuvres personnelles , mais aussi d’autres artistes qui ont participé à des expositions conjointes
L’Artisanat Bois des Zafimaniry : Un Héritage Culturel Vivant à Madagascar
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La communauté des Zafimaniry, située dans le sud des Hautes Terres de Madagascar, occupe une position particulière au sein de l’île. Bien qu’ils soient parfois associés aux Betsileos, les Zafimaniry affirment clairement leur singularité en se distinguant aussi bien des Betsileos que des Tanala. Ils se sont établis au XVIIIe siècle dans les montagnes boisées et reculées du sud-est pour échapper à la déforestation. Aujourd’hui, environ 25 000 individus vivent dans une centaine de villages et hameaux dispersés. Leur maîtrise de la sculpture sur bois, reconnue par l’UNESCO en 2003, a été inscrite en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Les Zafimaniry exploitent une vingtaine d’essences d’arbres locales, choisies en fonction des besoins spécifiques en construction ou en décoration. Dans leur environnement, presque toutes les surfaces en bois, des murs aux meubles, sont soigneusement sculptées. Cependant, la déforestation causée par les pratiques agricoles, telles que le brûlis, a éloigné les forêts des villages, contraignant certains à marcher plus d’une journée pour s’y rendre. L’artisanat Zafimaniry se distingue par ses motifs géométriques, qui reflètent non seulement l’héritage austronésien de la communauté, mais aussi des influences arabes et scandinaves apportées par les missionnaires. Bien que le nombre de motifs soit limité, chaque création est unique grâce à l’ingéniosité des artisans. Ces motifs véhiculent des significations profondes, illustrant les valeurs et croyances des Zafimaniry. Par exemple, le tanamparoratra (toile d’araignée) symbolise les liens familiaux, tandis que le papintantely (rayon de miel) représente l’esprit communautaire. Les ornements sculptés permettent également de comprendre la place et le rôle de chacun dans la société. Les villages Zafimaniry, accessibles uniquement à pied, attirent de nombreux visiteurs. Cette affluence touristique pourrait cependant menacer leur mode de vie traditionnel, risquant de réduire les habitants à une simple production d’artisanat à destination des visiteurs.