L’Inde : La diversité des tissus et broderies traditionnelles

Depuis longtemps, les textiles et les broderies indiennes sont appréciés à travers le monde pour leur beauté, leur élégance et leur diversité culturelle. L’Inde, grâce à son passé millénaire, constitue un véritable havre de paix pour les amateurs de tissus délicieux et de broderies détaillées.La tradition textile de l’Inde est profondément ancrée, chaque région du pays ayant développé ses propres méthodes et motifs caractéristiques. Souvent fabriqués à partir de fibres naturelles comme le coton, la soie, le lin et la laine, les tissus indiens proposent une variété de textures et de caractéristiques singulières. Toutes les régions de l’Inde ont leurs propres méthodes et styles de broderie, ce qui témoigne de la richesse culturelle du pays. Chaque type de broderie, qu’il s’agisse des broderies inventées du Rajasthan, des motifs floraux délicats du Cachemire, des ornements dorés du Gujarat ou des motifs tribaux de l’Odisha, raconte une histoire singulière et capture l’atmosphère de la culture locale.
Les Seychelles au cœur d’une initiative régionale pour dynamiser les industries culturelles et créatives

La Commission de l’océan Indien dynamise les industries culturelles et créatives aux Seychelles Une délégation de la Commission de l’océan Indien (COI) a récemment séjourné aux Seychelles pour se pencher sur le développement des industries culturelles et créatives dans la région. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’un projet collaboratif entre la COI et l’Agence française de développement (AFD), destiné à promouvoir l’égalité des sexes et à revitaliser ces secteurs grâce à des initiatives touchant au patrimoine, à l’entrepreneuriat culturel, à la mobilité, à la formation, à la co-création et à la gouvernance. Lors des discussions tenues au Centre international de conférences les 26 et 27 novembre, des représentants des six États membres de la COI – Maurice, La Réunion, les Seychelles, les Comores, le Mozambique et Madagascar – ont exploré les opportunités offertes par cinq programmes de financement récemment introduits. Ces subventions incluent le fonds AléVini pour la mobilité régionale, les bourses Tafa, le soutien aux événements culturels, le fonds dédié aux œuvres numériques, et celui consacré à la co-création dans l’océan Indien. Les autorités ont souligné que ces actions s’alignent parfaitement sur les priorités de la présidence seychelloise de la COI. Parmi les réalisations notables, un inventaire de l’architecture traditionnelle seychelloise est en cours, mettant en lumière des circuits touristiques potentiels et ouvrant la voie à une possible inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO. Depuis le lancement d’AléVini en septembre 2023, l’enthousiasme des créateurs seychellois ne cesse de croître, avec une hausse notable des candidatures. Par ailleurs, un programme de formation en gestion culturelle est en préparation pour professionnaliser davantage ce secteur et en accroître les capacités. Les artistes sont encouragés à tirer parti des opportunités offertes par ces projets pour développer leurs productions et accroître leur visibilité à l’échelle régionale et internationale. Parmi les bénéficiaires récemment annoncés figurent plusieurs institutions seychelloises, dont l’Institut national pour la culture, le patrimoine et les arts (SNICHA), l’Institut des arts et du design (SIAD), la Creative Seychelles Agency (CSA), Tipik Seychelles, Fondasyon Kiltir Kreol et Artistic Dance Factory. Des artistes individuels, tels que Martin Kennedy, Johnny Volcere et Devin Malcouzane, ont également été récompensés pour leurs initiatives prometteuses.
L’Artisanat Bois des Zafimaniry : Un Héritage Culturel Vivant à Madagascar

La communauté des Zafimaniry, située dans le sud des Hautes Terres de Madagascar, occupe une position particulière au sein de l’île. Bien qu’ils soient parfois associés aux Betsileos, les Zafimaniry affirment clairement leur singularité en se distinguant aussi bien des Betsileos que des Tanala. Ils se sont établis au XVIIIe siècle dans les montagnes boisées et reculées du sud-est pour échapper à la déforestation. Aujourd’hui, environ 25 000 individus vivent dans une centaine de villages et hameaux dispersés. Leur maîtrise de la sculpture sur bois, reconnue par l’UNESCO en 2003, a été inscrite en 2008 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Les Zafimaniry exploitent une vingtaine d’essences d’arbres locales, choisies en fonction des besoins spécifiques en construction ou en décoration. Dans leur environnement, presque toutes les surfaces en bois, des murs aux meubles, sont soigneusement sculptées. Cependant, la déforestation causée par les pratiques agricoles, telles que le brûlis, a éloigné les forêts des villages, contraignant certains à marcher plus d’une journée pour s’y rendre. L’artisanat Zafimaniry se distingue par ses motifs géométriques, qui reflètent non seulement l’héritage austronésien de la communauté, mais aussi des influences arabes et scandinaves apportées par les missionnaires. Bien que le nombre de motifs soit limité, chaque création est unique grâce à l’ingéniosité des artisans. Ces motifs véhiculent des significations profondes, illustrant les valeurs et croyances des Zafimaniry. Par exemple, le tanamparoratra (toile d’araignée) symbolise les liens familiaux, tandis que le papintantely (rayon de miel) représente l’esprit communautaire. Les ornements sculptés permettent également de comprendre la place et le rôle de chacun dans la société. Les villages Zafimaniry, accessibles uniquement à pied, attirent de nombreux visiteurs. Cette affluence touristique pourrait cependant menacer leur mode de vie traditionnel, risquant de réduire les habitants à une simple production d’artisanat à destination des visiteurs.
Jamu en Indonésie : une ancienne tradition de bien-être à base de plantes reconnue comme patrimoine culturel immatériel

Jamu en Indonésie : une ancienne tradition de bien-être à base de plantes reconnue comme patrimoine culturel immatériel Le jamu est une forme de médecine et de traitement à base de plantes médicinales pratiquée en Indonésie depuis le VIIIe siècle. Il repose sur la croyance selon laquelle les maladies chaudes sont soignées par des médicaments de nature froide et les maladies froides par des médicaments de nature chaude, un état de santé étant un équilibre entre les éléments chauds et froids dans le corps. Les couleurs et les formes des plantes sont également associées aux couleurs et aux formes des organes dont elles favorisent la santé. Le jamu vise à augmenter l’immunité et à maintenir la santé. Les détenteurs et les praticiens comprennent les fabricants de jamu et les personnes qui fabriquent, distribuent, cultivent et consomment les ingrédients. Des personnes de tous âges prennent des médicaments à base de jamu, et bien que tout le monde puisse en fabriquer, la plupart des fabricants de jamu sont des femmes adultes. Le Jamu est préparé à partir d’herbes et d’épices souvent plantées par les fabricants eux-mêmes, qui concoctent ensuite des recettes adaptées à l’âge, au mode de vie et aux problèmes de santé de chaque client. La pratique se transmet de manière informelle, généralement au sein des familles et entre voisins, bien que certains praticiens soient autodidactes. Le Jamu est également enseigné dans les universités. Il est associé au respect de la confidentialité et de la confiance, et sa pratique est considérée comme un moyen de renforcer les liens sociaux.
Île de La Réunion, la Compagnie SAKIDI vous embarque pour un voyage au-delà des frontières

La compagnie SAKIDI, fondée en 2005 à La Réunion par trois artistes visionnaires, Lolita TERGEMINA, Didier IBAO et Karen DARDELIN, tire son nom de l’expression créole signifiant « Ce qui est dit ». Une invitation à faire résonner le théâtre de répertoire au sein de l’île, embrassant sa culture et sa langue. Ce collectif a suscité un engouement parmi les comédiens et comédiennes en quête d’exploration, confrontant leurs talents au public et à eux-mêmes. Aujourd’hui, la compagnie SAKIDI revendique fièrement son identité culturelle et artistique à travers ses créations. Au fil des années, les chemins des trois complices se sont séparés pour suivre leurs propres voies. La direction artistique est restée entre les mains de Lolita TERGEMINA, qui a ajouté une dimension personnelle en adaptant et en mettant elle-même en scène les spectacles, à partir de 2012. Connaître plus : https://compagniesakidi.re/histoire/