TOURISMER-ASSO

Le Sri Lanka, le paradis des joailliers

Le Sri Lanka, autrefois connu sous le nom de Ceylan, est réputé à l’échelle mondiale pour ses ressources minérales. Cette vaste île située au sud de l’Inde et bordée par l’océan Indien abrite une multitude phénoménale de pierres colorées. Des exploitations minières aux marchés de bijoux, sans oublier les ateliers spécialisés dans la taille et le traitement, le pays figure parmi les principaux producteurs de gemmes à l’échelle internationale. Un véritable paradis sur terre pour les joailliers et gemmologues du monde entier ! Le Sri Lanka a été désigné par le nom de « Rathna Deepa » pendant des centaines d’années, terme qui se traduit par « l’île aux pierres précieuses ». C’est juste un parmi les nombreux noms que le Sri Lanka a portés à travers les âges. L’un autre était « Serendip », d’où dérive le terme « sérendipité », qui signifie une chance inespérée, étant donné que l’île était réputée être si belle qu’on pouvait trouver des paysages extraordinaires partout où l’on regardait. Au fil de son histoire, le Sri Lanka a toujours été reconnu pour sa richesse en pierres précieuses. On dit que la reine de Saba aurait reçu un somptueux rubis de Ceylan offert par le roi Salomon. Marco Polo a mentionné que d’incroyables gemmes, y compris des saphirs bleus, seraient extraites du sol de Ceylan. D’autres pierres précieuses et quartz tels que le rubis rouge, l’œil-de-tigre, les alexandrites, les tourmalines, les zircons, les grenats, l’améthyste et la topaze contribuent à la renommée de cette île1. Ratnapura, qui se traduit par « la ville des pierres précieuses » en sri lankais est le site le plus exploité. La ville, capitale de la Province de Sabaragamuwa se situe à 100 km au sud-est de Colombo dans les collines verdoyantes du sud-ouest . Source : wikipedia Quelques références pour aller plus loin : https://www.gemselect-france.com/french/other-info/gemstones-from-sri-lanka.php?srsltid=AfmBOopRbTn8e2_qsU9J1mZjU1kFYidEJloDygVGapuyrnUYXt-YbHcR https://serielimitee.lesechos.fr/horlogerie-joaillerie/joaillerie/maison-avani-le-joaillier-des-plus-belles-pierres-du-sri-lanka-2029433

Le cacao en Tanzanie : une palette d’arômes exceptionnelle!

La Tanzanie est un petit producteur de cacao qui abrite environ 25 000 petits producteurs. Ces fèves sont rares mais très recherchées pour leurs qualités uniques. Le cacao de Tanzanie est idéale pour un chocolat fort en cacao. De plus, elles offrent une belle puissance aromatique et une palette d’arômes exceptionnelle. Dans la vallée de Kilombero, en Tanzanie, ce cacao corsé révèle des arômes intenses de fruits noirs, de cerises et de prunes, avec des notes florales surprenantes. Les colons allemands ont été les premiers à apporter du cacao amazonien en Tanzanie à la fin des années 1800 lorsqu’ils ont établi un grand domaine dans les montagnes d’Usumbara. Quelques années plus tard, ces souches ont été introduites dans certaines parties de Morogoro. D’autres génétiques du Ghana et du Nigeria ont ensuite été introduites, ainsi que des Criollos d’Indonésie. Même si les écosystèmes et le climat de la Tanzanie sont différents des paysages de la forêt tropicale où le cacao pousse naturellement, le cacao s’est adapté et a prospéré dans ces conditions. Aujourd’hui, environ 80% de la production du pays provient de la région de Mbeya à proximité du lac Nyasa. Ce cacao provient d’agriculteurs de la région de la vallée de Kilombero qui transforment leur cacao individuellement. La plupart des petits agriculteurs cultivent du cacao dans leurs exploitations, ainsi que des bananiers et d’autres cultures commerciales. Le cacao est cultivé de manière traditionnelle, principalement sans aucun pesticide. Quelques infos complémentaires sur la culture actuellement ? https://plaqchocolat.com/blogs/culture-plaq/la-feve-de-cacao-kamili-de-tanzanie?srsltid=AfmBOoro1tfEOuifL2fLT8 Pour déguster ? la fève : https://shouka-chamonix.fr/produits/feves-de-cacao-crues-tanzanie/ le chocolat :https://lestorrefacteurs.cafe/produit/le-comptoir-du-cacao-la-tablette-pure-origine-chocolat-de-tanzanie/

La Kebaya : Élégance et Héritage Culturel en Asie du Sud-Est

La kebaya est une blouse traditionnelle dont les origines remontent à l’Empire Majapahit en Indonésie. Elle est portée par les femmes en Indonésie, Brunei, Malaisie et par les Malais de Singapour, généralement associée à un kain en batik, un sarong ou un songket, reflétant ainsi le riche patrimoine textile de la région. Au fil du temps, la kebaya est devenue bien plus qu’un simple vêtement : elle symbolise l’élégance, la grâce et l’identité culturelle des femmes d’Asie du Sud-Est. Chaque pays et communauté a su adapter la kebaya à ses traditions locales, en variant les tissus, les broderies et les motifs pour refléter son propre héritage. Portée lors d’événements officiels, de cérémonies traditionnelles ou même dans la vie quotidienne, elle reste un élément incontournable du patrimoine vestimentaire de la région. Aujourd’hui, la kebaya fait l’objet de campagnes de reconnaissance auprès de l’UNESCO pour être inscrite au patrimoine culturel immatériel, affirmant ainsi son importance historique et culturelle. Alliant tradition et modernité, la kebaya continue d’évoluer, inspirant les créateurs de mode tout en préservant son essence authentique. Elle demeure un témoignage vivant du savoir-faire artisanal et de l’héritage multiculturel de l’Asie du Sud-Est.

La Réunion : Exposition Papirklip de Térésa Small à Saint Denis

L’exposition présente des oeuvres récentes ou rarement exposées de Térésa Small, Christiane Fath et Migline Paroumanou. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les oeuvres réinventent les trajectoires familiales et tissent de nouveaux mythes. Les artistes explorent la magie, le tragique et le merveilleux, offrant une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Les oeuvres brodées de Térésa Small s’inspirent des contes, de l’opéra et de la poésie, convoquant l’imaginaire de l’enfance dans ses dimensions magiques et tragiques. Térésa Small, plasticienne et brodeuse, crée des oeuvres textiles qui font appel au sensible et à l’indicible, avec des influences géographiques variées. L’exposition est accessible gratuitement du mardi au samedi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sauf les dimanches, jours fériés, et lors de certaines privatisations. Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Teresa-Small-1344

Musée de l’Homme: Tanzanie et culture Makondé.

La société Makondé se caractérise par des rites initiatiques de passage donnant lieu à d’importantes cérémonies au cours desquelles se déroulent des danses en présence de musiciens. Ces célébrations se font avec des masques d’ancêtres mapico et tambours, cornes d’antilopes, clochettes, calebasses, poupées articulées… Ces sculptures anciennes sont de natures rituelles et évoquent le mythe fondateur de la sculpture qui s’anime et devient la première femme et représentent des ancêtres. Les Makondés sont une population de langue bantoue d’Afrique australe, vivant principalement dans le sud-est de la Tanzanie et dans le nord du Mozambique. On les trouve également au Kenya et en petit nombre à Mayotte. Les Makonde du nord du Mozambique et du sud de la Tanzanie portaient des masques-casques appelés lipiko lors des cérémonies d’initiation des jeunes gens. Vu au musée de l’Homme :Ce masque est une partie d’un costume porté par les jeunes hommes lors de rituels initiatiques marquant le passage à l’âge adulte chez les Makondé. Cela ne vous aura pas échappé : il met en valeur le corps d’une femme enceinte.C’est un symbole de fécondité : le cercle formé de points gravés autour du nombril accentue cet aspect. Plus d’information sur : https://www.instagram.com/museedelhomme/p/CwKSG6lK8r4/

La Réunion : « Traces » de Christiane Fath

À découvrir au Banyan jusqu’au 1er mars 2025 Le Banyan – Centre d’art contemporain de La Cité des Arts de La Réunion s’associe à Documents d’artistes La Réunion pour présenter dans ses nouvelles project rooms, des œuvres récentes ou rarement exposées de Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small, ainsi que leurs portraits filmés réalisés grâce au soutien du Fonds Réunion des Talents. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les œuvres exposées réinventent les trajectoires familiales, emplissent les silences de la mémoire collective et tissent de nouveaux mythes. Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small y convoquent tour à tour la magie, le tragique et le merveilleux, proposant ainsi une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Christiane Fath explore les espaces géographiques liés aux migrations de sa famille ainsi qu’à ses propres déplacements. S’inspirant librement du mouvement Supports/Surfaces, elle construit une légende artistique en y intégrant des potentialités à la fois réelles et fictionnelles Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Christiane-Fath

Bornéo : Sculptures en bois et amulettes

Une amulette est un objet que l’on porte sur soi et auquel on accorde des vertus de protection ou qui porte chance. Les amulettes varient énormément selon le lieu, l’époque ou la religion. L’art dayak, issu de la riche culture des peuples indigènes de Bornéo, se caractérise par ses sculptures ornées de motifs complexes inspirés de la nature, éclatantes de couleurs vives. Ces œuvres, résultat d’un savoir-faire traditionnel, sont imprégnées de symbolisme culturel et servent souvent de support à la narration de mythes et d’histoires ancestrales. Loin d’adopter un style minimaliste ou monochromatique, l’art dayak célèbre la diversité et la profondeur de l’expression artistique à travers des pièces qui racontent l’interaction intime entre l’homme, la nature et le cosmos, reflétant ainsi l’esprit et les valeurs d’une civilisation riche en traditions et en croyances. Sur le plateau des collections d’Asie du Sud-Est au musée du Quai Branly. six sculptures y sont installées, de styles très différents, la plupart pourtant réalisée par des populations Ngagu ou apparentées, populations du Sud – Sud Est de Borneo, dans la partie indonésienne que constitue le Kalimantan. Après cette très rapide introduction, Nous conseillons : https://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_des_mondes/2016/10/sculpture-ngaju-ot-danum-dayak-borneo.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Dayak

Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste

Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste, joue un rôle important dans la vie des Timorais. Le tissu est utilisé non seulement comme élément de décoration, mais aussi pour confectionner des vêtements traditionnels masculins et féminins aux styles spécifiques. Le tais sert aussi à souhaiter la bienvenue aux nouveau-nés ainsi qu’à accompagner les cérémonies et festivals traditionnels. Le tais est également un moyen d’afficher son identité culturelle et sa classe sociale, car les couleurs et les motifs utilisés varient d’un groupe à l’autre. Enfin, il est utilisé comme objet de valeur, par exemple pour les dots ou pour renforcer les liens entre les familles. Fabriqué en coton teint naturellement à partir de plantes, le tais est traditionnellement tissé à la main à l’aide d’outils simples Les dessins et les motifs des tais varient considérablement d’une région à l’autre, mais ils comportent souvent des messages relatifs à la région et aux événements importants. Les dessins comprennent souvent des animaux tels que le crocodile, sur lequel repose la légende de la création de l’île. Des motifs géométriques, appelés kaif, sont également utilisés dans la plupart des tais1. Les styles de tais portés sur le corps sont différenciés selon le sexe : les hommes portent traditionnellement la crinière tais (ou « tissu de l’homme »), une seule grande enveloppe autour de la taille généralement terminée par des glands. Les femmes portent le tais feto (« tissu des femmes »), une forme de robe sans bretelles tissée en forme de tube. Un troisième type, le selendang, un tissu fin porté autour du cou, est devenu populaire ces dernières années.

« WAX », l’exposition qui colore l’hiver au musée de l’Homme

Un peu d’histoire : Au début du XIXe siècle, les révoltes et conflits qui secouent les Indes orientales néerlandaises, dont l’éprouvante guerre d’Aceh, combinée avec la crise du recrutement consécutive à l’indépendance de la Belgique poussent les Néerlandais à recruter des auxiliaires sur les côtes d’Afrique de l’Ouest où ils sont également installés. Ils recrutent, entre autres, des guerriers Ashantis en Côte-de-l’Or néerlandaise (actuel Ghana) pour les envoyer combattre à Sumatra et à Bornéo ; ces tirailleurs néerlandais reviennent au pays ou se font commerçants, emportant des batiks dans leurs malles À l’heure où le wax connaît une popularité sans précédent dans les sociétés occidentales, l’exposition donne à voir la richesse de ce tissu reconnaissable entre tous, mais dont l’histoire singulière est ignorée du grand public. Plus d’infos sur : https://www.paris.fr/evenements/wax-entre-heritage-et-reappropriation-77393

Les joyaux de Tanzanie : rubis,saphirs et tanzanite

La Tanzanie est pleine de surprises. Son sous-sol est rempli de gisements de pierres précieuses et semi-précieuses dans la zone d’Arusha. Généralement, l’exploitation est déléguée à des entreprises de dimensions modestes. Le commerce et la taille se trouvent fréquemment entre les mains de Tanzaniens d’origine indienne ou de ressortissants occidentaux résidant en Tanzanie. La tanzanite est un silicate de calcium et d’aluminium, qui provient de veines dans du gneiss. A l’état brut, elle se montre sous forme de prisme strié, à facettes multiples. Elle doit sa couleur bleue dominante à un élément chimique appelé le vanadium. La Tanzanie est également le site d’extraction d’autres gemmes telles que les rubis et les saphirs, ainsi que de semi-précieuses comme les grenats, tourmalines, chrysoprases et tsavorites. Tout comme la tanzanite, leur découverte remonte aux années 1960. Fabriquées par des artisans joailliers dans les mêmes ateliers que ceux qui créent la tanzanite, elles font également de beaux souvenirs à ramener d’un voyage en Tanzanie. Il est néanmoins important de souligner que la pratique de la joaillerie varie en fonction de la clientèle indienne ou occidentale. Plus d’infos par des « experts » :https://gem.agency/fr/gemstones/tanzanite/