TOURISMER-ASSO

Récipients à eau en varech aborigène de Tasmanie

Dans les collections ethnographiques des musées, les récipients à eau en algue (kelp) de lutruwita (Tasmanie) comptent parmi les objets les plus rares. Seuls deux exemplaires historiques bien documentés subsistent. Le British Museum en conserve un, qui lui fut donné en 1851 à l’issue de l’Exposition universelle de Londres. Un autre, plus ancien et que l’on croyait perdu, se trouvait autrefois dans la collection d’un naturaliste français ayant pris part à l’expédition d’Entrecasteaux, qui visita le sud de lutruwita au début des années 1790. Il a été localisé en 2019 au musée du quai Branly – Jacques Chirac, où il était mal identifié. Les informations techniques et culturelles dont ces deux récipients témoignent ont aujourd’hui une valeur inestimable pour les communautés aborigènes (palawa) de lutruwita. Cet article revient sur la recherche collaborative menée actuellement sur ces objets par les communautés aborigènes, en partenariat avec les scientifiques et les conservateurs de musées, dans le but de mieux comprendre les techniques, un temps disparues, que ces objets illustrent. Plus d’infos sur : https://journals.openedition.org/artefact/15252

Expo en ligne : L’art textile vibrant de Madagascar

Pays insulaire, Madagascar n’a jamais pour autant été isolé du reste du monde. L’île étant située dans l’océan Indien, au carrefour des routes commerciales, ses habitants entretiennent depuis longtemps des liens étroits avec l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Cela se manifeste particulièrement dans leurs arts textiles vibrants, qui incorporent continuellement de nouvelles fibres, teintures et décorations. Des commerçants indonésiens se sont installés sur l’île à partir de 300 de notre ère. Ils ont apporté avec eux des styles, des couleurs et des techniques textiles propres à l’Asie du Sud-Est. Pour découvrir les soieries des hautes-terres de Madagascar, visitez l’expérience virtuelle (en anglais) Born of the Indian Ocean sur Google Arts & Culture. https://www.rom.on.ca/fr/whats-on/exhibitions/nees-de-locean-indien

Australie: Les sculptures en argile de William Ricketts

Originaire de la région, William Rickett a été un homme particulier, un drôle de bonhomme hors-norme. Artiste et sculpteur de son temps, il était passionné par les cultures aborigènes, dont il partageait les valeurs et croyances. Il passa d’ailleurs le plus clair de sa vie à se rapprocher, puis à vivre avec les aborigènes Pitjantjatjara et Arrernte. Cela lui prit 10 années avant de se faire accepter comme l’un des leurs. C’est au travers de nombreux voyages dans le centre rouge qu’il se rapprocha de cette culture qui allait devenir le centre de son oeuvre. Il passa les dernières années de sa vie à vivre à Mount Dandenong, dans la forêt, à sculpter des visages aborigènes (et le sien, vous le remarquerez) qu’il disposait à travers la nature. 92 sculptures majeures en tout (en plus de celles, nombreuses et subtiles, dispersée ici et là), toutes faites d’argile de terre cuite au four à 1 200 degrés. Chacune d’elles représente un aspect de la vie, de la culture et des croyances aborigènes que Rickett cherchait à sublimer. Le 9 juin 2021, une violente tempête dans les monts Dandenong a causé d’importants dégâts au sanctuaire William Ricketts. De nombreux bâtiments et sculptures ont été endommagés par des arbres et des branches tombés. Parks Victoria continue de travailler sur un plan visant à sécuriser le site, mais cela va prendre plus de temps que sur d’autres sites en raison de l’ampleur des dégâts et de l’importance artistique et culturelle des sculptures. Il n’y a pas de date précise de réouverture du sanctuaire, mais cela devrait avoir lieu , nous l’epérons: ,en 2025 Plus d’infos : https://lagrandederoute.com/william-ricketts-sanctuary/ https://en.wikipedia.org/wiki/William_Ricketts

Une invitation au voyage

L’Atelier Desiles est une manufacture de rhum arrangé.Un atelier à taille humaine qui compose des recettes de rhum exclusives et singulières, dans le respect de la tradition familiale. Des tonalités généreuses, subtiles, qui puisent leur inspiration dans l’île de la Réunion, mariée à des produits venus de différents continents pour des combinaisons uniques et savoureuses. Son crédo ? Proposer un élixir aromatique qui se partage, se réserve et se savoure, et ouvrir les sens de ceux qui y goûtent. Retouvez toutes les créations de l’atelier sur : https://www.latelier-desiles.fr/linvitation-au-voyage Tiphaine Payrot Photographie

Le Verre recyclé soufflé sur bois d’Indonésie

Fabriqués artisanalement en Indonésie, ces verres soufflés utilisent du verre de bouteille de bières recyclées, ajoutant cette teinte verte aux objets.  Le mélange du verre recyclé fondue puis déposé sur un morceau de bois, donne un aspect à la fois rustique et moderne à ces récipients, très apprécié par de nombreux clients !  Le verre recyclé ajoute une dimension éco-responsable par rapport au verre soufflé classique que nous proposons déjà, et plus bien entendu de sa couleur spécifique.  Le verre recyclé est chauffé à très haute température, jusqu’à obtenir un matériau souple et malléable. Une fois sa forme obtenue, il est directement placé sur un morceau de bois, et fini de durcir dessus, pour garantir que la forme épousera parfaitement le support. Chaque pièce est donc absolument unique ! Si les produits vous tentent : https://www.awartisan.fr/rbb

Trésor naturel : le raphia de Madagascar

Raphia (les raphias, mot d’origine malgache attesté en 1652) est un genre de plantes de la famille des Arecaceae (les palmiers) que l’on rencontre dans les milieux marécageux et le long des fleuves. Plante monocarpique ou hapaxanthe (la tige meurt après la fructification mais les racines restent vivantes, émettant de nouveaux rejets), l’espèce Raphia farinifera originaire de Madagascar donne une fibre végétale provenant de ses feuilles qui, par extension, porte le nom de raphia. La fibre de raphia est appréciée pour sa résistance, sa flexibilité, et sa durabilité. Elle est relativement facile à teindre et peut être utilisée dans son état naturel ou après traitement pour améliorer certaines de ses propriétés. La fibre de raphia est également biodégradable, ce qui en fait un choix écologique pour de nombreux usages. Comme un trésor jalousement gardé, le raphia de Madagascar se cache au cœur de la nature préservée de l’île. Véritable Eden, ce jardin originel abrite une flore et une faune singulière, une biodiversité d’une richesse incroyable favorisée par l’insularité, le microclimat et le relief du pays… C’est lorsqu’ils sont sélectionnés parmi la végétation la plus reculée de l’île, dont l’accès nécessite parfois des heures de marche, à dos de charrette, ou de pirogue, que les arbres desquels est extrait le raphia naturel donnent les meilleures fibres. Quelques produits et plus d’infos sur : https://www.ibeliv.fr/pages/le-raphia-de-madagascar

A la découverte du poivre sauvage de Madagascar

Le voatsiperifery est un poivre sauvage de Madagascar, une épice endémique de l’île devenue populaire il y a une quinzaine d’années. Considéré comme un des meilleurs poivres au monde, il possède un goût d’une subtilité rarement égalée, plus de saveurs et de senteurs et moins de piquant que les autres poivres. Une fois séchées, les baies dégagent des arômes à la fois boisés, terreux et fruités ; fraîches, ses saveurs et senteurs sont encore plus équilibrées. Le voatsiperifery est l’illustration parfaite des services écosystémiques dits « culturels » que fournissent les forêts naturelles de Madagascar et leur biodiversité. Plus d’infos sur : https://www.cirad.fr/les-actualites-du-cirad/actualites/2024/voatsiperifery-poivre-sauvage-de-madagascar

Krishnâ Riboud, une collectionneuse d’exception

Le musée Guimet dans sa collection « Dossiers thématiques » propose un article très fourni sur Krihna Ribout : Krishnā Riboud, née Krishnā Roy, le 12 octobre 1926 à Dacca, en Inde et morte le 27 juin 2000 à Neuilly-sur-Seine, est une chercheuse et historienne franco-indienne, collectionneuse et spécialisée dans les arts décoratifs. Le dossier : https://www.guimet.fr/fr/krishna-riboud-une-chercheuse-dexception

Les tisanes de La Réunion : « Bien-être péi, à chacun son remède »

Après une belle randonnée dans l’île intense, la détente est au programme. Vous pouvez profiter de multiples soins de beauté et de relaxation dans un cadre d’exception. Pour votre bien-être, d’autres produits naturels sont également accessibles pendant votre séjour : les tisanes de La Réunion. Les forêts réunionnaises abritent 1708 espèces végétales dont 234 endémiques et 200 plantes médicinales. Parmi ces dernières, 16 plantes médicinales de l’île de La Réunion ont été inscrites à la pharmacopée française, le premier août 2013, une reconnaissance officielle des savoir-faire traditionnels et patrimoniaux en matière de plantes médicinales à La Réunion. Les principaux constituants sont : Retrouvez ici toutes vertus de ces produits : https://www.reunion.fr/decouvrez/gastronomie/les-tisanes-de-la-reunion/