Exposition à Munich : La Colonialisme dans les objets

L’exposition est en Allemagne, le périmètre du sujet traité est plus vaste que l’Océan Indien, mais le sujet nous interpelle: « Quand une œuvre d’art est-elle coloniale? » Il montre des témoignages historiques uniques tels que des sculptures, des peintures, des pièces moulées en bronze ou des peintures, qui ont été amenés à Munich pendant la période coloniale et sont maintenant souvent considérés comme des chefs-d’œuvre. Il documente comment ces choses se trouvaient dans les régions coloniales dominées par l’Europe du Cameroun, de la Tanzanie, du Nigéria, de la Namibie, de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, de la Nouvelle-Guinée, des Philippines et des Samoa, achetées, échangées ou acceptées comme cadeaux. L’exposition libère la violence, le racisme et la tentative de déplacer les cultures colonisées. Parce que tout cela est allé de pair avec l’appropriation coloniale.
Le travail de la corne de zébu à Madagascar

Objet de rituel et symbole royal de puissance et de prospérité, la corne de zébu sert à produire une multitude d’objets : bijoux, peignes, talismans et pendentifs, couteaux, couverts et coupelles ne sont que quelques exemples de son utilité ! Le zébu, cousin proche de la vache, est un symbole encore plus fort que le lémurien pour le peuple malgache, offrant une grande variété d’usages aux habitants de l’île. Sa silhouette, reconnaissable par ses grandes cornes et sa bosse, fait partie intégrante du paysage malgache, en particulier dans les régions rurales. Le zébu est une ressource vitale pour les populations locales : il fournit du lait, de la viande, de la force pour le travail agricole, mais également des cornes, soigneusement récupérées et transformées. Le 15 juillet dernier , le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a inauguré la première centrale d’achat de cornes de zébu à Imerintsiatosika. Cette initiative vise à répondre aux besoins des artisans cornetiers de la région Itasy en leur fournissant des cornes de zébu de qualité à des prix abordables, en accord avec l’un des axes prioritaires du ministère concernant l’accès aux matières premières. D’autres centrales d’achat – de cornes de zébu ou autres matériaux comme le cuir ou le bois – verront le jour dans les prochains mois en fonction des besoins locaux identifiés. Elles constitueront autant d’étapes sur cet axe touristique de 220 km, rebaptisé pour la circonstance « route de l’Artisanat ». Plus d’infos https://raffiacreation.com/le-travail-de-la-corne-de-zebu-de-madagascar
Art Indien : La Galerie Indian Heritage

Créée en 2006 par Frédéric Rond (expert CNE), Indian Heritage est une galerie spécialisée dans l’art indien et himalayen. Situé à St Germain des Prés (Paris), il propose un large choix de pièces primitives et classiques avec un focus sur les masques himalayens. N’hésitez pas à les contacter si vous souhaitez vendre certains objets de vos collections. Plus d’informations : indian,inde,himalaya,art,antique,mask,masque,primitif,primitive,nepal,tibet
La Vannerie du Vacoa à La Réunion

La tresse du vacoa à La Réunion est un savoir-faire qui emprunte ses caractéristiques à différentesaires culturelles (française, africaine, malgache, comorienne et asiatique, entre autres). L’activité se réalise à partir de la feuille séchée du Pandanus utilis Bory par une technique decroisement des brins, plus ou moins fins selon les objets à produire. Cette pratique nécessite desoutils spécifiques peu complexes (couteau, aiguille, …).La tresse du vacoa est apparue et se maintient à La Réunion dans le cadre d’une économie deplantation, puis et aujourd’hui rurale. Elle sert à la fabrication principale de contenants et diversaccessoires utilitaires (sacs, ballots, paniers, nattes, …). Plus d’infos :https://www.culture.gouv.fr/Media/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Files/Fiches-inventaire-du-PCI/La-vannerie-du-vacoa-a-la-Reunion-La-tresse-vacoa&ved=2ahUKEwjg3djOipuLAxXCTKQEHcF5JCQQFnoECBcQAw&usg=AOvVaw0ImBB_-nnj2AUZ75lt-IgV Credit photo : https://www.reunionest.fr/sejours-individuels/autour-du-vacoa/
Al Talli : L’Art Ancestral de la Broderie Émiratie en quête de survie face à la modernité

Reconnu en 2022 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le Talli est un artisanat traditionnel emblématique des Émirats arabes unis. Particulièrement apprécié à l’approche des fêtes religieuses, telles que l’Aïd, et durant la saison estivale des mariages, le Talli, également désigné sous le nom d’Alseen, est confectionné en tressant six fils de coton autour d’un fil d’argent central. Ces fils s’entrelacent pour créer des motifs colorés évoquant la vie dans le désert et en mer. Cet art exigeant se transmet de manière informelle, de mère en fille, ainsi que de façon formelle à travers des cours et ateliers offerts dans les écoles, universités et centres dédiés à la préservation du patrimoine. Le Talli est également mis en avant lors de festivals, d’événements culturels et de concours. Les sessions de tressage, organisées dans les foyers ou les quartiers résidentiels, ont une dimension sociale significative, favorisant les interactions et le partage de savoir-faire. Ces rassemblements constituent également un cadre propice à la transmission orale du patrimoine immatériel, incluant contes, proverbes et récits populaires. Lire l’article sur : www.francetvinfo.fr/culture/mode/aux-emirats-des-femmes-perpetuent-l-art-du-talli-une-broderie-traditionnelle-menacee-de-disparition_6460829.html
Technique d’impression Océan Indien : S’initier au Batik à Paris

Le batik est une technique de teinture sur tissu qui est utilisée dans plusieurs pays, principalement en Asie du Sud-Est, mais aussi dans d’autres régions du monde. Voici quelques-uns des pays de l’Ocean Indien où le batik est particulièrement populaire : Batik : Cette technique consiste à appliquer de la cire sur le tissu pour créer des motifs avant de le teindre. Une fois la teinture appliquée, la cire est retirée, laissant apparaître les motifs. Le batik est utilisé pour créer des vêtements, des foulards, des accessoires et des décorations. Maintenant que vous savez tout, un peu de pratique : Expérimentez la technique d’impression javanaise du batik et créez 2 œuvres en papier avec Florence, artisan designer textile et papier Plus d’infos : https://wecandoo.fr/atelier/paris-florence-initiation-papier-batik
Le combat entre les démons Sunda et Upasunda

Œuvre exposée actuellement au Musée Guimet – Place d’Iéna Il s’agit d’un épisode du Mahabharata, la grande épopée indienne, dont Vishnu sous les traits de Krishna, est l’un des héros. De part et d’autre d’un arbre de forme ogivale, les deux asura (démons) Sunda et Upasunda se disputent la possession de l’apsara Tilottama créée par les dieux pour engendrer la guerre entre les deux frères et rétablir la paix sur terre. Ce conflit se déroule sous le regard d’ascètes. Les images en relief, très vivantes, s’opposent dans l’art khmer aux statues de culte plus hiératiques et impersonnelles. L’exactitude dans le rendu de la nature, la perfection de l’exécution, l’imagination, mêlant de gracieuses figures aux décors végétaux luxuriants, définissent le style de Banteay Srei. Il s’agit ici des premières scènes narratives bien conservées qui infléchiront l’ornementation des monuments khmers. Plus d’information et visite : https://www.guimet.fr/fr/nos-collections/asie-du-sud-est/le-combat-entre-les-demons-sunda-et-upasunda
Récipients à eau en varech aborigène de Tasmanie

Dans les collections ethnographiques des musées, les récipients à eau en algue (kelp) de lutruwita (Tasmanie) comptent parmi les objets les plus rares. Seuls deux exemplaires historiques bien documentés subsistent. Le British Museum en conserve un, qui lui fut donné en 1851 à l’issue de l’Exposition universelle de Londres. Un autre, plus ancien et que l’on croyait perdu, se trouvait autrefois dans la collection d’un naturaliste français ayant pris part à l’expédition d’Entrecasteaux, qui visita le sud de lutruwita au début des années 1790. Il a été localisé en 2019 au musée du quai Branly – Jacques Chirac, où il était mal identifié. Les informations techniques et culturelles dont ces deux récipients témoignent ont aujourd’hui une valeur inestimable pour les communautés aborigènes (palawa) de lutruwita. Cet article revient sur la recherche collaborative menée actuellement sur ces objets par les communautés aborigènes, en partenariat avec les scientifiques et les conservateurs de musées, dans le but de mieux comprendre les techniques, un temps disparues, que ces objets illustrent. Plus d’infos sur : https://journals.openedition.org/artefact/15252
Les artisans malgaches du travail du bois de la communauté des Zafimaniry

La sculpture Zafimaniry est un chef d’œuvre hors paire; proclamé en 2003 par l’UNESCO comme patrimoine culturel de l’humanité.
Expo en ligne : L’art textile vibrant de Madagascar

Pays insulaire, Madagascar n’a jamais pour autant été isolé du reste du monde. L’île étant située dans l’océan Indien, au carrefour des routes commerciales, ses habitants entretiennent depuis longtemps des liens étroits avec l’Asie, l’Afrique et l’Europe. Cela se manifeste particulièrement dans leurs arts textiles vibrants, qui incorporent continuellement de nouvelles fibres, teintures et décorations. Des commerçants indonésiens se sont installés sur l’île à partir de 300 de notre ère. Ils ont apporté avec eux des styles, des couleurs et des techniques textiles propres à l’Asie du Sud-Est. Pour découvrir les soieries des hautes-terres de Madagascar, visitez l’expérience virtuelle (en anglais) Born of the Indian Ocean sur Google Arts & Culture. https://www.rom.on.ca/fr/whats-on/exhibitions/nees-de-locean-indien