Le Xeedho, premier patrimoine immatériel de Djibouti inscrit à l’UNESCO

Le Xeedho, plat traditionnel somali offert lors des mariages, est devenu le premier élément du patrimoine culturel immatériel de Djibouti inscrit sur la liste de l’UNESCO. Cette reconnaissance, annoncée le 5 décembre 2023, marque une étape majeure dans la valorisation de la culture djiboutienne. Symbole de solidarité familiale, le Xeedho est menacé par la disparition progressive des savoir-faire traditionnels. Consciente de cet enjeu, Djibouti a lancé des initiatives de transmission et de sensibilisation, soutenues par l’UNESCO, notamment la formation de jeunes filles et d’enseignants. L’inscription du Xeedho célèbre non seulement un héritage national, mais contribue aussi à la promotion de la diversité culturelle et de la paix entre les peuples. Lire plus : https://www.unesco.org/fr/articles/le-xeedho-premier-tresor-culturel-immateriel-de-la-republique-de-djibouti-etre-inscrit-sur-la-liste
Le Dhoni : le bateau traditionnel des Maldives

Le dhoni traditionnel figure parmi les plus anciens bateaux marins identifiés aux Maldives. L’origine du terme remonte au kannada / télougou Doni, qui est très similaire au dōnī signifiant « yacht » en persan[2]. En tamoul, le terme pour un petit bateau est ‘doni’, tandis qu’en kannada et konkani, c’est ‘doni’. En malayalam, un petit bateau est appelé ‘tuoni’. L’apparence du vaisseau rappelle une ressemblance avec le dhow traditionnel arabe, également connu sous le nom de boutre. Cette analogie suggère des interactions entre les Arabes et les habitants de l’Asie (les Konkanis à Goa ainsi que d’autres cités maritimes de la région du Konkan et du sud-ouest de l’Inde). Les dhonis étaient traditionnellement fabriqués à la main, avec du bois de cocotier d’abord puis d’autres bois importés d’Asie continentale. Les dhonis étaient construits sans plans, le maître charpentier donnant des instructions directement aux menuisiers. Le site principal pour la construction des dhonis se trouve à Alifushi, dans l’atoll de Raa. La construction de dhoni est un artisanat traditionnel aux Maldives, et les jeunes apprentis sont formés par des artisans qualifiés. Les bateaux fabriqués à partir de bois prennent 60 jours à construire. La description apportée par François Edmond Pâris ( Essai sur la construction navales des peuples extra européens en 1841) est un témoignage précis, où il détaille par exemple les différences entre les dhônis observés sur la côte de Coromandel et les dhônis observés sur la côte de Ceylan, dotés d’un balancier. Ces textes sont accompagnés de plans et de représentations, qui servirent par la suite de référence pour la réalisation de maquettes, aujourd’hui conservées au Musée de la Marine à Paris
Artisanat mauricien : des experts de la diversité culturelle

L’artisanat mauricien est très varié. Le recyclage et la valorisation font depuis longtemps partie de la culture artistique, et les artisans mettent leur savoir-faire à profit pour créer des objets aussi variés que des meubles de récupération ou du bois flotté. Les objets en céramique, en bambou, en textile et en noix de coco sont tous utilisés pour produire des articles ménagers, des vêtements, des bijoux et des souvenirs, et les compétences en vannerie sont transmises de génération en génération, en utilisant des feuilles de vacoas, de canne à sucre, de bambou et d’aloès qui poussent sur l’île.Un artisanat plus récent est le modélisme naval, où les artisans créent des répliques miniatures détaillées de navires à partir de plans originaux. Le meilleur endroit pour dénicher de l’artisanat local est l’un des marchés. Le Grand Bazar de Port-Louis est ouvert tous les jours de la semaine et le samedi matin, le Marché Central de Mahébourg est ouvert le lundi, le Bazar de Grand Baie du lundi au samedi et le Marché aux Vêtements de Quatres Bornes est ouvert les jeudis et dimanches. Plus d’infos sur : https://lemandalamoris.com/lartisanat-mauricien-une-plongee-dans-lheritage-culturel-de-lile/
Discovering Kantha: A Textile Treasure from Bangladesh

Le Kantha, bien plus qu’un simple artisanat textile, est une tradition ancestrale originaire du Bengale – une région aujourd’hui partagée entre l’Inde et le Bangladesh. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, est à la fois un art de la récupération et une forme d’expression culturelle unique. Une tradition née de la simplicité et de l’ingéniosité Le mot Kantha signifie « chiffon » en sanskrit. Cette technique est née de la réutilisation de vieux tissus, notamment de saris usés, que les femmes superposaient en plusieurs couches (jusqu’à 6), puis brodaient à la main avec un point simple, le point avant. Ce geste humble donnait naissance à des couvertures, des nappes ou des vêtements d’une beauté touchante. Un art narratif : le Nakshi Kantha Au-delà de l’utilité, le Kantha est aussi un langage. Le Nakshi Kantha, forme plus artistique et figurative, permettait aux femmes d’exprimer leurs émotions, de raconter des histoires personnelles, voire de documenter leur quotidien. Chaque fil, chaque motif, chaque couleur a sa signification. Une broderie Kantha est souvent bien plus qu’un objet : c’est un fragment de vie, un témoignage culturel. Une tradition vivante et engagée Aujourd’hui, le Kantha continue d’évoluer. Il est devenu un élément prisé de la mode éthique et de la décoration intérieure. Des vêtements, coussins, sacs ou plaids Kantha s’inscrivent dans une esthétique bohème, durable et artisanale. Mais surtout, ce savoir-faire joue un rôle social essentiel : il permet à de nombreuses femmes au Bangladesh d’accéder à une indépendance économique. Dans la région de Sylhet, notamment, des coopératives soutiennent activement cette filière. Où trouver du Kantha en France ou en Europe ? Il est possible de se procurer des pièces authentiques de Kantha en France et en Europe via des boutiques de commerce équitable, les marchés d’artisanat ou salons éthiques … Honorer le fil de la mémoire Le Kantha n’est pas seulement un art textile. C’est un héritage vivant, un fil qui relie les femmes, les familles et les cultures. En choisissant une pièce Kantha, vous achetez plus qu’un objet : vous soutenez des mains, des récits, une dignité. Et vous participez à la préservation d’un trésor du patrimoine mondial.
Discovering Meerut Scissors – Heritage, Craftsmanship and Recycling

Découvrez un trésor artisanal unique ! Envie d’un voyage hors des sentiers battus ? Partez à la rencontre des artisans de Meerut, en Inde, où chaque paire de ciseaux raconte une histoire de savoir-faire, de recyclage et d’héritage vivant depuis le XVIIe siècle. Lire l’article complet : https://tourismer.io/crafting-a-legacy-the-scissors-of-meerut-a-responsible-travelers-discovery/
The importance of beadwork in South Africa

Le perlage, un artisanat pratiqué par les femmes des peuples autochtones d’Afrique australe, s’est développé et a prospéré au contact de peuples venus d’ailleurs . De grandes quantités de perles de verre ont été importées d’Europe aux XIXe et XXe siècles et ont servi à fabriquer des objets uniques à la région. A titre d’exemple , nous citerons Le collectif Ubuhle (qui signifie beauté en zoulou) incite les femmes d’Afrique du Sud à atteindre une indépendance financière depuis 1999 en créant des œuvres d’art contemporain à partir de techniques traditionnelles. La broderie aux perles de verre est en effet un savoir-faire bien ancré dans les cultures Xhosas et Zoulous, initialement utilisé pour le vêtement et avec un code couleur précis qui indiquait l’âge, le statut, et l’occupation du porteur. Si ces codes ne sont désormais plus utilisés dans leurs créations, les artistes utilisent ce savoir ancestral pour faire parler leurs propres rêves, ambitions, et spiritualités. Chaque pièce demande plusieurs mois de travail et de nombreuses œuvres du collectif Ubuhle se retrouvent aujourd’hui dans les collections permanentes de musées sud-africains ainsi qu’américains. Plus d’informations : https://www.artforbreakfast.com/femmes-artistes/collectif-ubuhle-astrid-dahle-et-christina-bryer-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes-a-la-librairie-des-arts/ et sur le blog : https://zoesfr.wordpress.com/2022/10/22/afrique-du-sud-ubuhle-perles-brodees-de-zondile-zondo-de-zandile-ntombephi-et-thando-ntobela-nos-murs-couverts-de-perles/
Evans Mbugua: Reconstructed Identities, Shards of a Plural World

Né à Nairobi, au Kenya, l’artiste visuel Evans Mbugua présente son exposition « Identités reconstruites » du 28 mars au 10 mai 2025 à la Galerie La La Lande. Installé à Paris, Mbugua s’impose par une œuvre vibrante, entre pop art, graphisme et pointillisme, dans laquelle il explore avec sensibilité les notions d’identité, de mémoire et de diversité. Ses portraits, inspirés de rencontres marquantes, se présentent comme des vitraux contemporains éclatants de lumière et de symboles. Collaborateur de la maison Chaumet pour la collection Trésors d’Afrique, il développe ici une démarche radicale et poétique : détruire pour reconstruire, recoudre ses œuvres à l’agrafe comme un acte de réparation face aux forces qui fragmentent les identités. Il en résulte un écosystème visuel régénéré, où l’espoir renaît de l’éclat. Information sur : https://www.lalalande.art/exhibitions/35-identites-recontruites-evans-mbugua/overview/
Thandiwe Muriu au Musée de l’Homme : le WAX comme identité visuelle et culturelle

L’artiste kényane Thandiwe Muriu expose ses œuvres au Musée de l’Homme du 5 février au 7 septembre 2025, dans l’exposition « Quand le WAX habille le musée ». Connue pour sa série photographique Camo, Muriu explore les thèmes de l’identité, de la beauté et de l’héritage africain à travers des portraits saisissants où les modèles se fondent dans des décors en wax éclatants. Avec une esthétique à la fois audacieuse et symbolique, elle redéfinit les codes de la photographie contemporaine africaine tout en rendant hommage à la culture visuelle de son continent. Plus d’information : https://www.museedelhomme.fr/fr/exposition/wax
Malaisie : la Céramique peranakan

Les Peranakans sont réputés pour leur vaisselle en porcelaine décorée de motifs peints à la main, comme des phénix et des pivoines. Les phénix symbolisent la féminité, le mariage et l’élégance, tandis que les pivoines, avec leur beauté florale, incarnent la signification de l’honneur et de la vertu. Les objets domestiques courants comme les lunch boxes, les assiettes, les bols, les cuillères, les baguettes, les théières et plus encore étaient merveilleusement ornés de couleurs pastel. Ces motifs reflètent une sorte d’expression individuelle culturelle et illustrent la manière dont les Peranakan envisageaient la vie – pleine de vitalité. Quelques familles extrêmement fortunées ont aussi personnalisé leur service de table en y ajoutant des marques distinctes, des noms et prénoms peints. En accord avec sa culture et son patrimoine, la cuisine peranakan est riche et regorge de saveurs complexes, généralement aromatiques et épicées, avec des ingrédients qui témoignent de ses origines hybrides. Les gâteaux et les biscuits aux ingrédients aromatiques tels que le sucre de palme, la noix de coco et le pandan sont très prisés par les Singapouriens. Ces douceurs font un excellent goûter ou dessert. Source : https://www.asiakingtravel.fr/blog/meilleurs-souvenirs-en-malaisie.html
Le Tanjak : bien plus qu’une coiffe, un symbole d’honneur

Saviez-vous que cette élégante coiffe traditionnelle malaise, portée dans la pratique du Silat Seni Gayong, incarne à la fois l’héritage, la discipline et la noblesse ? 🔍 Dans son récent article, Silat Seni Gayong France nous invite à découvrir l’histoire fascinante du Tanjak, ses origines, ses significations symboliques et sa place centrale dans la culture martiale du Silat. 📖 À lire ICI