Madagascar is showcased at the Metropolitan Museum of Art

Une nouvelle installation donne à découvrir une sculpture sur bois de couple Sakalava datant du 17e siècle et le majestueux « Lamba mpanjaka », créé en 1998 par le maître tisserand Martin Rakotoarimanana. Création contemporaine qui représente le renouveau d’une tradition textile précoloniale développée par les tisserands des hauts plateaux, puisque le tissage était longtemps considéré comme une vocation féminine. Plus d’infos : https://newsmada.com/2025/03/25/art-contemporain-madagascar-sillustre-au-metropolitan-museum-of-art/ Repères : Joël Andrianomearisoa est un artiste contemporain malgache, né le 6 juillet 1977, à Antananarivo, Madagascar. Il vit et travaille principalement entre Antananarivo et Paris.
À la Découverte des Pierres Précieuses de l’Océan Indien en France

En France, plusieurs salons et expositions dédiés aux minéraux, gemmes et fossiles offrent une occasion unique d’explorer et d’acquérir des pierres précieuses issues des pays de l’Océan Indien. Que ce soit l’aigue-marine du Mozambique, les saphirs de Madagascar, les tanzanites de Tanzanie ou encore les émeraudes du Pakistan, ces événements rassemblent des collectionneurs, bijoutiers et passionnés venus du monde entier. Des salons incontournables comme Mineral & Gem à Sainte-Marie-aux-Mines, Minéral Expo Paris, ou encore les nombreuses bourses aux minéraux organisées à travers le pays permettent de découvrir ces trésors naturels, directement auprès des exposants et experts. Une opportunité précieuse pour enrichir sa collection ou simplement s’émerveiller devant la diversité des gemmes du monde.
Oman : Wadi Dawkah, la vallée de l’encens

20-23 Mars Au cœur de l’ancienne route de l’encens se trouve la plus grande forêt de Boswellia sacra au monde, le Wadi Dawkah, sanctuarisé depuis son classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000. Ce site est l’un des témoignages vivants de l’époque où la région du Dhofar à Oman était un carrefour stratégique pour cette précieuse résine qui a joué un rôle central dans le développement des civilisations, des routes maritimes, du commerce international et, bien sûr, dans l’histoire de la parfumerie. À l’aube d’un nouveau voyage pour cette matière à parfums, cette exposition vous propose de plonger dans cette vallée de 1500 hectares abritant près de 5000 arbres à encens, l’un des trésors naturels les plus précieux d’Oman. Vous serez initié à toutes les subtilités de la culture millénaire de cet « or du désert » et y découvrirez le projet d’envergure lancé par Amouage devenu maître dans l’art de travailler la matière première, de la récolte des larmes d’encens jusqu’à l’obtention de l’essence. L’exposition est accessible à tous les visiteurs disposant d’un billet pour la Paris Perfume Week.
Au Fil de l’Or : L’Inde, Carrefour de l’Art Textile Doré

Métal noble et symbole de richesse, l’or fascine depuis 7000 ans et s’invite très tôt dans l’art du textile. Dès le Ve millénaire av. J.-C., il orne les étoffes de prestige réservées aux élites. L’exposition retrace cette histoire millénaire, mettant en lumière les savoir-faire des Romains, Byzantins, Perses, Chinois et musulmans, qui ont perfectionné les techniques d’entrelacement de l’or avec la soie et le lin. Un rôle central est attribué à l’Inde, véritable carrefour de ces traditions. Ses soieries tissées d’or, prisées en Asie comme en Europe, témoignent de la maîtrise exceptionnelle des artisans indiens. De là, ces étoffes luxueuses voyagent vers l’Indonésie, le Moyen-Orient et jusqu’au Japon, où elles influencent les somptueux kimonos de l’ère Edo. Entre découverte scientifique et émerveillement artistique, cette exposition dévoile la richesse des costumes ornés d’or, du Maghreb à l’Extrême-Orient, avec un parcours ponctué par les créations flamboyantes de Guo Pei, héritière contemporaine de cet art ancestral. Information et réservation ici : https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/expositions/details-de-levenement/e/au-fil-de-lor
La broderie indienne, un savoir-faire ancestral à découvrir en France

La broderie indienne est l’une des traditions textiles les plus précieuses et emblématiques de l’Inde. Ce savoir-faire artisanal, qui consiste à orner les tissus à l’aide d’aiguilles et de fils colorés, reflète la richesse et la diversité du patrimoine textile du pays. Chaque région possède ses propres techniques de broderie, caractérisées par des motifs, des couleurs et des points uniques, offrant ainsi un aperçu fascinant de la culture indienne. En France, il est possible de retrouver cette élégance artisanale dans plusieurs boutiques spécialisées. À Paris, le quartier de La Chapelle est un véritable lieu de référence pour les amateurs de broderie indienne. Ce quartier regorge de magasins proposant des vêtements brodés à la main, des saris, des kurtas et des tissus ornés de motifs traditionnels. Que ce soit pour enrichir une garde-robe ou pour découvrir un savoir-faire ancestral, ces boutiques permettent de voyager à travers l’Inde sans quitter la capitale.
Le Sri Lanka, le paradis des joailliers

Le Sri Lanka, autrefois connu sous le nom de Ceylan, est réputé à l’échelle mondiale pour ses ressources minérales. Cette vaste île située au sud de l’Inde et bordée par l’océan Indien abrite une multitude phénoménale de pierres colorées. Des exploitations minières aux marchés de bijoux, sans oublier les ateliers spécialisés dans la taille et le traitement, le pays figure parmi les principaux producteurs de gemmes à l’échelle internationale. Un véritable paradis sur terre pour les joailliers et gemmologues du monde entier ! Le Sri Lanka a été désigné par le nom de « Rathna Deepa » pendant des centaines d’années, terme qui se traduit par « l’île aux pierres précieuses ». C’est juste un parmi les nombreux noms que le Sri Lanka a portés à travers les âges. L’un autre était « Serendip », d’où dérive le terme « sérendipité », qui signifie une chance inespérée, étant donné que l’île était réputée être si belle qu’on pouvait trouver des paysages extraordinaires partout où l’on regardait. Au fil de son histoire, le Sri Lanka a toujours été reconnu pour sa richesse en pierres précieuses. On dit que la reine de Saba aurait reçu un somptueux rubis de Ceylan offert par le roi Salomon. Marco Polo a mentionné que d’incroyables gemmes, y compris des saphirs bleus, seraient extraites du sol de Ceylan. D’autres pierres précieuses et quartz tels que le rubis rouge, l’œil-de-tigre, les alexandrites, les tourmalines, les zircons, les grenats, l’améthyste et la topaze contribuent à la renommée de cette île1. Ratnapura, qui se traduit par « la ville des pierres précieuses » en sri lankais est le site le plus exploité. La ville, capitale de la Province de Sabaragamuwa se situe à 100 km au sud-est de Colombo dans les collines verdoyantes du sud-ouest . Source : wikipedia Quelques références pour aller plus loin : https://www.gemselect-france.com/french/other-info/gemstones-from-sri-lanka.php?srsltid=AfmBOopRbTn8e2_qsU9J1mZjU1kFYidEJloDygVGapuyrnUYXt-YbHcR https://serielimitee.lesechos.fr/horlogerie-joaillerie/joaillerie/maison-avani-le-joaillier-des-plus-belles-pierres-du-sri-lanka-2029433
Le cacao en Tanzanie : une palette d’arômes exceptionnelle!

La Tanzanie est un petit producteur de cacao qui abrite environ 25 000 petits producteurs. Ces fèves sont rares mais très recherchées pour leurs qualités uniques. Le cacao de Tanzanie est idéale pour un chocolat fort en cacao. De plus, elles offrent une belle puissance aromatique et une palette d’arômes exceptionnelle. Dans la vallée de Kilombero, en Tanzanie, ce cacao corsé révèle des arômes intenses de fruits noirs, de cerises et de prunes, avec des notes florales surprenantes. Les colons allemands ont été les premiers à apporter du cacao amazonien en Tanzanie à la fin des années 1800 lorsqu’ils ont établi un grand domaine dans les montagnes d’Usumbara. Quelques années plus tard, ces souches ont été introduites dans certaines parties de Morogoro. D’autres génétiques du Ghana et du Nigeria ont ensuite été introduites, ainsi que des Criollos d’Indonésie. Même si les écosystèmes et le climat de la Tanzanie sont différents des paysages de la forêt tropicale où le cacao pousse naturellement, le cacao s’est adapté et a prospéré dans ces conditions. Aujourd’hui, environ 80% de la production du pays provient de la région de Mbeya à proximité du lac Nyasa. Ce cacao provient d’agriculteurs de la région de la vallée de Kilombero qui transforment leur cacao individuellement. La plupart des petits agriculteurs cultivent du cacao dans leurs exploitations, ainsi que des bananiers et d’autres cultures commerciales. Le cacao est cultivé de manière traditionnelle, principalement sans aucun pesticide. Quelques infos complémentaires sur la culture actuellement ? https://plaqchocolat.com/blogs/culture-plaq/la-feve-de-cacao-kamili-de-tanzanie?srsltid=AfmBOoro1tfEOuifL2fLT8 Pour déguster ? la fève : https://shouka-chamonix.fr/produits/feves-de-cacao-crues-tanzanie/ le chocolat :https://lestorrefacteurs.cafe/produit/le-comptoir-du-cacao-la-tablette-pure-origine-chocolat-de-tanzanie/
The Kebaya: Elegance and Cultural Heritage in Southeast Asia

La kebaya est une blouse traditionnelle dont les origines remontent à l’Empire Majapahit en Indonésie. Elle est portée par les femmes en Indonésie, Brunei, Malaisie et par les Malais de Singapour, généralement associée à un kain en batik, un sarong ou un songket, reflétant ainsi le riche patrimoine textile de la région. Au fil du temps, la kebaya est devenue bien plus qu’un simple vêtement : elle symbolise l’élégance, la grâce et l’identité culturelle des femmes d’Asie du Sud-Est. Chaque pays et communauté a su adapter la kebaya à ses traditions locales, en variant les tissus, les broderies et les motifs pour refléter son propre héritage. Portée lors d’événements officiels, de cérémonies traditionnelles ou même dans la vie quotidienne, elle reste un élément incontournable du patrimoine vestimentaire de la région. Aujourd’hui, la kebaya fait l’objet de campagnes de reconnaissance auprès de l’UNESCO pour être inscrite au patrimoine culturel immatériel, affirmant ainsi son importance historique et culturelle. Alliant tradition et modernité, la kebaya continue d’évoluer, inspirant les créateurs de mode tout en préservant son essence authentique. Elle demeure un témoignage vivant du savoir-faire artisanal et de l’héritage multiculturel de l’Asie du Sud-Est.
La Réunion : Exposition Papirklip de Térésa Small à Saint Denis

L’exposition présente des oeuvres récentes ou rarement exposées de Térésa Small, Christiane Fath et Migline Paroumanou. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les oeuvres réinventent les trajectoires familiales et tissent de nouveaux mythes. Les artistes explorent la magie, le tragique et le merveilleux, offrant une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Les oeuvres brodées de Térésa Small s’inspirent des contes, de l’opéra et de la poésie, convoquant l’imaginaire de l’enfance dans ses dimensions magiques et tragiques. Térésa Small, plasticienne et brodeuse, crée des oeuvres textiles qui font appel au sensible et à l’indicible, avec des influences géographiques variées. L’exposition est accessible gratuitement du mardi au samedi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sauf les dimanches, jours fériés, et lors de certaines privatisations. Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Teresa-Small-1344
Musée de l’Homme: Tanzanie et culture Makondé.

La société Makondé se caractérise par des rites initiatiques de passage donnant lieu à d’importantes cérémonies au cours desquelles se déroulent des danses en présence de musiciens. Ces célébrations se font avec des masques d’ancêtres mapico et tambours, cornes d’antilopes, clochettes, calebasses, poupées articulées… Ces sculptures anciennes sont de natures rituelles et évoquent le mythe fondateur de la sculpture qui s’anime et devient la première femme et représentent des ancêtres. Les Makondés sont une population de langue bantoue d’Afrique australe, vivant principalement dans le sud-est de la Tanzanie et dans le nord du Mozambique. On les trouve également au Kenya et en petit nombre à Mayotte. Les Makonde du nord du Mozambique et du sud de la Tanzanie portaient des masques-casques appelés lipiko lors des cérémonies d’initiation des jeunes gens. Vu au musée de l’Homme :Ce masque est une partie d’un costume porté par les jeunes hommes lors de rituels initiatiques marquant le passage à l’âge adulte chez les Makondé. Cela ne vous aura pas échappé : il met en valeur le corps d’une femme enceinte.C’est un symbole de fécondité : le cercle formé de points gravés autour du nombril accentue cet aspect. Plus d’information sur : https://www.instagram.com/museedelhomme/p/CwKSG6lK8r4/