Discovering Kantha: A Textile Treasure from Bangladesh

Le Kantha, bien plus qu’un simple artisanat textile, est une tradition ancestrale originaire du Bengale – une région aujourd’hui partagée entre l’Inde et le Bangladesh. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, est à la fois un art de la récupération et une forme d’expression culturelle unique. Une tradition née de la simplicité et de l’ingéniosité Le mot Kantha signifie « chiffon » en sanskrit. Cette technique est née de la réutilisation de vieux tissus, notamment de saris usés, que les femmes superposaient en plusieurs couches (jusqu’à 6), puis brodaient à la main avec un point simple, le point avant. Ce geste humble donnait naissance à des couvertures, des nappes ou des vêtements d’une beauté touchante. Un art narratif : le Nakshi Kantha Au-delà de l’utilité, le Kantha est aussi un langage. Le Nakshi Kantha, forme plus artistique et figurative, permettait aux femmes d’exprimer leurs émotions, de raconter des histoires personnelles, voire de documenter leur quotidien. Chaque fil, chaque motif, chaque couleur a sa signification. Une broderie Kantha est souvent bien plus qu’un objet : c’est un fragment de vie, un témoignage culturel. Une tradition vivante et engagée Aujourd’hui, le Kantha continue d’évoluer. Il est devenu un élément prisé de la mode éthique et de la décoration intérieure. Des vêtements, coussins, sacs ou plaids Kantha s’inscrivent dans une esthétique bohème, durable et artisanale. Mais surtout, ce savoir-faire joue un rôle social essentiel : il permet à de nombreuses femmes au Bangladesh d’accéder à une indépendance économique. Dans la région de Sylhet, notamment, des coopératives soutiennent activement cette filière. Où trouver du Kantha en France ou en Europe ? Il est possible de se procurer des pièces authentiques de Kantha en France et en Europe via des boutiques de commerce équitable, les marchés d’artisanat ou salons éthiques … Honorer le fil de la mémoire Le Kantha n’est pas seulement un art textile. C’est un héritage vivant, un fil qui relie les femmes, les familles et les cultures. En choisissant une pièce Kantha, vous achetez plus qu’un objet : vous soutenez des mains, des récits, une dignité. Et vous participez à la préservation d’un trésor du patrimoine mondial.
Discovering Meerut Scissors – Heritage, Craftsmanship and Recycling

Découvrez un trésor artisanal unique ! Envie d’un voyage hors des sentiers battus ? Partez à la rencontre des artisans de Meerut, en Inde, où chaque paire de ciseaux raconte une histoire de savoir-faire, de recyclage et d’héritage vivant depuis le XVIIe siècle. Lire l’article complet : https://tourismer.io/crafting-a-legacy-the-scissors-of-meerut-a-responsible-travelers-discovery/
The importance of beadwork in South Africa

Le perlage, un artisanat pratiqué par les femmes des peuples autochtones d’Afrique australe, s’est développé et a prospéré au contact de peuples venus d’ailleurs . De grandes quantités de perles de verre ont été importées d’Europe aux XIXe et XXe siècles et ont servi à fabriquer des objets uniques à la région. A titre d’exemple , nous citerons Le collectif Ubuhle (qui signifie beauté en zoulou) incite les femmes d’Afrique du Sud à atteindre une indépendance financière depuis 1999 en créant des œuvres d’art contemporain à partir de techniques traditionnelles. La broderie aux perles de verre est en effet un savoir-faire bien ancré dans les cultures Xhosas et Zoulous, initialement utilisé pour le vêtement et avec un code couleur précis qui indiquait l’âge, le statut, et l’occupation du porteur. Si ces codes ne sont désormais plus utilisés dans leurs créations, les artistes utilisent ce savoir ancestral pour faire parler leurs propres rêves, ambitions, et spiritualités. Chaque pièce demande plusieurs mois de travail et de nombreuses œuvres du collectif Ubuhle se retrouvent aujourd’hui dans les collections permanentes de musées sud-africains ainsi qu’américains. Plus d’informations : https://www.artforbreakfast.com/femmes-artistes/collectif-ubuhle-astrid-dahle-et-christina-bryer-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes-a-la-librairie-des-arts/ et sur le blog : https://zoesfr.wordpress.com/2022/10/22/afrique-du-sud-ubuhle-perles-brodees-de-zondile-zondo-de-zandile-ntombephi-et-thando-ntobela-nos-murs-couverts-de-perles/
Evans Mbugua: Reconstructed Identities, Shards of a Plural World

Né à Nairobi, au Kenya, l’artiste visuel Evans Mbugua présente son exposition « Identités reconstruites » du 28 mars au 10 mai 2025 à la Galerie La La Lande. Installé à Paris, Mbugua s’impose par une œuvre vibrante, entre pop art, graphisme et pointillisme, dans laquelle il explore avec sensibilité les notions d’identité, de mémoire et de diversité. Ses portraits, inspirés de rencontres marquantes, se présentent comme des vitraux contemporains éclatants de lumière et de symboles. Collaborateur de la maison Chaumet pour la collection Trésors d’Afrique, il développe ici une démarche radicale et poétique : détruire pour reconstruire, recoudre ses œuvres à l’agrafe comme un acte de réparation face aux forces qui fragmentent les identités. Il en résulte un écosystème visuel régénéré, où l’espoir renaît de l’éclat. Information sur : https://www.lalalande.art/exhibitions/35-identites-recontruites-evans-mbugua/overview/
Thandiwe Muriu au Musée de l’Homme : le WAX comme identité visuelle et culturelle

L’artiste kényane Thandiwe Muriu expose ses œuvres au Musée de l’Homme du 5 février au 7 septembre 2025, dans l’exposition « Quand le WAX habille le musée ». Connue pour sa série photographique Camo, Muriu explore les thèmes de l’identité, de la beauté et de l’héritage africain à travers des portraits saisissants où les modèles se fondent dans des décors en wax éclatants. Avec une esthétique à la fois audacieuse et symbolique, elle redéfinit les codes de la photographie contemporaine africaine tout en rendant hommage à la culture visuelle de son continent. Plus d’information : https://www.museedelhomme.fr/fr/exposition/wax
Malaisie : la Céramique peranakan

Les Peranakans sont réputés pour leur vaisselle en porcelaine décorée de motifs peints à la main, comme des phénix et des pivoines. Les phénix symbolisent la féminité, le mariage et l’élégance, tandis que les pivoines, avec leur beauté florale, incarnent la signification de l’honneur et de la vertu. Les objets domestiques courants comme les lunch boxes, les assiettes, les bols, les cuillères, les baguettes, les théières et plus encore étaient merveilleusement ornés de couleurs pastel. Ces motifs reflètent une sorte d’expression individuelle culturelle et illustrent la manière dont les Peranakan envisageaient la vie – pleine de vitalité. Quelques familles extrêmement fortunées ont aussi personnalisé leur service de table en y ajoutant des marques distinctes, des noms et prénoms peints. En accord avec sa culture et son patrimoine, la cuisine peranakan est riche et regorge de saveurs complexes, généralement aromatiques et épicées, avec des ingrédients qui témoignent de ses origines hybrides. Les gâteaux et les biscuits aux ingrédients aromatiques tels que le sucre de palme, la noix de coco et le pandan sont très prisés par les Singapouriens. Ces douceurs font un excellent goûter ou dessert. Source : https://www.asiakingtravel.fr/blog/meilleurs-souvenirs-en-malaisie.html
Le Tanjak : bien plus qu’une coiffe, un symbole d’honneur

Saviez-vous que cette élégante coiffe traditionnelle malaise, portée dans la pratique du Silat Seni Gayong, incarne à la fois l’héritage, la discipline et la noblesse ? 🔍 Dans son récent article, Silat Seni Gayong France nous invite à découvrir l’histoire fascinante du Tanjak, ses origines, ses significations symboliques et sa place centrale dans la culture martiale du Silat. 📖 À lire ICI
Madagascar is showcased at the Metropolitan Museum of Art

Une nouvelle installation donne à découvrir une sculpture sur bois de couple Sakalava datant du 17e siècle et le majestueux « Lamba mpanjaka », créé en 1998 par le maître tisserand Martin Rakotoarimanana. Création contemporaine qui représente le renouveau d’une tradition textile précoloniale développée par les tisserands des hauts plateaux, puisque le tissage était longtemps considéré comme une vocation féminine. Plus d’infos : https://newsmada.com/2025/03/25/art-contemporain-madagascar-sillustre-au-metropolitan-museum-of-art/ Repères : Joël Andrianomearisoa est un artiste contemporain malgache, né le 6 juillet 1977, à Antananarivo, Madagascar. Il vit et travaille principalement entre Antananarivo et Paris.
À la Découverte des Pierres Précieuses de l’Océan Indien en France

En France, plusieurs salons et expositions dédiés aux minéraux, gemmes et fossiles offrent une occasion unique d’explorer et d’acquérir des pierres précieuses issues des pays de l’Océan Indien. Que ce soit l’aigue-marine du Mozambique, les saphirs de Madagascar, les tanzanites de Tanzanie ou encore les émeraudes du Pakistan, ces événements rassemblent des collectionneurs, bijoutiers et passionnés venus du monde entier. Des salons incontournables comme Mineral & Gem à Sainte-Marie-aux-Mines, Minéral Expo Paris, ou encore les nombreuses bourses aux minéraux organisées à travers le pays permettent de découvrir ces trésors naturels, directement auprès des exposants et experts. Une opportunité précieuse pour enrichir sa collection ou simplement s’émerveiller devant la diversité des gemmes du monde.
Oman : Wadi Dawkah, la vallée de l’encens

20-23 Mars Au cœur de l’ancienne route de l’encens se trouve la plus grande forêt de Boswellia sacra au monde, le Wadi Dawkah, sanctuarisé depuis son classement au patrimoine mondial de l’Unesco en 2000. Ce site est l’un des témoignages vivants de l’époque où la région du Dhofar à Oman était un carrefour stratégique pour cette précieuse résine qui a joué un rôle central dans le développement des civilisations, des routes maritimes, du commerce international et, bien sûr, dans l’histoire de la parfumerie. À l’aube d’un nouveau voyage pour cette matière à parfums, cette exposition vous propose de plonger dans cette vallée de 1500 hectares abritant près de 5000 arbres à encens, l’un des trésors naturels les plus précieux d’Oman. Vous serez initié à toutes les subtilités de la culture millénaire de cet « or du désert » et y découvrirez le projet d’envergure lancé par Amouage devenu maître dans l’art de travailler la matière première, de la récolte des larmes d’encens jusqu’à l’obtention de l’essence. L’exposition est accessible à tous les visiteurs disposant d’un billet pour la Paris Perfume Week.