Natural treasure: Madagascar raffia
Raphia (les raphias, mot d’origine malgache attesté en 1652) est un genre de plantes de la famille des Arecaceae (les palmiers) que l’on rencontre dans les milieux marécageux et le long des fleuves. Plante monocarpique ou hapaxanthe (la tige meurt après la fructification mais les racines restent vivantes, émettant de nouveaux rejets), l’espèce Raphia farinifera originaire de Madagascar donne une fibre végétale provenant de ses feuilles qui, par extension, porte le nom de raphia. La fibre de raphia est appréciée pour sa résistance, sa flexibilité, et sa durabilité. Elle est relativement facile à teindre et peut être utilisée dans son état naturel ou après traitement pour améliorer certaines de ses propriétés. La fibre de raphia est également biodégradable, ce qui en fait un choix écologique pour de nombreux usages. Comme un trésor jalousement gardé, le raphia de Madagascar se cache au cœur de la nature préservée de l’île. Véritable Eden, ce jardin originel abrite une flore et une faune singulière, une biodiversité d’une richesse incroyable favorisée par l’insularité, le microclimat et le relief du pays… C’est lorsqu’ils sont sélectionnés parmi la végétation la plus reculée de l’île, dont l’accès nécessite parfois des heures de marche, à dos de charrette, ou de pirogue, que les arbres desquels est extrait le raphia naturel donnent les meilleures fibres. Quelques produits et plus d’infos sur : https://www.ibeliv.fr/pages/le-raphia-de-madagascar
Discovering wild pepper from Madagascar
Le voatsiperifery est un poivre sauvage de Madagascar, une épice endémique de l’île devenue populaire il y a une quinzaine d’années. Considéré comme un des meilleurs poivres au monde, il possède un goût d’une subtilité rarement égalée, plus de saveurs et de senteurs et moins de piquant que les autres poivres. Une fois séchées, les baies dégagent des arômes à la fois boisés, terreux et fruités ; fraîches, ses saveurs et senteurs sont encore plus équilibrées. Le voatsiperifery est l’illustration parfaite des services écosystémiques dits « culturels » que fournissent les forêts naturelles de Madagascar et leur biodiversité. Plus d’infos sur : https://www.cirad.fr/les-actualites-du-cirad/actualites/2024/voatsiperifery-poivre-sauvage-de-madagascar
Krishnâ Riboud, an exceptional collector
Le musée Guimet dans sa collection « Dossiers thématiques » propose un article très fourni sur Krihna Ribout : Krishnā Riboud, née Krishnā Roy, le 12 octobre 1926 à Dacca, en Inde et morte le 27 juin 2000 à Neuilly-sur-Seine, est une chercheuse et historienne franco-indienne, collectionneuse et spécialisée dans les arts décoratifs. Le dossier : https://www.guimet.fr/fr/krishna-riboud-une-chercheuse-dexception
Herbal teas from Reunion Island: “Well-being in the region, each to their own remedy”
Après une belle randonnée dans l’île intense, la détente est au programme. Vous pouvez profiter de multiples soins de beauté et de relaxation dans un cadre d’exception. Pour votre bien-être, d’autres produits naturels sont également accessibles pendant votre séjour : les tisanes de La Réunion. Les forêts réunionnaises abritent 1708 espèces végétales dont 234 endémiques et 200 plantes médicinales. Parmi ces dernières, 16 plantes médicinales de l’île de La Réunion ont été inscrites à la pharmacopée française, le premier août 2013, une reconnaissance officielle des savoir-faire traditionnels et patrimoniaux en matière de plantes médicinales à La Réunion. Les principaux constituants sont : Retrouvez ici toutes vertus de ces produits : https://www.reunion.fr/decouvrez/gastronomie/les-tisanes-de-la-reunion/
Le voyage de la porcelaine au Musée des Arts décoratifs de l’Océan Indien
La lointaine Cathay, nom donné par Marco Polo à la Chine, fascine les Européens, notamment les explorateurs et les marchands qui se lancent dès le XVIe siècle sur les océans à la recherche d’une route directe vers les Indes orientales et ses richesses. Parmi les produits de l’Orient, la précieuse porcelaine, dont la fabrication est connue des seuls artisans chinois, émerveille les princes et les monarques. La passion pour cette nouvelle céramique pousse les Européens dans une quête pour percer les mystères de sa confection jusqu’à devenir un des premiers exemples « d’espionnage industriel ». L’intense activité marchande des compagnies européennes des Indes orientales au cours du XVIIIe siècle contribue à démocratiser son usage. La porcelaine se retrouve aussi dans les mutations des habitudes alimentaires avec l’essor aux XVIIe et XVIIIe siècles des boissons chaudes exotiques, le thé, le café et le chocolat. Cette nouvelle exposition du MADOI propose de retracer les routes de la porcelaine de Canton à l’Europe en passant par La Réunion où se diffuse aussi le goût de la Chine. Les pièces présentées sont le reflet tangible de ces échanges lointains entre l’Est et l’Ouest. Une exposition à voir jusqu’au 28 Février 2026 au Musée Des Arts Décoratifs de l’Océan Indien (MADOI), Domaine de Maison Rouge à Saint-Louis.
La Réunion : Les letchis de Saint-Benoit , un régal!
Alors que l’hiver s’installe en Europe en décembre, La Réunion commence sa saison estivale. Les températures sont d’environ 30°C et le climat tropical donne à l’île une couleur verte et animée. Il est temps de sortir des manteaux et de savourer les plages de sable blanc, les rivières, les cascades ou encore les randonnées au cœur des cirques de l’île! Décembre est également le mois où commence la saison des fruits exotiques tels que les mangues, et les letchis ! Le letchi de Saint-Benoît, plus connu sous le nom de « litchi » en métropole , est un petit fruit de forme ronde ou ovale et de couleur rouge vif à pourpre lorsqu’il est mûr. Sa peau, à la fois fine et coriace, est rugueuse au toucher telle une véritable carapace avec ses reliefs en pointes. A l’intérieur, on découvre une chaire blanche translucide, parfumée, juteuse et sucrée. Au milieu, un noyau non comestible dont la taille varie d’un letchi à l’autre.Qu’il soit petit ou prédominant, le noyau est depuis des générations utilisé par les enfants qui confectionnent des toupies en introduisant une allumette au milieu ! De nombreuses informations complémentaires sur le letchi de Saint Benoit sont disponibles sur le site https://www.reunionest.fr/preparez-votre-sejour/les-produits-du-terroir/le-letchi-de-saint-benoit/
La découpe du bois : un artisanat séculaire balinais
La pratique du découpage en bois est une coutume balinaise. En général, les thèmes associés aux statues confectionnées sont liées à la religion mais il existe bien d’autres réalisations . Les habitants de Bali sont démunis, mais le tourisme leur permet de subsister. La recherche sur l’utilisation du bois est l’une des préoccupations pour la jeunesse indonésienne et les femmes.Les Balinais sont de véritables artistes, ils ont de l’or dans le mains ! Les balinais utilisent surtout des bois locaux comme le Panggal Buaya (bois de crocrodile) destiné surtout pour les statues, le bois d’hibiscus, de santal, et d’ébène.
Le tissage traditionnel des saris de Varanasi
Les tisserands artisanaux de Varanasi produisent parmi les plus beaux sari d’Inde. Mais leur savoir-faire, sur des métiers manuels, risque de disparaître avec eux, sous la concurrence notamment des tissus chinois. Les professions traditionnelles de l’Inde sont profondément ancrées dans l’histoire et l’art, comme le tissage de la soie à Bénarès, artisanat ancestral. Située sur les bords du Gange, elle est renommée pour ses élégants saris en soie, véritables trésors de l’artisanat indien. Depuis des siècles, les tisserands de Bénarès sont les gardiens d’un savoir-faire ancestral et connaissent parfaitement l’art complexe du tissage de la soie. Chaque sari créé avec leur talent raconte une histoire remplie de symboles, avec des motifs raffinés, des teintes éclatantes et des détails d’une minutie remarquable. Rencontrer ces artisans constitue une immersion captivante dans le monde de la création, mettant en évidence l’engagement passionné déployé dans chaque création.
Brèves histoires de verriers …en Inde
La technique des verriers indiens était très avancée dans la production de perles, de bracelets et de quelques autres objets. Après avoir examiné les différents objets exposés sur divers sites, il est possible de conclure que les verriers employaient des techniques comme le moulage, le pliage, la torsion et le décollement. Il est possible qu’une technique appelée méthode d’enroulement de fil était également utilisée pour fabriquer des perles de différents types. D’après plusieurs perles découvertes à Brahmapuri, on suppose que les perles étaient probablement faites à cette manière en enroulant la tige de verre fondu autour d’un fil ou d’un rayon et en la faisant tourner pour obtenir les formes désirées. Dans l’État du Maharashtra (IIe siècle av. J.-C. – IIe siècle apr. J.-C.), les fouilles archéologiques de Brahmapuri et de Kolhapur montrent qu’il y avait aussi une industrie du verre dans cette région, notamment pour la fabrication de perles lenticulaires. On a également trouvé quelques perles cylindriques étirées dans la région de Kolhapur. Ils étaient déjà commercialisés par les Portugais avec l’Afrique de l’Est au XVIe et XVIIe siècles ap. J.-C.
L’art vieux de 1000 ans « Tolu Bommalata » en voie de disparition ?
La référence la plus ancienne à l’art de la marionnette se trouve dans le Mahâbhârata, qui a pris une forme écrite aux alentours du IVe siècle avant notre ère alors que les histoires qui le composent se transmettaient oralement depuis le IXe siècle avant notre ère. Panini, le grammairien sanskrit (IVe siècle avant notre ère) et plus tard Patanjali (IIe siècle avant notre ère), auteur du Yogasutra, font tous deux référence à des marionnettes. Tirruvaluvar, le poète tamoul (IIe siècle avant notre ère) a écrit : « les mouvements d’un homme qui n’a pas de conscience sensible sont semblables au simulacre de vie des marionnettes mues par des fils. » Le grand érudit allemand du XIXe siècle Richard Pischel (1849-1908) a porté une attention particulière aux arts de la marionnette indiens et a défendu l’idée selon laquelle l’Inde était à la source des arts occidentaux de la marionnette. « Tholu Bommalata » était célèbre à East Godavari, Ananthapuram, Guntur, Kadapa, Nellore et dans d’autres districts. Il y a quelques années, environ 10 000 fabricants de marionnettes en cuir donnaient des spectacles, mais aujourd’hui, le nombre d’artistes de marionnettes en cuir a diminué dans l’État, affirment les artistes. « Les marionnettistes expérimentés n’ont plus de moyens de subsistance et la jeune génération n’est pas intéressée par cette profession après avoir vu nos difficultés », affirment les marionnettistes.