TOURISMER-ASSO

Le Kabary malagasy : un art oratoire inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le Kabary malagasy est un discours poétisé, riche en proverbes, maximes et jeux de mots, traditionnellement utilisé pour informer les communautés des événements sociaux et des décisions administratives. Avec le temps, il est devenu essentiel lors de diverses cérémonies à Madagascar, telles que les festivités, les funérailles et les manifestations officielles. En décembre 2021, l’UNESCO a reconnu l’importance culturelle du Kabary en l’inscrivant sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En France, l’association Fikambanan’ny Mpikabary Malagasy (FI.MPI.MA) Section Paris œuvre pour la protection et la promotion de la langue malgache à travers cet art oratoire. Elle propose des formations et organise des événements pour transmettre et célébrer cette tradition. La pratique du Kabary, autrefois réservée aux hommes de haut rang, s’est démocratisée et est désormais adoptée par les jeunes et les femmes, renforçant ainsi la cohésion sociale et le partage culturel au sein des communautés malgaches.

Musée de l’Homme: Tanzanie et culture Makondé.

La société Makondé se caractérise par des rites initiatiques de passage donnant lieu à d’importantes cérémonies au cours desquelles se déroulent des danses en présence de musiciens. Ces célébrations se font avec des masques d’ancêtres mapico et tambours, cornes d’antilopes, clochettes, calebasses, poupées articulées… Ces sculptures anciennes sont de natures rituelles et évoquent le mythe fondateur de la sculpture qui s’anime et devient la première femme et représentent des ancêtres. Les Makondés sont une population de langue bantoue d’Afrique australe, vivant principalement dans le sud-est de la Tanzanie et dans le nord du Mozambique. On les trouve également au Kenya et en petit nombre à Mayotte. Les Makonde du nord du Mozambique et du sud de la Tanzanie portaient des masques-casques appelés lipiko lors des cérémonies d’initiation des jeunes gens. Vu au musée de l’Homme :Ce masque est une partie d’un costume porté par les jeunes hommes lors de rituels initiatiques marquant le passage à l’âge adulte chez les Makondé. Cela ne vous aura pas échappé : il met en valeur le corps d’une femme enceinte.C’est un symbole de fécondité : le cercle formé de points gravés autour du nombril accentue cet aspect. Plus d’information sur : https://www.instagram.com/museedelhomme/p/CwKSG6lK8r4/

La Réunion : « Traces » de Christiane Fath

À découvrir au Banyan jusqu’au 1er mars 2025 Le Banyan – Centre d’art contemporain de La Cité des Arts de La Réunion s’associe à Documents d’artistes La Réunion pour présenter dans ses nouvelles project rooms, des œuvres récentes ou rarement exposées de Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small, ainsi que leurs portraits filmés réalisés grâce au soutien du Fonds Réunion des Talents. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les œuvres exposées réinventent les trajectoires familiales, emplissent les silences de la mémoire collective et tissent de nouveaux mythes. Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small y convoquent tour à tour la magie, le tragique et le merveilleux, proposant ainsi une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Christiane Fath explore les espaces géographiques liés aux migrations de sa famille ainsi qu’à ses propres déplacements. S’inspirant librement du mouvement Supports/Surfaces, elle construit une légende artistique en y intégrant des potentialités à la fois réelles et fictionnelles Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Christiane-Fath

Bornéo : Course des Héros Paris 2025

Bornéo : Course des Héros Paris 2025 🌿 Rejoignez la Course des Héros 2025 et faites la différence pour notre planète ! 🌿 Cette année, c’est l’événement caritatif à ne pas manquer ! Venez courir, marcher ou simplement vous engager pour protéger les forêts tropicales de Bornéo, un véritable trésor de biodiversité qui fait du bien à la planète. On se mobilise ensemble pour des projets scientifiques innovants, soutenir les communautés locales et offrir une éducation environnementale de qualité. Un avenir plus vert, c’est possible grâce à VOUS ! ⚡ 2 manières de participer à cet évènement inspirant : 🚀 Pour nos Héros, 3 parcours, 3 façons de vous engager : 💪 3 étapes pour devenir un Héros : Vous inscrire: https://www.alvarum.com/charity/2394/challenge/2428

Bornéo : Sculptures en bois et amulettes

Une amulette est un objet que l’on porte sur soi et auquel on accorde des vertus de protection ou qui porte chance. Les amulettes varient énormément selon le lieu, l’époque ou la religion. L’art dayak, issu de la riche culture des peuples indigènes de Bornéo, se caractérise par ses sculptures ornées de motifs complexes inspirés de la nature, éclatantes de couleurs vives. Ces œuvres, résultat d’un savoir-faire traditionnel, sont imprégnées de symbolisme culturel et servent souvent de support à la narration de mythes et d’histoires ancestrales. Loin d’adopter un style minimaliste ou monochromatique, l’art dayak célèbre la diversité et la profondeur de l’expression artistique à travers des pièces qui racontent l’interaction intime entre l’homme, la nature et le cosmos, reflétant ainsi l’esprit et les valeurs d’une civilisation riche en traditions et en croyances. Sur le plateau des collections d’Asie du Sud-Est au musée du Quai Branly. six sculptures y sont installées, de styles très différents, la plupart pourtant réalisée par des populations Ngagu ou apparentées, populations du Sud – Sud Est de Borneo, dans la partie indonésienne que constitue le Kalimantan. Après cette très rapide introduction, Nous conseillons : https://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_des_mondes/2016/10/sculpture-ngaju-ot-danum-dayak-borneo.html https://fr.wikipedia.org/wiki/Dayak

Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste

Le tais, tissu traditionnel tissé à la main au Timor-Leste, joue un rôle important dans la vie des Timorais. Le tissu est utilisé non seulement comme élément de décoration, mais aussi pour confectionner des vêtements traditionnels masculins et féminins aux styles spécifiques. Le tais sert aussi à souhaiter la bienvenue aux nouveau-nés ainsi qu’à accompagner les cérémonies et festivals traditionnels. Le tais est également un moyen d’afficher son identité culturelle et sa classe sociale, car les couleurs et les motifs utilisés varient d’un groupe à l’autre. Enfin, il est utilisé comme objet de valeur, par exemple pour les dots ou pour renforcer les liens entre les familles. Fabriqué en coton teint naturellement à partir de plantes, le tais est traditionnellement tissé à la main à l’aide d’outils simples Les dessins et les motifs des tais varient considérablement d’une région à l’autre, mais ils comportent souvent des messages relatifs à la région et aux événements importants. Les dessins comprennent souvent des animaux tels que le crocodile, sur lequel repose la légende de la création de l’île. Des motifs géométriques, appelés kaif, sont également utilisés dans la plupart des tais1. Les styles de tais portés sur le corps sont différenciés selon le sexe : les hommes portent traditionnellement la crinière tais (ou « tissu de l’homme »), une seule grande enveloppe autour de la taille généralement terminée par des glands. Les femmes portent le tais feto (« tissu des femmes »), une forme de robe sans bretelles tissée en forme de tube. Un troisième type, le selendang, un tissu fin porté autour du cou, est devenu populaire ces dernières années.

Découvrez la Fête de l’Eau, Songkran, à Deux Pas de Paris : Une Immersion Thaïlandaise Inoubliable

Découvrez Songkran, le Nouvel An thaïlandais, sans quitter l’Île-de-France ! En avril, la pagode Wat Thammapatip à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) vous invite à vivre une expérience unique en célébrant la fête de l’eau dans une ambiance résolument thaïlandaise. Plongez au cœur de la culture thaïlandaise grâce à un programme riche en festivités : danses traditionnelles, démonstrations de Muay Thaï, concerts, street food authentique et de nombreuses autres animations vous attendent. Un dépaysement garanti à moins d’une heure de Paris ! Au sein du Château de Luny, laissez-vous émerveiller par les jardins paisibles et profitez d’un moment de partage ouvert à tous et gratuit. Chateau de LugnyWat Thammapathip International243 rue des Marronniers77550 Moissy CramayelTél. 0160020439E-mail: ass.aitbf@gmail.com

ILE MAURICE : les œuvres de Malcolm de Chazal

La Halle Saint Pierre a accueilli une exposition consacrée à l’artiste mauricien Malcolm de Chazal, jusqu’ au 19 janvier 2025. Une exposition qui a mis en lumière l’œuvre à la fois poétique et picturale de celui qui est considéré comme l’une des figures emblématiques de la littérature et de l’art de l’île Maurice. Une exposition qui a été réalisée en collaboration avec le Blue Penny Museum de Port Louis, invitant les visiteurs à découvrir un univers où se mêlent harmonieusement nature, spiritualité et cosmogonie. Reconnu pour sa dualité créative, Malcolm de Chazal s’est illustré non seulement comme un peintre, mais aussi comme un poète acclamé par des figures littéraires majeures telles qu’André Breton, Georges Bataille et Léopold Sédar Senghor Plus d’infos sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Malcolm_de_Chazal Plus d’images sur ses œuvres : https://www.hallesaintpierre.org/malcolm-de-chazal/

Sri-Lanka et culture tamoule à La Courneuve

Depuis de nombreuses années des personnes originaires de l’Inde, du Sri Lanka, du Pakistan, du Bangladesh se sont installées à La Courneuve. Certaines ont ouvert des magasins, des restaurants, des lieux de culte, créés des associations. Le long du parcours vous découvrirez le magnifique temple hindou dédié au dieu Shiva, accompagné de divinités colorées aux multiples visages,vous visiterez une grande épicerie à la découverte des ingrédients et astuces des cuisines indiennes et découvrirez une cantine Sri Lankaise bien cachée. La balade s’achèvera dans un restaurant sri-lankais pour une petite dégustation d’encas. Plus d’infos : https://exploreparis.com/fr/127-sri-lanka-et-culture-tamoule-a-la-courneuve.html

Amirul Arham : Un Cinéaste et Poète entre le Bangladesh et la France

Amirul Arham, réalisateur, producteur, scénariste et poète originaire du Bangladesh, vit à Paris depuis 1985. Formé au cinéma à Dhaka et auprès de Jean Rouch, il s’est distingué par plusieurs œuvres primées, dont Antemanha, Social Business et Les Oubliés du Bangladesh, diffusées sur des chaînes françaises et européennes. Actuellement, il travaille sur un documentaire, Le musée de la pauvreté, et un film de fiction, Prattabartan. En parallèle, il a étudié la sociolinguistique à la Sorbonne et publié plusieurs recueils de poésie en bengali et en français.