TOURISMER-ASSO

Le Xeedho, premier patrimoine immatériel de Djibouti inscrit à l’UNESCO

Le Xeedho, plat traditionnel somali offert lors des mariages, est devenu le premier élément du patrimoine culturel immatériel de Djibouti inscrit sur la liste de l’UNESCO. Cette reconnaissance, annoncée le 5 décembre 2023, marque une étape majeure dans la valorisation de la culture djiboutienne. Symbole de solidarité familiale, le Xeedho est menacé par la disparition progressive des savoir-faire traditionnels. Consciente de cet enjeu, Djibouti a lancé des initiatives de transmission et de sensibilisation, soutenues par l’UNESCO, notamment la formation de jeunes filles et d’enseignants. L’inscription du Xeedho célèbre non seulement un héritage national, mais contribue aussi à la promotion de la diversité culturelle et de la paix entre les peuples.   Lire plus : https://www.unesco.org/fr/articles/le-xeedho-premier-tresor-culturel-immateriel-de-la-republique-de-djibouti-etre-inscrit-sur-la-liste

Musique des Comores – CMB – Festival MDM 2025

Le 12 juillet 2025 à 10:30 Rue des Halles – 79600 AIRVAULT Le groupe CMB, musiques et chants des Comores, de Bressuire a été créé en 2020, mais le groupe jouait surtout pour sa communauté. En 2023, à l’occasion de la Fête de la musique, ils ont franchi le pas et seront présents en 2025 au Festival.Ce festival est une rencontre culturelle avec une programmation très éclectique.Échanges, partages… voilà comment peut se traduire le festival MDM avec des spectacles qui s’installent pour des apéro-concerts gratuits tous les soirs sur le domaine de Soulièvres. Un festival qui nous offre 8 jours de festivités dépaysantes sur Airvault et ses alentours.

Michel Saint Lambert, un artiste de La Réunion, offre une interprétation du passé chargé d’émotion.

Les œuvres de l’artiste Michel Saint-Lambert sont exposées aux galeries Nocogo et La PhARTmacie à La Chartre-sur-le-Loir (Sarthe), jusqu’au 29 juin 2025. Michel Saint Lambert, un artiste de La Réunion, offre une interprétation du passé enregistré à travers un prisme chargé d’émotion. En tant qu’Enfant « déplacé », il confère à son exploration une dimension introspective. Dans ses travaux, cette question du transfert d’enfants réunionnais en métropole retrouve la dimension émotionnelle qui a tendance à disparaître dans les écrits plus objectifs. L’art de la peinture lui offre la possibilité d’humaniser des événements significatifs de l’histoire. Son style de langage est diamétralement opposé à celui de la description journalistique. C’est un évocateur, chargé de subjectivité. C’est une langue du souvenir qui, à travers la répétition, prend une dimension thérapeutique. Plutôt que de céder à l’intellectualisme, Saint Lambert opte pour l’émotion qui transparaît dans ses mouvements instinctifs. Il a métamorphosé les journaux en pièces d’art, assurant leur pérennité tout en revitalisant l’esprit des Surréalistes et autres figures emblématiques de la peinture du début du XXe siècle, à l’instar de Picasso ou Matisse…

Le Dhoni : le bateau traditionnel des Maldives

Le dhoni traditionnel figure parmi les plus anciens bateaux marins identifiés aux Maldives. L’origine du terme remonte au kannada / télougou Doni, qui est très similaire au dōnī signifiant « yacht » en persan[2]. En tamoul, le terme pour un petit bateau est ‘doni’, tandis qu’en kannada et konkani, c’est ‘doni’. En malayalam, un petit bateau est appelé ‘tuoni’. L’apparence du vaisseau rappelle une ressemblance avec le dhow traditionnel arabe, également connu sous le nom de boutre. Cette analogie suggère des interactions entre les Arabes et les habitants de l’Asie (les Konkanis à Goa ainsi que d’autres cités maritimes de la région du Konkan et du sud-ouest de l’Inde). Les dhonis étaient traditionnellement fabriqués à la main, avec du bois de cocotier d’abord puis d’autres bois importés d’Asie continentale. Les dhonis étaient construits sans plans, le maître charpentier donnant des instructions directement aux menuisiers. Le site principal pour la construction des dhonis se trouve à Alifushi, dans l’atoll de Raa. La construction de dhoni est un artisanat traditionnel aux Maldives, et les jeunes apprentis sont formés par des artisans qualifiés. Les bateaux fabriqués à partir de bois prennent 60 jours à construire. La description apportée par François Edmond Pâris ( Essai sur la construction navales des peuples extra européens en 1841) est un témoignage précis, où il détaille par exemple les différences entre les dhônis observés sur la côte de Coromandel et les dhônis observés sur la côte de Ceylan, dotés d’un balancier. Ces textes sont accompagnés de plans et de représentations, qui servirent par la suite de référence pour la réalisation de maquettes, aujourd’hui conservées au Musée de la Marine à Paris

United for the Ocean: Indian Ocean Nations Make Their Voices Heard in Nice

À l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice, Madagascar, les Comores, les Seychelles et l’île Maurice affichent une mobilisation exemplaire. Face aux enjeux environnementaux et maritimes cruciaux, ces nations de l’Océan Indien unissent leurs voix pour défendre un avenir durable. TOURISMER Association salue cette dynamique collective, convaincue que la valorisation des richesses océaniques et culturelles est la clé du développement régional. ➡️ À lire ICI

Gaëlle Bélem propels Réunionese literature onto the global stage with the International Booker Prize

Gaëlle Bélem, romancière réunionnaise au style aussi incisif que vibrant, inscrit aujourd’hui la littérature de l’océan Indien dans une dynamique internationale inédite. Son roman “Sud sauvage” a récemment été sélectionné pour l’International Booker Prize, l’un des prix littéraires les plus prestigieux au monde, dédié aux ouvrages traduits en anglais. Une première pour une autrice réunionnaise – et un véritable événement culturel. Une plume réunionnaise acclamée Née à Saint-Benoît, Gaëlle Bélem s’est fait remarquer dès 2020 avec son premier roman Le fruit le plus rare, déjà salué pour sa puissance narrative et son ton irrévérencieux. Avec Sud sauvage, publié chez Gallimard en 2023, elle livre une fresque flamboyante et sociale, ancrée dans le Sud profond de La Réunion. Entre humour noir, sensualité et critique sociale, elle donne corps à un personnage féminin en quête de liberté, dans une île où les hiérarchies sociales, le poids de la religion, et les souvenirs du colonialisme composent un décor aussi enchanteur qu’étouffant. La critique ne s’y est pas trompée : Libération salue une autrice à la plume « diabolique », mêlant maloya, sarcasme et audace littéraire. Une voix francophone dans les hautes sphères de la littérature mondiale La sélection de Sud sauvage pour l’International Booker Prize 2025 témoigne d’une reconnaissance rare pour une autrice d’outre-mer. Traduite en anglais par Sarah Ardizzone, la version internationale du roman permet à un lectorat élargi de découvrir une Réunion littéraire trop longtemps restée en marge des circuits mondiaux. Cette visibilité est aussi le fruit d’un engouement croissant pour les littératures ultramarines, largement porté par les lecteurs, les réseaux sociaux et la presse culturelle francophone. Une figure inspirante pour une nouvelle génération Dans ses interviews, Gaëlle Bélem assume son attachement profond à La Réunion, mais aussi sa volonté de briser les clichés qui figent les cultures ultramarines dans des représentations passéistes. Elle revendique une littérature insulaire décomplexée, contemporaine, drôle, mais toujours politique. Avec elle, c’est toute une nouvelle génération d’autrices et d’auteurs réunionnais qui voit les portes s’ouvrir, portée par un lectorat curieux, des maisons d’édition plus attentives, et une presse enfin à l’écoute. Gaëlle Bélem n’est pas seulement en lice pour un prix littéraire. Elle incarne un basculement. Celui d’une littérature réunionnaise qui n’attend plus qu’on l’invite à la table : elle s’y installe avec talent, humour, et panache.

Artisanat mauricien : des experts de la diversité culturelle

L’artisanat mauricien est très varié. Le recyclage et la valorisation font depuis longtemps partie de la culture artistique, et les artisans mettent leur savoir-faire à profit pour créer des objets aussi variés que des meubles de récupération ou du bois flotté. Les objets en céramique, en bambou, en textile et en noix de coco sont tous utilisés pour produire des articles ménagers, des vêtements, des bijoux et des souvenirs, et les compétences en vannerie sont transmises de génération en génération, en utilisant des feuilles de vacoas, de canne à sucre, de bambou et d’aloès qui poussent sur l’île.Un artisanat plus récent est le modélisme naval, où les artisans créent des répliques miniatures détaillées de navires à partir de plans originaux. Le meilleur endroit pour dénicher de l’artisanat local est l’un des marchés. Le Grand Bazar de Port-Louis est ouvert tous les jours de la semaine et le samedi matin, le Marché Central de Mahébourg est ouvert le lundi, le Bazar de Grand Baie du lundi au samedi et le Marché aux Vêtements de Quatres Bornes est ouvert les jeudis et dimanches. Plus d’infos sur : https://lemandalamoris.com/lartisanat-mauricien-une-plongee-dans-lheritage-culturel-de-lile/

Discovering Kantha: A Textile Treasure from Bangladesh

Le Kantha, bien plus qu’un simple artisanat textile, est une tradition ancestrale originaire du Bengale – une région aujourd’hui partagée entre l’Inde et le Bangladesh. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, est à la fois un art de la récupération et une forme d’expression culturelle unique. Une tradition née de la simplicité et de l’ingéniosité Le mot Kantha signifie « chiffon » en sanskrit. Cette technique est née de la réutilisation de vieux tissus, notamment de saris usés, que les femmes superposaient en plusieurs couches (jusqu’à 6), puis brodaient à la main avec un point simple, le point avant. Ce geste humble donnait naissance à des couvertures, des nappes ou des vêtements d’une beauté touchante. Un art narratif : le Nakshi Kantha Au-delà de l’utilité, le Kantha est aussi un langage. Le Nakshi Kantha, forme plus artistique et figurative, permettait aux femmes d’exprimer leurs émotions, de raconter des histoires personnelles, voire de documenter leur quotidien. Chaque fil, chaque motif, chaque couleur a sa signification. Une broderie Kantha est souvent bien plus qu’un objet : c’est un fragment de vie, un témoignage culturel. Une tradition vivante et engagée Aujourd’hui, le Kantha continue d’évoluer. Il est devenu un élément prisé de la mode éthique et de la décoration intérieure. Des vêtements, coussins, sacs ou plaids Kantha s’inscrivent dans une esthétique bohème, durable et artisanale. Mais surtout, ce savoir-faire joue un rôle social essentiel : il permet à de nombreuses femmes au Bangladesh d’accéder à une indépendance économique. Dans la région de Sylhet, notamment, des coopératives soutiennent activement cette filière. Où trouver du Kantha en France ou en Europe ? Il est possible de se procurer des pièces authentiques de Kantha en France et en Europe via des boutiques de commerce équitable, les marchés d’artisanat ou salons éthiques … Honorer le fil de la mémoire Le Kantha n’est pas seulement un art textile. C’est un héritage vivant, un fil qui relie les femmes, les familles et les cultures. En choisissant une pièce Kantha, vous achetez plus qu’un objet : vous soutenez des mains, des récits, une dignité. Et vous participez à la préservation d’un trésor du patrimoine mondial.

Cultural association: Titrain in Reunion

Association Titrain la Réunion Le train situé en exposition à la Grande Chaloupe appelé affectueusement « Ti Train » était ici à LaRéunion une locomotive à voie métrique qui reliait Saint Benoît à Saint Pierre. C’était 126 km de rails en passant par Saint Denis le chef-lieu de La Réunion et par la Grande Chaloupe. Des tunnels ont été creusés à travers le Cap Bernard, le promontoir rocheux qui sépare le Nord de l’Ouest pourque le train puisse circuler. Le chemin de fer longeait la côte à travers 12 gares, 27 haltes et desouvrages d’art extraordinaires. Ce train était le seul au monde à transporter aussi bien les personnesque les marchandises. Au 19ème siècle c’était la locomotive Schneider Creusot qui conduisait lesvoyageurs ensuite à partir de 1940 on a fait venir les premiers autorails, ceux-ci avaient les côtés deleur toît incurvés pour mieux passer dans le tunnel, cela donna une forme aux autorails réunionnaisunique au monde. Le Ti Train a été la révolution des transports à La Réunion car en raison du reliefescarpé, il était difficile de se déplacer, à l’époque c’était à cheval ou par le cabotage grâce auxmarines qui étaient présentes dans chaque ville. Retrouvez plus d’infos sur le site de l’association : https://www.helloasso.com/associations/titrain

Sri Lanka as seen by TF1: the cinnamon island, a fragrant treasure in the heart of the Indian Ocean

Dans son édition du 31 mai 2025, TF1 a emmené ses téléspectateurs à la découverte d’un joyau discret mais ô combien précieux du Sri Lanka : la cannelle de Ceylan. À travers un reportage immersif, la chaîne française met en lumière une tradition agricole millénaire et un savoir-faire unique au monde, nichés dans les plantations verdoyantes de l’île. 🌿 La cannelle la plus pure du monde Au Sri Lanka, le cannelier pousse dans un environnement presque idyllique : un climat chaud, humide et stable toute l’année, entre forêts tropicales et plantations vallonnées. C’est dans ces conditions que naît la cannelle de Ceylan, aussi appelée Cinnamomum verum, littéralement « la vraie cannelle ». Contrairement à la cassia (variété moins noble que l’on retrouve souvent dans le commerce), la cannelle de Ceylan se distingue par sa finesse, sa douceur en bouche et son arôme subtil, presque floral. Une qualité qui fait du Sri Lanka un fournisseur d’excellence auprès des chefs, pâtissiers et amateurs d’épices à travers le monde. 🌍 Un héritage précieux et convoité Le reportage de TF1 souligne également l’importance culturelle et économique de cette épice pour l’île. Le Sri Lanka est aujourd’hui le quatrième producteur mondial de cannelle, mais le seul à cultiver exclusivement la variété de Ceylan, reconnue pour sa pureté exceptionnelle. La récolte reste largement artisanale : l’écorce est prélevée à la main, roulée, séchée, puis triée selon des critères rigoureux. Ce savoir-faire ancestral, transmis de génération en génération, est bien plus qu’un commerce : c’est une fierté nationale et un symbole d’identité pour de nombreuses communautés rurales. 🍛 Un voyage sensoriel et culturel Au-delà de l’aspect agricole, TF1 rappelle que la cannelle de Ceylan est un ingrédient phare de la cuisine sri-lankaise. On la retrouve dans les currys, les infusions, les desserts, mais aussi dans des remèdes ayurvédiques, soulignant ainsi la profonde connexion entre nature, santé et alimentation dans les cultures d’Asie du Sud. 🔗 Voir le reportage complet sur TF1 :Sri Lanka, l’île de la cannelle – TF1 Info