TOURISMER-ASSO

Zoom sur Bruce Clarke : Peintre et photographe d’origine sud-africaine,

Retour sur Bruce Clarke peintre et photographe qui a exposé en fin d’année 2024 à la Galerie Art-Z, dans un ensemble d’oeuvres intitulé « au bord du volcan », qui expose actuellement à Lyon à la galerie Racont’Art ( voir affiche) « à corps perdus » Grâce à ses parents ayant quitté leur pays l’Afrique du Sud un peu avant sa naissance, Bruce Clarke est très tôt sensibilisé à la problématique du pays de ses origines et au combat contre l’apartheid. En Angleterre, puis en France, il s’engage avec les organisations anti-apartheid4. Parallèlement, au début des années 1990, il suit l’évolution de la situation au Rwanda et les signes avant-coureurs du génocide qui va y survenir. Il y effectue un reportage photographique quelques semaines après la fin du génocide des Tutsi et est convaincu de la nécessité d’œuvres artistiques mémorielles pour honorer la mémoire des victimes. Il est le concepteur du Jardin de la Mémoire5 situé à Nyanza, Kicukiro près de Kigali, une œuvre artistique constituée d’une installation monumentale réalisée avec le concours des familles ou des proches des victimes et soutenue par des associations de rescapés, dont IBUKA ainsi que les institutions rwandaises et par l’UNESCO. À partir de 2014, pour la 20e commémoration du génocide, il conçoit un autre projet en hommage aux victimes mais aussi pour leur rendre un semblant de dignité : les Hommes debout6. Le projet est réalisé au Rwanda7 mais a également pris une dimension internationale, faisant l’objet d’une vingtaine d’expositions (Genève, Lausanne, Bruxelles, Paris, Ouidah, Montréal etc.). Cet hommage est à présent pérennisé à Bruxelles et à Kigali.

Abdullah Ibrahim solotude

Abdullah Ibrahim en est l’incarnation : né en plein apartheid à Cape Town, il s’est frayé le chemin éprouvant qui part de l’oppression pour aller vers la lumière. Son séjour en Europe et aux Etats-Unis dans les années 60 lui permet d’affiner son art où se mêlent improvisation, racines du blues, mélodies et rythmes traditionnels de son pays d’origine, notamment des tristement célèbres townships de Cape Town. Ses rencontres musicales sont essentielles : Duke Ellington, Max Roach, Art Blakey, John Coltrane, Don Cherry… et contribuent à parachever son style pianistique. « Dollar Brand » (son surnom dès la fin des années 50), cultive un sens de la spiritualité profond dont témoigne le caractère méditatif de sa musique, puissance tranquille intimant le respect. Elu Président de l’Afrique du sud en 1994, Nelson Mandela a manifesté sa reconnaissance envers Abdullah Ibrahim en le plaçant dans la même catégorie qu’un Bach ou un Beethoven. Autant dire un trésor du jazz dont la présence, le parcours et le retentissement discret honorent La Seine Musicale. vendredi 07 mars 2025 – 20:30 s’inscrire : https://www.laseinemusicale.com/spectacles-concerts/abdullah-ibrahim-solotude/

Afrique du Sud : Le Cap arc-en-ciel de la peintre Irma Stern

Dans une Afrique du Sud dominée par la minorité blanche et conservatrice, Irma Stern peint, d’un coup de pinceau frondeur, les minorités invisibles du 20ème siècle. Elle s’oppose à cette Afrique du Sud qui s’enfonce dans le racisme jusqu’à instaurer le régime implacable de l’apartheid. La peintre oriente résolument une lumière unique vers les visages des rejetés. Visionner ce document, une véritable invitation au voyage dans la nation arc- en- ciel ! https://www.arte.tv/fr/videos/118907-001-A/le-cap-arc-en-ciel-de-la-peintre-irma-stern/

Afrique du Sud: SOWETO GOSPEL CHOIR à Paris

Du 2 au 5 janvier 2025, la chorale Soweto Gospel Choir a dévoilé son tout nouveau concert, « HOPE – It’s Been A Long Time Coming » à Paris, aux Folies Bergère. La chorale Soweto Gospel Choir a été fondée en 2003 à Soweto, en Afrique du Sud. Forte de plus de 30 choristes, cette chorale interprète un mélange original de chants traditionnels, de chants spirituels, de reggae et de classiques internationaux. La chorale comprend certains des chanteurs les plus impressionnants d’Afrique du Sud. Depuis plus de vingt ans, ils inspirent les publics du monde entier avec leurs spectacles où l’espoir et la joie jaillissent de la scène et où les superbes harmonies vocales résonnent dans une ambiance bouillonnante.

Ernest Cole, Photographer, a documentary by Raoul Peck – In theaters December 25, 2024

Ernest Cole, photographe sud-africain, a été un pionnier dans la dénonciation des horreurs de l’apartheid auprès du monde entier. À seulement 27 ans, il publie en 1967 son ouvrage phare House of Bondage, une œuvre saisissante qui l’oblige à s’exiler à New York et en Europe, où il passera le reste de sa vie sans jamais retrouver pleinement ses repères. Dans son documentaire, Raoul Peck retrace les errances et les tourments de cet artiste révolté, marqué par la complicité et le silence du monde occidental face aux atrocités du régime de l’apartheid. Le film met également en lumière une découverte exceptionnelle : en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont retrouvés dans le coffre d’une banque suédoise. Ernest Cole, l’un des premiers photojournalistes noirs d’Afrique du Sud, a produit des images d’une puissance inégalée, immortalisant la réalité brutale de la vie des Noirs sous l’apartheid. Parmi ses œuvres emblématiques figure la célèbre photographie d’une femme blanche assise sur un banc de parc portant l’inscription « EUROPEANS ONLY », un symbole glaçant de cette époque.   Plus d’information sur www.radiofrance.fr/franceinter/ernest-cole-photographe-un-documentaire-de-raoul-peck-sortie-en-salles-le-25-decembre-2024-1236598