TOURISMER-ASSO

Le combat entre les démons Sunda et Upasunda

Œuvre exposée actuellement au Musée Guimet – Place d’Iéna Il s’agit d’un épisode du Mahabharata, la grande épopée indienne, dont Vishnu sous les traits de Krishna, est l’un des héros. De part et d’autre d’un arbre de forme ogivale, les deux asura (démons) Sunda et Upasunda se disputent la possession de l’apsara Tilottama créée par les dieux pour engendrer la guerre entre les deux frères et rétablir la paix sur terre. Ce conflit se déroule sous le regard d’ascètes. Les images en relief, très vivantes, s’opposent dans l’art khmer aux statues de culte plus hiératiques et impersonnelles. L’exactitude dans le rendu de la nature, la perfection de l’exécution, l’imagination, mêlant de gracieuses figures aux décors végétaux luxuriants, définissent le style de Banteay Srei. Il s’agit ici des premières scènes narratives bien conservées qui infléchiront l’ornementation des monuments khmers. Plus d’information et visite : https://www.guimet.fr/fr/nos-collections/asie-du-sud-est/le-combat-entre-les-demons-sunda-et-upasunda

Bollywood Masala au Palais des congrès de Paris

Indigo Productions présente une toute nouvelle comédie musicale épicée intitulé Bollywood Masala, venant directement de la cité du cinéma : Bombay. Créée par Toby Gough, le scénariste et metteur en scène primé de La Fabuleuse Histoire de Bollywood et Taj Express — tous deux chorégraphiés par les sœurs stars Vaibhavi et Shruti Merchant. Le spectacle regorgera de danses entrainantes, de costumes colorés, de romance épique, de comédie, et de toutes les chansons à succès de vos films Bollywood préférés comme Devdas, Lagaan, Dhoom, et la chanson oscarisée « Naatu Naatu » du film RRR. Plus d’infos et inscription : https://experiences.viparis.com/billetterie/bollywood-masala

Krishnâ Riboud, an exceptional collector

Le musée Guimet dans sa collection « Dossiers thématiques » propose un article très fourni sur Krihna Ribout : Krishnā Riboud, née Krishnā Roy, le 12 octobre 1926 à Dacca, en Inde et morte le 27 juin 2000 à Neuilly-sur-Seine, est une chercheuse et historienne franco-indienne, collectionneuse et spécialisée dans les arts décoratifs. Le dossier : https://www.guimet.fr/fr/krishna-riboud-une-chercheuse-dexception

Récital de Kathak – Danse indienne

La Femme en rouge Tout comme le soleil, qui plonge sous l’horizon et nous engloutit dans une étreinte cramoisie, la dame en rouge se tient là avec un regard magnétique sur elle. Elle est audacieuse, belle, inarrêtable et incarne une énergie ardente. Son aura magique arrête le temps et fait en sorte qu’à la minute où elle marche dans sa robe rouge, tous les yeux sont toujours rivés sur elle. Une prestation à ne pas manquer pour appréhender Le kathak , la forme de danse classique dominante dans le Nord de l’Inde. Le mot kathak dérive du mot « katha », l’art de raconter une histoire. Une seule représentation au Théâtre Mandapa 6 Rue Wurtz, Paris 13e Le vendredi 14 février 2025De 20 h 30 à 21 h 45 Mieux connaitre la danse Indienne, petite introduction : Le Kathak :Danse indienne classique d’influence moghol (perse), le Kathak évolue avec le temps contrairement aux autres danses qui se doivent gardiennes immuables de la tradition. Il allie la maîtrise des tours, le raffinement du geste et le mime dansé. Ses frappes de pieds reproduisent les sons et les rythmes des tablas à la perfection. L’Odissi :Danse dévotionnelle narrative de l’Orissa, l’Odissi se pratiquait uniquement dans les temples jusqu’au début du 20 ème siècle. Les danseuses vivaient dans leurs enceintes et dédiaient leur vie aux dieux Krishna car la danse faisait partie intégrante du culte de Jagarnath. Très fidèle aux traditions chorégraphiques du Natyashastra, cette danse sculpte le corps à la manière des statuts hindoues : ses mouvements compliqués sont le support de l’émotion et de l’expression.

Le violon indien : le violon qui parle la langue de l’Inde

«  La musique indienne est une nouvelle prise de conscience qui vient aux personnes qui cherchent paix ou tranquillité dans leur vie. » (Anonyme) « Quant le violon parle la langue de l’ Inde , on sent d’autres dimensions dans la musique .La musique indienne est toujours originale avec n’ importe quel instrument . Même le violon qui est une création occidentale donne une sensation unique .Le secret de la musique est dans les doigts et aussi dans la composition des phrases musicales .L’ instrument n’est qu’ un moyen pour transmettre les images de l’artiste . » Aujourd’hui nous présentons Violette Soni qui s’impose comme une des rares artistes maitrisant la technique du violon hindoustani : basée à Lille en France, Violette continue sa pratique. Elle fait partie du Trio Hindustani Lille. Son immersion profonde dans la culture et la langue indiennes lui donne un avantage considérable pour comprendre la musique indienne et lui a permis d’acquérir une sonorité complètement indienne. https://violettesoni.com

Le tissage traditionnel des saris de Varanasi

Les tisserands artisanaux de Varanasi produisent parmi les plus beaux sari d’Inde. Mais leur savoir-faire, sur des métiers manuels, risque de disparaître avec eux, sous la concurrence notamment des tissus chinois. Les professions traditionnelles de l’Inde sont profondément ancrées dans l’histoire et l’art, comme le tissage de la soie à Bénarès, artisanat ancestral. Située sur les bords du Gange, elle est renommée pour ses élégants saris en soie, véritables trésors de l’artisanat indien. Depuis des siècles, les tisserands de Bénarès sont les gardiens d’un savoir-faire ancestral et connaissent parfaitement l’art complexe du tissage de la soie. Chaque sari créé avec leur talent raconte une histoire remplie de symboles, avec des motifs raffinés, des teintes éclatantes et des détails d’une minutie remarquable. Rencontrer ces artisans constitue une immersion captivante dans le monde de la création, mettant en évidence l’engagement passionné déployé dans chaque création.

Brèves histoires de verriers …en Inde

La technique des verriers indiens était très avancée dans la production de perles, de bracelets et de quelques autres objets. Après avoir examiné les différents objets exposés sur divers sites, il est possible de conclure que les verriers employaient des techniques comme le moulage, le pliage, la torsion et le décollement. Il est possible qu’une technique appelée méthode d’enroulement de fil était également utilisée pour fabriquer des perles de différents types. D’après plusieurs perles découvertes à Brahmapuri, on suppose que les perles étaient probablement faites à cette manière en enroulant la tige de verre fondu autour d’un fil ou d’un rayon et en la faisant tourner pour obtenir les formes désirées. Dans l’État du Maharashtra (IIe siècle av. J.-C. – IIe siècle apr. J.-C.), les fouilles archéologiques de Brahmapuri et de Kolhapur montrent qu’il y avait aussi une industrie du verre dans cette région, notamment pour la fabrication de perles lenticulaires. On a également trouvé quelques perles cylindriques étirées dans la région de Kolhapur. Ils étaient déjà commercialisés par les Portugais avec l’Afrique de l’Est au XVIe et XVIIe siècles ap. J.-C.

La Veena instrument de musique carnatique ancestral

La Veena est un instrument de musique carnatique très ancien du sud de l’Inde. Veena est un mot sanskrit générique – « Vanyathe iti veena » – un instrument à cordes pincées ou thathavadya ou cordophone. Ses origines se trouvent dans le Rigveda et l’Atharva Veda où un instrument à cordes appelé « Vana » est mentionné qui aurait évolué en « Veena ». Le corps humain est comparé à la Veena. Le sage Narada aurait joué d’une Veena appelée Mahathi. La déesse Saraswathi qui joue de la Veena « Kachchapi » est vénérée comme la mère de cet instrument. Les écritures anciennes, y compris le Natya shastra de Bharata, décrivent plusieurs types de Veena – Rudra Veena, Saraswathi Veena, Vichitra Veena, Chitra Veena, Sitar, Pinaki Veena, Eka-Tantri, dwi-Tantri, shathatantri-veena. Ravana est censé être un expert en Veena. La Veena jouée de nos jours est la « Saraswathi veena ». L’association culturelle Nadasurabhi, située à Koramangala, à Bangalore, est à l’avant-garde de la promotion de la musique carnatique classique. Nadasurabhi organise des concerts de musique de la plus haute qualité chaque mois et un festival annuel d’une semaine en novembre, gratuit pour tous les rasikas. Nos autres événements comprennent un festival pour les jeunes, Thyagaraja et Purandaradasa Aradhana, ainsi que des concours de musique pour les enfants.

L’Inde : La diversité des tissus et broderies traditionnelles

Depuis longtemps, les textiles et les broderies indiennes sont appréciés à travers le monde pour leur beauté, leur élégance et leur diversité culturelle. L’Inde, grâce à son passé millénaire, constitue un véritable havre de paix pour les amateurs de tissus délicieux et de broderies détaillées.La tradition textile de l’Inde est profondément ancrée, chaque région du pays ayant développé ses propres méthodes et motifs caractéristiques. Souvent fabriqués à partir de fibres naturelles comme le coton, la soie, le lin et la laine, les tissus indiens proposent une variété de textures et de caractéristiques singulières. Toutes les régions de l’Inde ont leurs propres méthodes et styles de broderie, ce qui témoigne de la richesse culturelle du pays. Chaque type de broderie, qu’il s’agisse des broderies inventées du Rajasthan, des motifs floraux délicats du Cachemire, des ornements dorés du Gujarat ou des motifs tribaux de l’Odisha, raconte une histoire singulière et capture l’atmosphère de la culture locale.