TOURISMER-ASSO

Michel Saint Lambert, un artiste de La Réunion, offre une interprétation du passé chargé d’émotion.

Les œuvres de l’artiste Michel Saint-Lambert sont exposées aux galeries Nocogo et La PhARTmacie à La Chartre-sur-le-Loir (Sarthe), jusqu’au 29 juin 2025. Michel Saint Lambert, un artiste de La Réunion, offre une interprétation du passé enregistré à travers un prisme chargé d’émotion. En tant qu’Enfant « déplacé », il confère à son exploration une dimension introspective. Dans ses travaux, cette question du transfert d’enfants réunionnais en métropole retrouve la dimension émotionnelle qui a tendance à disparaître dans les écrits plus objectifs. L’art de la peinture lui offre la possibilité d’humaniser des événements significatifs de l’histoire. Son style de langage est diamétralement opposé à celui de la description journalistique. C’est un évocateur, chargé de subjectivité. C’est une langue du souvenir qui, à travers la répétition, prend une dimension thérapeutique. Plutôt que de céder à l’intellectualisme, Saint Lambert opte pour l’émotion qui transparaît dans ses mouvements instinctifs. Il a métamorphosé les journaux en pièces d’art, assurant leur pérennité tout en revitalisant l’esprit des Surréalistes et autres figures emblématiques de la peinture du début du XXe siècle, à l’instar de Picasso ou Matisse…

Gaëlle Bélem propels Réunionese literature onto the global stage with the International Booker Prize

Gaëlle Bélem, romancière réunionnaise au style aussi incisif que vibrant, inscrit aujourd’hui la littérature de l’océan Indien dans une dynamique internationale inédite. Son roman “Sud sauvage” a récemment été sélectionné pour l’International Booker Prize, l’un des prix littéraires les plus prestigieux au monde, dédié aux ouvrages traduits en anglais. Une première pour une autrice réunionnaise – et un véritable événement culturel. Une plume réunionnaise acclamée Née à Saint-Benoît, Gaëlle Bélem s’est fait remarquer dès 2020 avec son premier roman Le fruit le plus rare, déjà salué pour sa puissance narrative et son ton irrévérencieux. Avec Sud sauvage, publié chez Gallimard en 2023, elle livre une fresque flamboyante et sociale, ancrée dans le Sud profond de La Réunion. Entre humour noir, sensualité et critique sociale, elle donne corps à un personnage féminin en quête de liberté, dans une île où les hiérarchies sociales, le poids de la religion, et les souvenirs du colonialisme composent un décor aussi enchanteur qu’étouffant. La critique ne s’y est pas trompée : Libération salue une autrice à la plume « diabolique », mêlant maloya, sarcasme et audace littéraire. Une voix francophone dans les hautes sphères de la littérature mondiale La sélection de Sud sauvage pour l’International Booker Prize 2025 témoigne d’une reconnaissance rare pour une autrice d’outre-mer. Traduite en anglais par Sarah Ardizzone, la version internationale du roman permet à un lectorat élargi de découvrir une Réunion littéraire trop longtemps restée en marge des circuits mondiaux. Cette visibilité est aussi le fruit d’un engouement croissant pour les littératures ultramarines, largement porté par les lecteurs, les réseaux sociaux et la presse culturelle francophone. Une figure inspirante pour une nouvelle génération Dans ses interviews, Gaëlle Bélem assume son attachement profond à La Réunion, mais aussi sa volonté de briser les clichés qui figent les cultures ultramarines dans des représentations passéistes. Elle revendique une littérature insulaire décomplexée, contemporaine, drôle, mais toujours politique. Avec elle, c’est toute une nouvelle génération d’autrices et d’auteurs réunionnais qui voit les portes s’ouvrir, portée par un lectorat curieux, des maisons d’édition plus attentives, et une presse enfin à l’écoute. Gaëlle Bélem n’est pas seulement en lice pour un prix littéraire. Elle incarne un basculement. Celui d’une littérature réunionnaise qui n’attend plus qu’on l’invite à la table : elle s’y installe avec talent, humour, et panache.

Cultural association: Titrain in Reunion

Association Titrain la Réunion Le train situé en exposition à la Grande Chaloupe appelé affectueusement « Ti Train » était ici à LaRéunion une locomotive à voie métrique qui reliait Saint Benoît à Saint Pierre. C’était 126 km de rails en passant par Saint Denis le chef-lieu de La Réunion et par la Grande Chaloupe. Des tunnels ont été creusés à travers le Cap Bernard, le promontoir rocheux qui sépare le Nord de l’Ouest pourque le train puisse circuler. Le chemin de fer longeait la côte à travers 12 gares, 27 haltes et desouvrages d’art extraordinaires. Ce train était le seul au monde à transporter aussi bien les personnesque les marchandises. Au 19ème siècle c’était la locomotive Schneider Creusot qui conduisait lesvoyageurs ensuite à partir de 1940 on a fait venir les premiers autorails, ceux-ci avaient les côtés deleur toît incurvés pour mieux passer dans le tunnel, cela donna une forme aux autorails réunionnaisunique au monde. Le Ti Train a été la révolution des transports à La Réunion car en raison du reliefescarpé, il était difficile de se déplacer, à l’époque c’était à cheval ou par le cabotage grâce auxmarines qui étaient présentes dans chaque ville. Retrouvez plus d’infos sur le site de l’association : https://www.helloasso.com/associations/titrain

Journey in Painting | Rojamanee Summogum Rickmounie

Exposition  » Voyages en peinture  » du 28 avril au 31 mai 2025. Vernissage et présentation publique le vendredi 16 mai 2025 à 19h. D’une exposition à l’autre, Rojamanee Summogum Rickmounie construit patiemment sa démarche et son style en procédant par « écarts » comme dirait le philosophe François Jullien et approfondissements successifs. Ainsi, si le « Voyage en peinture » fut sa première motivation, elle précisait aussitôt que ce voyage imaginaire qui se matérialise en rythmes abstraits et en contrastes sombres et colorés évoquait ses îles (Réunion et île Maurice) sans avoir besoin de les représenter. Plus d’infos : https://www.patronagelaique.eu/event-details/voyage-en-peinture-rojamanee-summogum-rickmounie

Exposition Bardzours, Les Lignes Dès Demain à Saint-Denis jusqu’au samedi 28 juin 2025

Découvrez l’exposition Bardzours, Les Lignes Dès Demain à la galerie du TÉAT Champ Fleuri à Sainte-Clotilde. En partenariat avec le Banyan – Centre d’art contemporain de la Cité des Arts de La Réunion, cette exposition collective hors les murs vous invite à explorer les oeuvres de six artistes réunionnais émergents. Les artistes Emmanuel Althiery, Maxans Darid, Marion Labouré, Camille Maillot, Roxane Moreau et William Pougary présentent leurs créations, fruit d’une résidence de recherche et d’expérimentation. Chaque oeuvre reflète une vision unique, consciente des faits marquants du passé et des enjeux actuels, tout en se projetant vers l’avenir. L’exposition est ouverte jusqu’au au 28 juin 2025, Source : https://974.agendaculturel.fr/la-cite-des-arts-la-reunion

IOMMa 2025 : La Réunion, épicentre des musiques de l’océan Indien du 3 au 5 juin

Après le succès des éditions précédentes, le Marché des Musiques de l’Océan Indien (IOMMa) confirme son rôle de plateforme incontournable pour l’industrie musicale de la région. Du 3 au 5 juin 2025, Saint-Pierre, à La Réunion, deviendra le carrefour des artistes et des professionnels de la filière musicale, favorisant les échanges et la création d’opportunités entre les talents de l’océan Indien et des opérateurs venus d’Europe, d’Australie, d’Amérique et d’Asie. Porté par l’association Scènes Australes, avec le soutien de la Région Réunion, du CNM, de la SACEM et de la ville de Saint-Pierre, cet événement met en avant l’accompagnement des artistes et le développement du secteur grâce à des showcases, des rencontres professionnelles et des réflexions sur les enjeux artistiques et économiques. L’édition 2025 promet une nouvelle fois de célébrer la diversité et la richesse musicale de l’océan Indien tout en renforçant les collaborations internationales.

La Réunion : La Fête des Mamies à Saint-Louis

Dans le cadre de la « Fête des mamies », le CCAS de la Ville de Saint-Louis invite nos grands-mères et nos grands-pères au Bal Masqué ! Samedi 15 mars : Rendez-vous au bal masqué pour nos gramounes Inscriptions au 0262 96 67 99 ou au 0692 48 18 97 Date : samedi 15 mars 2025L’événement devait avoir lieu le samedi 1er mars. Il a été reporté au 15 mars en raison du passage du cyclone Garance Horaires : de 9h à 17hLieu : À l’école Paul Salomon à Bois de Nèfles Cocos Au programme de cette journée de partage et de fête : Et le moment favori de nos aînés : Le Grand Bal Des bus gratuits seront mis à disposition dans les différents quartiers.

La Réunion : Exposition Papirklip de Térésa Small à Saint Denis

L’exposition présente des oeuvres récentes ou rarement exposées de Térésa Small, Christiane Fath et Migline Paroumanou. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les oeuvres réinventent les trajectoires familiales et tissent de nouveaux mythes. Les artistes explorent la magie, le tragique et le merveilleux, offrant une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Les oeuvres brodées de Térésa Small s’inspirent des contes, de l’opéra et de la poésie, convoquant l’imaginaire de l’enfance dans ses dimensions magiques et tragiques. Térésa Small, plasticienne et brodeuse, crée des oeuvres textiles qui font appel au sensible et à l’indicible, avec des influences géographiques variées. L’exposition est accessible gratuitement du mardi au samedi, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h, sauf les dimanches, jours fériés, et lors de certaines privatisations. Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Teresa-Small-1344

La Réunion : « Traces » de Christiane Fath

À découvrir au Banyan jusqu’au 1er mars 2025 Le Banyan – Centre d’art contemporain de La Cité des Arts de La Réunion s’associe à Documents d’artistes La Réunion pour présenter dans ses nouvelles project rooms, des œuvres récentes ou rarement exposées de Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small, ainsi que leurs portraits filmés réalisés grâce au soutien du Fonds Réunion des Talents. Entre peinture, dessin, broderie et céramique, les œuvres exposées réinventent les trajectoires familiales, emplissent les silences de la mémoire collective et tissent de nouveaux mythes. Christiane Fath, Migline Paroumanou et Térésa Small y convoquent tour à tour la magie, le tragique et le merveilleux, proposant ainsi une réflexion sur les blessures du passé et les possibilités de réconciliation. Christiane Fath explore les espaces géographiques liés aux migrations de sa famille ainsi qu’à ses propres déplacements. S’inspirant librement du mouvement Supports/Surfaces, elle construit une légende artistique en y intégrant des potentialités à la fois réelles et fictionnelles Plus d’infos : http://www.citedesarts.re/Christiane-Fath

Les bienfaits du Vétiver, cultivé dans l’Océan Indien

C’est une plante pérenne, originaire d’Inde qui a été introduite à La Réunion dans les années 1800. Plante emblématique de l’île, on la retrouve souvent en bordures pour stabiliser les sols et comme matériau pour la conception des toits en chaume. Sa réputation mondiale est surtout due à l’incroyable qualité de son huile essentielle utilisée en parfumerie. Pour cette utilisation, le vétiver Bourbon est principalement cultivé dans le sud de l’ile qui pouvait exporter jusqu’à 25 tonnes d’huile essentielle les bonnes années. On trouve également à Madagascar un vétiver de qualité pour l’aromathérapie. Utilisations traditionnelles : A La Réunion, la tisane de vétiver est utilisée comme régulateur menstruel. Lavergne et Véra rapportent que la décoction des racines permet de lutter contre les diarrhées chez l’enfant. Pour soulager la fièvre et la toux, ce sont deux gouttes d’huile essentielle de vétiver ajoutées à une tisane de citronnelle qui sont préconisées. A Rodrigues, les enfants les racines en décoction permettent de lutter contre l’asthme, la toux et la pleurésie. Une décoction des racines est préconisée en cas d’infections pulmonaires (Gurib-Fakim et al. 1996; 1993). Traditionnellement, l’huile essentielle de vétiver est utilisée pour éloigner les moustiques. Plus d’infos : https://olica.fr/collections/vetiver