Galerie Arts d’Australie Stéphane Jacob

Emerveillé par l’art aborigène lors d’un séjour en Australie, Stéphane Jacob-Langevin fonde en 1996 à Paris, l’une des premières galeries d’art spécialisées en art aborigène et art occidental australien : Arts d’Australie • Stéphane Jacob. En installant son espace dans un appartement, Stéphane Jacob est considéré comme un pionnier. Dans un cadre intimiste, il initie les amateurs d’art à l’art aborigène en organisant des soirées de présentation et tisse ainsi des relations privilégiées avec ses collectionneurs. En 2022, Arts d’Australie • Stéphane Jacob décide de consolider son programme d’exposition en s’installant dans le Marais. Stéphane Jacob-Langevin participe à la reconnaissance de la culture aborigène. En tant qu’expert européen reconnu dans le domaine avec des décennies d’expérience sur le marché de l’art, Stéphane Jacob-Langevin travaille avec divers musées en Europe pour développer leur collection d’arts aborigènes avec des centaines de pièces, dont le Musée des Confluences à Lyon, Les Abattoirs à Toulouse, le Musée d’Ethnographie de Genève en Suisse ou le Musée du Quai Branly à Paris. A visiter absolument ! Plus d’infos sur : https://www.artsdaustralie.com/fr/gallery
Australie: Les sculptures en argile de William Ricketts

Originaire de la région, William Rickett a été un homme particulier, un drôle de bonhomme hors-norme. Artiste et sculpteur de son temps, il était passionné par les cultures aborigènes, dont il partageait les valeurs et croyances. Il passa d’ailleurs le plus clair de sa vie à se rapprocher, puis à vivre avec les aborigènes Pitjantjatjara et Arrernte. Cela lui prit 10 années avant de se faire accepter comme l’un des leurs. C’est au travers de nombreux voyages dans le centre rouge qu’il se rapprocha de cette culture qui allait devenir le centre de son oeuvre. Il passa les dernières années de sa vie à vivre à Mount Dandenong, dans la forêt, à sculpter des visages aborigènes (et le sien, vous le remarquerez) qu’il disposait à travers la nature. 92 sculptures majeures en tout (en plus de celles, nombreuses et subtiles, dispersée ici et là), toutes faites d’argile de terre cuite au four à 1 200 degrés. Chacune d’elles représente un aspect de la vie, de la culture et des croyances aborigènes que Rickett cherchait à sublimer. Le 9 juin 2021, une violente tempête dans les monts Dandenong a causé d’importants dégâts au sanctuaire William Ricketts. De nombreux bâtiments et sculptures ont été endommagés par des arbres et des branches tombés. Parks Victoria continue de travailler sur un plan visant à sécuriser le site, mais cela va prendre plus de temps que sur d’autres sites en raison de l’ampleur des dégâts et de l’importance artistique et culturelle des sculptures. Il n’y a pas de date précise de réouverture du sanctuaire, mais cela devrait avoir lieu , nous l’epérons: ,en 2025 Plus d’infos : https://lagrandederoute.com/william-ricketts-sanctuary/ https://en.wikipedia.org/wiki/William_Ricketts
EXPOSITION ART ABORIGENE D’AUSTRALIE

Du 10 Janvier au 28 Février 2025 « Collection Jean-Louis Léguillette » Faculté de Droit et des Sciences Economiques Un art contemporain émerge en 1971 à Papunya, dans le désert australien, porté par des initiés aborigènes qui s’affranchissent des interdits rituels et transposent sur toile leurs représentations vieilles de 40000 ans. Leur succès est rapide en Australie d’abord puis dans le monde entier, marqué par des expositions dans de prestigieuses institutions. Cet engouement est loin de retomber, la Tate Modern de Londres s’apprêtant ainsi à exposer Emily Kngwarreye, l’une des artistes majeures de ce mouvement. Ce succès a aidé les Aborigènes à recouvrer une estime d’eux-mêmes et à conquérir leur indépendance économique. Il s’explique sans doute par une fascination pour la spiritualité qui sous-tend cet art mais surtout par sa capacité à parler à nos sensibilités occidentales comme un art contemporain original et puissant. Plus d’infos : https://www.unilim.fr/culture/2024/11/17/exposition-art-aborigene-daustralie/
Les aborigènes reliés par le temps du rêve

Le temps du rêve , aussi appelé le rêve , est le thème central de la culture du peuple autochtone des aborigènes d’Australie. Le temps mythique du « temps du rêve » explique les origines de leur monde, de l’Australie et de ses habitants. On dit que les Anciens, qui étaient sortis du sol, ont traversé des terres stériles, de même que leurs descendants, les hommes, nomades, ont traversé leur vaste pays. Le paysage est modelé par les Ancêtres qui voyagent, chassent, campent, s’aiment, se battent, parfois s’entredévorent et se violent, ressuscitent… Au cours de chaque voyage, ils passent la nuit en rêvant des aventures et des épisodes du lendemain. C’est ainsi que, grâce à leur force mentale, ils engendrent le monde sensible : les éléments naturels, les animaux, les plantes, les étoiles, la lune, le soleil… Tout se déroule en même temps et chaque élément peut évoluer vers un autre. Une plante peut se métamorphoser en animal, un animal en paysage et, ce dernier, en homme ou en femme…. Dans le Nord-Ouest, les plateaux de Kimberley abritent une réserve exceptionnelle de peintures rupestres à l’extérieur des rochers et dans les grottes.