Les saveurs de l’Océan Indien à l’honneur au Village International de la Gastronomie 2025

Du 11 au 14 septembre 2025, le Quai Jacques Chirac à Paris vibrera au rythme des saveurs du monde à l’occasion du Village International de la Gastronomie. Cette année, une mise en lumière toute particulière sera accordée à huit pays bordant l’océan Indien : Oman, l’Indonésie, la Thaïlande, Madagascar, le Kenya, la Tanzanie, le Pakistan et les Émirats arabes unis. Leur participation promet d’apporter une diversité culinaire et culturelle exceptionnelle, témoignant de la richesse et du dynamisme de cette région stratégique et cosmopolite. Au total, 62 pays et terroirs français seront représentés, offrant aux visiteurs une immersion unique dans les traditions culinaires des cinq continents. De 10h à 23h, le public pourra profiter de dégustations, démonstrations culinaires, spectacles de danse et animations culturelles, faisant de cet événement un rendez-vous incontournable de la rentrée parisienne. Sous la présidence d’honneur de Stéphane Layani et le parrainage de la cheffe étoilée Hélène Darroze, l’édition 2025 rend hommage à l’universalité de la gastronomie comme langage commun entre les peuples. Depuis sa création en 2016, le Village International de la Gastronomie célèbre l’esprit du village, ce lieu de convivialité où se transmettent les recettes, les savoir-faire et les émotions liées aux repas partagés. Plus qu’un festival, il incarne un retour aux racines, une agora vivante où se rencontrent cultures, patrimoines et traditions. Pendant quatre jours, Paris se transformera en une grande place festive où musiques, danses et parfums venus de l’océan Indien et d’ailleurs inviteront à la découverte, à l’échange et au vivre-ensemble. Plus d’information sur https://village-international-de-la-gastronomie.com/
Exposition « Tanzanie, le monde perdu d’Udzungwa » – Frédéric Noy

Dans le cadre des Rendez-vous photographiques de la Fondation Yves Rocher, le photographe Frédéric Noy nous entraîne au cœur des montagnes d’Udzungwa, en Tanzanie, un écosystème unique et fragile souvent surnommé le « monde perdu » pour sa biodiversité exceptionnelle. 🌍 Lieu : Espace Frans Krajcberg – Centre d’Art contemporain, Art & Nature (Paris 15e)🗓️ Dates : du 10 septembre au 10 octobre 2025🕒 Horaires : du mardi au samedi, 14h-18h (mercredi jusqu’à 20h)💶 Entrée : prix libre✨ Vernissage : le 10 septembre https://www.espacekrajcberg.fr/event-details/vernissage-tanzanie-le-monde-perdu-dudzungwa
Festival La Gacilly : La Tanzanie à l’honneur, le monde perdu d’Udzungwa

La Tanzanie, en Afrique de l’Est, compte 22 parcs nationaux sur son territoire. L’année dernière, plus d’1,5 million de personnes s’y sont rendues, notamment dans les célèbres Kilimanjaro, Arusha et Serengeti. Mais seulement 8 000 sont allées dans celui d’Udzungwa, dans le centre du pays. Pourtant, c’est dans ces montagnes recouvertes d’une épaisse végétation tropicale qu’a été découvert, au début des années 2000, le dernier spécimen de singe : le Kipunji (Rungwecebus kipunji). Mais pas de lions, pas de rhinocéros, pas de léopards… Alors les touristes le boudent. Pour les scientifiques, il reste l’un des sanctuaires les plus importants à protéger : ce territoire de seulement 2 000 kilomètres carrés abrite l’une des biodiversités les plus riches du continent africain. Ses chutes d’eau, dont Sanje qui culmine à 170 mètres de hauteur, irriguent naturellement l’ensemble de la région. Dans le cadre d’une commande photographique de la Fondation Yves Rocher, le photojournaliste Frédéric Noy, grand spécialiste des questions environnementales et géostratégiques, s’est immergé des mois durant dans et autour de cet espace naturel menacé. Visitez l’expo ! https://www.festivalphoto-lagacilly.com https://www.fredericnoy.com/new-events/2025/10/5/festival-de-la-gacilly-le-monde-perdu-dudzungwa
Soirée de départ — Ensemble pour l’éducation des filles Maasaï

SOIREE REPORTEE TOURISMER et Un Sommet Pour Elles unissent leurs forces pour promouvoir un tourisme qui dépasse la simple expérience de voyage. En septembre 2025, Inès et Lisa, étudiantes à KEDGE Business School, graviront le Kilimandjaro pour financer une année de scolarité pour six jeunes filles Maasaï, en partenariat avec MWEDO. Cette expédition solidaire incarne une vision partagée : celle d’un tourisme responsable, porteur de sens, et véritable levier de changement pour les communautés locales. 📍 Soirée reportée 🎶 Animations culturelles · 🤝 Rencontre · 🎁 Collecte de dons
Les Hadza, derniers chasseurs-cueilleurs : un miroir de nos origines, une leçon pour notre avenir ?

Au cœur de la Tanzanie, autour du lac Eyasi, vit un peuple que le temps semble avoir épargné : les Hadza, aussi appelés Hadzabés. Ils ne sont qu’un millier, et à peine 250 d’entre eux vivent encore comme les premiers humains : sans agriculture, sans élevage, sans propriété, et sans hiérarchie. Leur existence repose sur la chasse, la cueillette, la liberté… et une profonde harmonie avec la nature. Pendant que le monde moderne s’organise autour de la productivité, des possessions et du temps chronométré, les Hadza vivent hors du calendrier et sans argent, partageant tout, sans chef, ni loi, ni guerre. Mais cette société, à la fois précaire et résiliente, est aujourd’hui menacée par l’expansion des terres agricoles, la déforestation, et le tourisme de mise en scène. Leur mode de vie, vieux de dizaines de milliers d’années, risque de disparaître, emportant avec lui une part précieuse de l’histoire humaine. Face à leurs cabanes faites d’herbes et de brindilles, notre monde moderne, connecté et consumériste, semble parfois bien lourd. Si leur vie est rude, elle pose pourtant une question essentielle : avons-nous gagné en liberté ce que nous avons perdu en simplicité, en lien avec la nature, en paix intérieure ?
RemiTone Music : L’âme de la Tanzanie au rythme de l’Afro World

RemiTone Music incarne la richesse de la culture tanzanienne à travers une fusion musicale vibrante et originale. Ce groupe d’Afro & World Music puise son inspiration dans les rythmes tribaux traditionnels de Tanzanie, qu’il mêle habilement à des sons d’accordéon diatonique et à des mélodies modernes et entraînantes. Leur musique, profondément enracinée dans l’identité swahilie, est un véritable hommage à la diversité culturelle du pays. Les chansons, interprétées en swahili et en français, racontent avec humour et émotion le quotidien des peuples tanzaniens, tissant des récits universels à partir d’expériences locales. Sur scène, RemiTone Music offre des performances dynamiques et pleines de vie, transportant le public dans un voyage sonore où se rencontrent traditions ancestrales et expressions contemporaines. Le groupe contribue ainsi à faire rayonner l’héritage culturel de la Tanzanie sur la scène musicale internationale. Découvrir ici: https://www.remitonemusic.net/fr/music
Le cacao en Tanzanie : une palette d’arômes exceptionnelle!

La Tanzanie est un petit producteur de cacao qui abrite environ 25 000 petits producteurs. Ces fèves sont rares mais très recherchées pour leurs qualités uniques. Le cacao de Tanzanie est idéale pour un chocolat fort en cacao. De plus, elles offrent une belle puissance aromatique et une palette d’arômes exceptionnelle. Dans la vallée de Kilombero, en Tanzanie, ce cacao corsé révèle des arômes intenses de fruits noirs, de cerises et de prunes, avec des notes florales surprenantes. Les colons allemands ont été les premiers à apporter du cacao amazonien en Tanzanie à la fin des années 1800 lorsqu’ils ont établi un grand domaine dans les montagnes d’Usumbara. Quelques années plus tard, ces souches ont été introduites dans certaines parties de Morogoro. D’autres génétiques du Ghana et du Nigeria ont ensuite été introduites, ainsi que des Criollos d’Indonésie. Même si les écosystèmes et le climat de la Tanzanie sont différents des paysages de la forêt tropicale où le cacao pousse naturellement, le cacao s’est adapté et a prospéré dans ces conditions. Aujourd’hui, environ 80% de la production du pays provient de la région de Mbeya à proximité du lac Nyasa. Ce cacao provient d’agriculteurs de la région de la vallée de Kilombero qui transforment leur cacao individuellement. La plupart des petits agriculteurs cultivent du cacao dans leurs exploitations, ainsi que des bananiers et d’autres cultures commerciales. Le cacao est cultivé de manière traditionnelle, principalement sans aucun pesticide. Quelques infos complémentaires sur la culture actuellement ? https://plaqchocolat.com/blogs/culture-plaq/la-feve-de-cacao-kamili-de-tanzanie?srsltid=AfmBOoro1tfEOuifL2fLT8 Pour déguster ? la fève : https://shouka-chamonix.fr/produits/feves-de-cacao-crues-tanzanie/ le chocolat :https://lestorrefacteurs.cafe/produit/le-comptoir-du-cacao-la-tablette-pure-origine-chocolat-de-tanzanie/
Musée de l’Homme: Tanzanie et culture Makondé.

La société Makondé se caractérise par des rites initiatiques de passage donnant lieu à d’importantes cérémonies au cours desquelles se déroulent des danses en présence de musiciens. Ces célébrations se font avec des masques d’ancêtres mapico et tambours, cornes d’antilopes, clochettes, calebasses, poupées articulées… Ces sculptures anciennes sont de natures rituelles et évoquent le mythe fondateur de la sculpture qui s’anime et devient la première femme et représentent des ancêtres. Les Makondés sont une population de langue bantoue d’Afrique australe, vivant principalement dans le sud-est de la Tanzanie et dans le nord du Mozambique. On les trouve également au Kenya et en petit nombre à Mayotte. Les Makonde du nord du Mozambique et du sud de la Tanzanie portaient des masques-casques appelés lipiko lors des cérémonies d’initiation des jeunes gens. Vu au musée de l’Homme :Ce masque est une partie d’un costume porté par les jeunes hommes lors de rituels initiatiques marquant le passage à l’âge adulte chez les Makondé. Cela ne vous aura pas échappé : il met en valeur le corps d’une femme enceinte.C’est un symbole de fécondité : le cercle formé de points gravés autour du nombril accentue cet aspect. Plus d’information sur : https://www.instagram.com/museedelhomme/p/CwKSG6lK8r4/
Les joyaux de Tanzanie : rubis,saphirs et tanzanite

La Tanzanie est pleine de surprises. Son sous-sol est rempli de gisements de pierres précieuses et semi-précieuses dans la zone d’Arusha. Généralement, l’exploitation est déléguée à des entreprises de dimensions modestes. Le commerce et la taille se trouvent fréquemment entre les mains de Tanzaniens d’origine indienne ou de ressortissants occidentaux résidant en Tanzanie. La tanzanite est un silicate de calcium et d’aluminium, qui provient de veines dans du gneiss. A l’état brut, elle se montre sous forme de prisme strié, à facettes multiples. Elle doit sa couleur bleue dominante à un élément chimique appelé le vanadium. La Tanzanie est également le site d’extraction d’autres gemmes telles que les rubis et les saphirs, ainsi que de semi-précieuses comme les grenats, tourmalines, chrysoprases et tsavorites. Tout comme la tanzanite, leur découverte remonte aux années 1960. Fabriquées par des artisans joailliers dans les mêmes ateliers que ceux qui créent la tanzanite, elles font également de beaux souvenirs à ramener d’un voyage en Tanzanie. Il est néanmoins important de souligner que la pratique de la joaillerie varie en fonction de la clientèle indienne ou occidentale. Plus d’infos par des « experts » :https://gem.agency/fr/gemstones/tanzanite/
Exposition à Munich : La Colonialisme dans les objets

L’exposition est en Allemagne, le périmètre du sujet traité est plus vaste que l’Océan Indien, mais le sujet nous interpelle: « Quand une œuvre d’art est-elle coloniale? » Il montre des témoignages historiques uniques tels que des sculptures, des peintures, des pièces moulées en bronze ou des peintures, qui ont été amenés à Munich pendant la période coloniale et sont maintenant souvent considérés comme des chefs-d’œuvre. Il documente comment ces choses se trouvaient dans les régions coloniales dominées par l’Europe du Cameroun, de la Tanzanie, du Nigéria, de la Namibie, de l’Inde, du Pakistan, de la Chine, de la Nouvelle-Guinée, des Philippines et des Samoa, achetées, échangées ou acceptées comme cadeaux. L’exposition libère la violence, le racisme et la tentative de déplacer les cultures colonisées. Parce que tout cela est allé de pair avec l’appropriation coloniale.