TOURISMER-ASSO

United for the Ocean: Indian Ocean Nations Make Their Voices Heard in Nice

À l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice, Madagascar, les Comores, les Seychelles et l’île Maurice affichent une mobilisation exemplaire. Face aux enjeux environnementaux et maritimes cruciaux, ces nations de l’Océan Indien unissent leurs voix pour défendre un avenir durable. TOURISMER Association salue cette dynamique collective, convaincue que la valorisation des richesses océaniques et culturelles est la clé du développement régional. ➡️ À lire ICI

Gaëlle Bélem propels Réunionese literature onto the global stage with the International Booker Prize

Gaëlle Bélem, romancière réunionnaise au style aussi incisif que vibrant, inscrit aujourd’hui la littérature de l’océan Indien dans une dynamique internationale inédite. Son roman “Sud sauvage” a récemment été sélectionné pour l’International Booker Prize, l’un des prix littéraires les plus prestigieux au monde, dédié aux ouvrages traduits en anglais. Une première pour une autrice réunionnaise – et un véritable événement culturel. Une plume réunionnaise acclamée Née à Saint-Benoît, Gaëlle Bélem s’est fait remarquer dès 2020 avec son premier roman Le fruit le plus rare, déjà salué pour sa puissance narrative et son ton irrévérencieux. Avec Sud sauvage, publié chez Gallimard en 2023, elle livre une fresque flamboyante et sociale, ancrée dans le Sud profond de La Réunion. Entre humour noir, sensualité et critique sociale, elle donne corps à un personnage féminin en quête de liberté, dans une île où les hiérarchies sociales, le poids de la religion, et les souvenirs du colonialisme composent un décor aussi enchanteur qu’étouffant. La critique ne s’y est pas trompée : Libération salue une autrice à la plume « diabolique », mêlant maloya, sarcasme et audace littéraire. Une voix francophone dans les hautes sphères de la littérature mondiale La sélection de Sud sauvage pour l’International Booker Prize 2025 témoigne d’une reconnaissance rare pour une autrice d’outre-mer. Traduite en anglais par Sarah Ardizzone, la version internationale du roman permet à un lectorat élargi de découvrir une Réunion littéraire trop longtemps restée en marge des circuits mondiaux. Cette visibilité est aussi le fruit d’un engouement croissant pour les littératures ultramarines, largement porté par les lecteurs, les réseaux sociaux et la presse culturelle francophone. Une figure inspirante pour une nouvelle génération Dans ses interviews, Gaëlle Bélem assume son attachement profond à La Réunion, mais aussi sa volonté de briser les clichés qui figent les cultures ultramarines dans des représentations passéistes. Elle revendique une littérature insulaire décomplexée, contemporaine, drôle, mais toujours politique. Avec elle, c’est toute une nouvelle génération d’autrices et d’auteurs réunionnais qui voit les portes s’ouvrir, portée par un lectorat curieux, des maisons d’édition plus attentives, et une presse enfin à l’écoute. Gaëlle Bélem n’est pas seulement en lice pour un prix littéraire. Elle incarne un basculement. Celui d’une littérature réunionnaise qui n’attend plus qu’on l’invite à la table : elle s’y installe avec talent, humour, et panache.

Discovering Kantha: A Textile Treasure from Bangladesh

Le Kantha, bien plus qu’un simple artisanat textile, est une tradition ancestrale originaire du Bengale – une région aujourd’hui partagée entre l’Inde et le Bangladesh. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, est à la fois un art de la récupération et une forme d’expression culturelle unique. Une tradition née de la simplicité et de l’ingéniosité Le mot Kantha signifie « chiffon » en sanskrit. Cette technique est née de la réutilisation de vieux tissus, notamment de saris usés, que les femmes superposaient en plusieurs couches (jusqu’à 6), puis brodaient à la main avec un point simple, le point avant. Ce geste humble donnait naissance à des couvertures, des nappes ou des vêtements d’une beauté touchante. Un art narratif : le Nakshi Kantha Au-delà de l’utilité, le Kantha est aussi un langage. Le Nakshi Kantha, forme plus artistique et figurative, permettait aux femmes d’exprimer leurs émotions, de raconter des histoires personnelles, voire de documenter leur quotidien. Chaque fil, chaque motif, chaque couleur a sa signification. Une broderie Kantha est souvent bien plus qu’un objet : c’est un fragment de vie, un témoignage culturel. Une tradition vivante et engagée Aujourd’hui, le Kantha continue d’évoluer. Il est devenu un élément prisé de la mode éthique et de la décoration intérieure. Des vêtements, coussins, sacs ou plaids Kantha s’inscrivent dans une esthétique bohème, durable et artisanale. Mais surtout, ce savoir-faire joue un rôle social essentiel : il permet à de nombreuses femmes au Bangladesh d’accéder à une indépendance économique. Dans la région de Sylhet, notamment, des coopératives soutiennent activement cette filière. Où trouver du Kantha en France ou en Europe ? Il est possible de se procurer des pièces authentiques de Kantha en France et en Europe via des boutiques de commerce équitable, les marchés d’artisanat ou salons éthiques … Honorer le fil de la mémoire Le Kantha n’est pas seulement un art textile. C’est un héritage vivant, un fil qui relie les femmes, les familles et les cultures. En choisissant une pièce Kantha, vous achetez plus qu’un objet : vous soutenez des mains, des récits, une dignité. Et vous participez à la préservation d’un trésor du patrimoine mondial.

Cultural association: Titrain in Reunion

Association Titrain la Réunion Le train situé en exposition à la Grande Chaloupe appelé affectueusement « Ti Train » était ici à LaRéunion une locomotive à voie métrique qui reliait Saint Benoît à Saint Pierre. C’était 126 km de rails en passant par Saint Denis le chef-lieu de La Réunion et par la Grande Chaloupe. Des tunnels ont été creusés à travers le Cap Bernard, le promontoir rocheux qui sépare le Nord de l’Ouest pourque le train puisse circuler. Le chemin de fer longeait la côte à travers 12 gares, 27 haltes et desouvrages d’art extraordinaires. Ce train était le seul au monde à transporter aussi bien les personnesque les marchandises. Au 19ème siècle c’était la locomotive Schneider Creusot qui conduisait lesvoyageurs ensuite à partir de 1940 on a fait venir les premiers autorails, ceux-ci avaient les côtés deleur toît incurvés pour mieux passer dans le tunnel, cela donna une forme aux autorails réunionnaisunique au monde. Le Ti Train a été la révolution des transports à La Réunion car en raison du reliefescarpé, il était difficile de se déplacer, à l’époque c’était à cheval ou par le cabotage grâce auxmarines qui étaient présentes dans chaque ville. Retrouvez plus d’infos sur le site de l’association : https://www.helloasso.com/associations/titrain

Sri Lanka as seen by TF1: the cinnamon island, a fragrant treasure in the heart of the Indian Ocean

Dans son édition du 31 mai 2025, TF1 a emmené ses téléspectateurs à la découverte d’un joyau discret mais ô combien précieux du Sri Lanka : la cannelle de Ceylan. À travers un reportage immersif, la chaîne française met en lumière une tradition agricole millénaire et un savoir-faire unique au monde, nichés dans les plantations verdoyantes de l’île. 🌿 La cannelle la plus pure du monde Au Sri Lanka, le cannelier pousse dans un environnement presque idyllique : un climat chaud, humide et stable toute l’année, entre forêts tropicales et plantations vallonnées. C’est dans ces conditions que naît la cannelle de Ceylan, aussi appelée Cinnamomum verum, littéralement « la vraie cannelle ». Contrairement à la cassia (variété moins noble que l’on retrouve souvent dans le commerce), la cannelle de Ceylan se distingue par sa finesse, sa douceur en bouche et son arôme subtil, presque floral. Une qualité qui fait du Sri Lanka un fournisseur d’excellence auprès des chefs, pâtissiers et amateurs d’épices à travers le monde. 🌍 Un héritage précieux et convoité Le reportage de TF1 souligne également l’importance culturelle et économique de cette épice pour l’île. Le Sri Lanka est aujourd’hui le quatrième producteur mondial de cannelle, mais le seul à cultiver exclusivement la variété de Ceylan, reconnue pour sa pureté exceptionnelle. La récolte reste largement artisanale : l’écorce est prélevée à la main, roulée, séchée, puis triée selon des critères rigoureux. Ce savoir-faire ancestral, transmis de génération en génération, est bien plus qu’un commerce : c’est une fierté nationale et un symbole d’identité pour de nombreuses communautés rurales. 🍛 Un voyage sensoriel et culturel Au-delà de l’aspect agricole, TF1 rappelle que la cannelle de Ceylan est un ingrédient phare de la cuisine sri-lankaise. On la retrouve dans les currys, les infusions, les desserts, mais aussi dans des remèdes ayurvédiques, soulignant ainsi la profonde connexion entre nature, santé et alimentation dans les cultures d’Asie du Sud. 🔗 Voir le reportage complet sur TF1 :Sri Lanka, l’île de la cannelle – TF1 Info

“Visit Maldives Week” held in France and Italy – May 2025

Dans le cadre de sa stratégie de promotion à l’international, la Maldives Marketing and Public Relations Corporation (MMPRC / Visit Maldives) a organisé avec succès la “Visit Maldives Week” en France et en Italie en mai 2025. Cette campagne visait à renforcer la visibilité de la destination sur le marché européen, en mettant en valeur les paysages exceptionnels, la culture locale et les expériences uniques que proposent les Maldives. En France, deux roadshows ont été organisés : le 19 mai à Lyon et le 20 mai à Paris. Ces rencontres ont attiré un grand nombre de professionnels du secteur, curieux de découvrir l’offre variée des Maldives, allant des complexes de luxe aux séjours culturels et durables. Cette tournée européenne s’inscrit dans la dynamique de préparation au programme Visit Maldives 2026, qui mettra à l’honneur les Maldives tout au long de l’année à travers une série d’événements internationaux. La tournée se poursuit désormais en Allemagne et en Suisse. Munich a accueilli le lancement de la “Visit Maldives Week” en Allemagne ce 5 juin 2025 .  

Tsikajaby Festival 2025 – Madagascar Comes to Life in Boissy-Saint-Léger

Du 6 au 9 juin, au Domaine de Grosbois à Boissy-Saint-Léger (94470), venez célébrer la culture malgache dans toute sa richesse à l’occasion du Tsikajaby Festival. Pendant quatre jours, le meilleur de Madagascar vous attend : musique, gastronomie, artisanat et convivialité. Une immersion unique dans l’ambiance chaleureuse de la Grande Île, en plein cœur de la France. Au programme : Concerts live et spectacles Cuisine traditionnelle malgache Artisanat, danses et culture gasy Un événement ouvert à toutes et à tous, à vivre en famille ou entre amis. Réservez vos places sur : www.tapakila.fr

Mada Gasy Art 2025: the sea in the spotlight in a new wave of Malagasy creativity in Paris

Du 27 mai au 8 juin 2025, Paris accueille la 11e édition de Mada Gasy Art, un festival dédié à la scène artistique contemporaine malgache. Cette année, le thème “Manga Lavitra” (Le bleu lointain) met à l’honneur la mer, source d’inspiration, de mémoire et de liens entre les peuples. Installé au cœur du 59 rue de Rivoli (Paris 1er) — haut lieu de la création urbaine — le festival propose une immersion artistique unique, réunissant une vingtaine d’artistes malgaches, entre talents émergents et figures reconnues. 🎨 Une exposition collective autour de l’océanPeintures, installations, photographies, œuvres textiles et arts visuels évoqueront les mythes, les paysages et les réalités maritimes.  🎉 Temps forts du festival – Accès libre et gratuit pour tous : Grand vernissage – Vendredi 30 mai | 19h–00hSoirée d’ouverture festive. Défilé de mode – Dimanche 1er juin | à partir de 16hPrésentation de la créatrice Lucie Kanto, qui revisite l’héritage textile malgache à travers des créations inspirées de l’océan. Concert live – Samedi 7 juin | 18hEusebia en concert, pour une soirée musicale entre soul, racines et vibrations insulaires. 🌊 Mada Gasy Art 2025 : une ode à l’art, à la mer et à MadagascarLe festival invite le public à célébrer la beauté de Madagascar, à plonger dans les récits océaniques et à découvrir une scène artistique pleine d’élan et de sens. 📍 Lieu : 59 rue de Rivoli, 75001 Paris (Métro Châtelet)🎟️ Entrée gratuite Plongez dans un océan de couleurs, de sons et d’imaginaire — Madagascar vous donne rendez-vous à Paris !

Des vies, Des récits – 2025 Expo: Pratiques artistiques des enfants des bidonvilles de Nairobi

Les derniers jours! Source: https://www.paris.fr/evenements/des-vies-des-recits-2025-expo-pratiques-artistiques-des-enfants-des-bidonvilles-de-nairobi-84890 Jusqu’au mercredi 4 juin 2025 Zeto art18 rue Chapon, Paris 3e Des enfants de Mathare, Nairobi, racontent leur vie après les inondations d’El Niño. À travers des livres illustrés, zines et peintures, ils transforment leurs récits en art, brisant les stéréotypes et réinventant l’avenir. Une exposition mondiale pour amplifier leurs voix. En 2024, les inondations déclenchées par le phénomène El Niño ont dévasté le Kenya. L’un des quartiers les plus vulnérables, le bidonville de Mathare à Nairobi, a subi d’importants dégâts. Sur une bande de 30 mètres de chaque rive de la rivière Mathare, tous les bâtiments ont été démolis, provoquant le déplacement de plus de 40 000 foyers. Au moins quatre écoles ont complètement disparu, tandis que d’autres ont été partiellement détruites ou démolies. Dans le contexte de la mondialisation et du changement climatique, les bidonvilles se situent non seulement dans des zones à haut risque de catastrophes naturelles, mais ils demeurent également marginalisés dans le discours global en raison du manque d’infrastructures et des inégalités en matière de ressources sociales. Cette inondation a encore accentué la vulnérabilité de la communauté de Mathare, en particulier pour les enfants et les jeunes qui, en plus de devoir reconstruire leur vie et de faire face à l’interruption de leur éducation, voient leurs histoires réduites au silence, leur voix individuelle étant simplifiée ou occultée par le récit dominant. Cette exposition est proposée par : Association Esthétique de l’Est Créée en janvier 2022 à Bordeaux et située désormais à Paris, Esthétique de l’Est est une association à but non lucratif qui se conforme à la Loi d’Associations de 1901.L’association collabore depuis longtemps avec de nombreux artistes chinois et français dans le but de promouvoir les échanges artistiques et culturels entre l’Orient et l’Occident. Les membres principaux de notre équipe sont actifs dans les domaines de la musique, de l’audiovisuel, du design, de la peinture, de la danse et de l’art contemporain. En explorant la culture traditionnelle de l’Orient, nous espérons trouver de nouvelles idées qui correspondent à l’esthétique de l’art contemporain, tout en apportant à tous une nouvelle expérience culturelle.

Prix ANNA 2025 en Afrique du Sud pour les artistes africaines

Appel ouvert Les artistes africaines et celles issues de la diaspora sont invitées à soumettre leur candidature pour l’édition 2025 du Prix ANNA, qui se tiendra en Afrique du Sud. Lancé cette même année, ce prix vise à découvrir, reconnaître et soutenir une nouvelle génération d’artistes féminines du continent africain. Aucune formation artistique formelle n’est requise pour postuler, et le concours est ouvert aux artistes s’identifiant comme femmes, tous médiums confondus. Un comité de sélection retiendra 12 finalistes et désignera une lauréate. Le nom de la gagnante sera annoncé le 6 août 2025, à l’occasion du Mois de la Femme en Afrique du Sud. Les artistes intéressées doivent candidater avant le 27 juin 2025 à minuit (GMT+2) via ce lien(link is external). Source : https://www.musicinafrica.net/fr/magazine/appel-ouvert-prix-anna-2025-en-afrique-du-sud-pour-les-artistes-africaines