45 danseurs et musiciens réunionnais aux Folies Bergère le 20 octobre

Le 20 octobre 2025, la compagnie réunionnaise Natya Kalamani présentera aux Folies Bergère à Paris son spectacle chorégraphique Kaliyammâvin Pârvayil. Sous la direction de Lynda Sellom, figure incontournable de la danse indienne à La Réunion, plus de 45 jeunes danseurs et musiciens feront vibrer la scène mythique avec une fresque chorégraphique retraçant l’histoire des engagés indiens venus à La Réunion au XIXe siècle. À travers la quête de Kaliyamma, jeune Réunionnaise en recherche de ses origines, le public plongera dans un voyage où s’entrelacent mémoire, spiritualité, émotion et transmission. La déesse Kâli, guide symbolique, incarne la force et la résilience de tout un peuple. Fruit de deux années de préparation – mêlant recherches, voyages en Inde du Sud et projets humanitaires – ce spectacle se veut autant une expérience artistique et immersive qu’un hommage vibrant aux racines culturelles réunionnaises. Un rendez-vous exceptionnel aux Folies Bergère, où l’énergie et le talent de la jeunesse réunionnaise offriront une soirée mémorable. Réservation ICI
Pique-nique de l’Amitié Franco-Indienne – Un lien entre nos cultures

L’Association Inde France vous convie à un après-midi festif le dimanche 17 août, de 16h00 à 20h30 au Port aux Cerises, Draveil. Au programme : partage de saveurs, musique, jeux et échanges culturels pour célébrer les liens uniques qui unissent la France et l’Inde. Cet événement est l’occasion de montrer combien la culture indienne occupe une place vivante et inspirante en France — des traditions culinaires aux rythmes musicaux, en passant par l’art de l’accueil. Information ICI
Océan Indien – Salim Mzé Hamadi Moissi / Cie Tché Za

Cinq danseurs, cinq îles, une mer commune. Dans Océan Indien, le chorégraphe Salim Mzé Hamadi Moissi réunit sur scène une Réunionnaise, une Malgache, un Comorien, un Mahorais et une Mauricienne pour un voyage chorégraphique vibrant au cœur de cette vaste région maritime qui relie l’Afrique, l’Inde et l’Australie. S’étendant sur plus de 70 millions de km² – soit environ 21 % de la surface terrestre –, l’Océan Indien est bien plus qu’une étendue d’eau : il est un carrefour d’histoires, de cultures et de danses. La pièce explore les liens qui unissent les quatre îles emblématiques que sont La Réunion, Les Comores, Madagascar et Mayotte, tout en évoquant leur singularité. Porté par la Compagnie Tché Za, Océan Indien puise dans les rythmes traditionnels, les gestes ancestraux et les influences contemporaines pour créer un langage chorégraphique où les mouvements deviennent des vagues, et les corps, des archipels vivants. C’est un hommage à la diversité culturelle et à la mémoire commune des peuples de cette mer, une célébration de la danse comme lieu de rencontre et de partage. Plus d’information: https://lephare-ccn.fr/agenda/ocean-indien
Le Sud-Africain Samkelo Xaba récompensé pour sa mode éco-responsable au Africa Fashion Up 2025

La scène de la mode africaine a vibré une fois de plus à Paris lors de l’édition 2025 du prestigieux Africa Fashion Up, révélant cinq créateurs d’exception parmi plus de 300 candidatures venues de tout le continent. Parmi eux, un nom retient particulièrement l’attention : Samkelo Xaba, styliste sud-africain à la tête de la marque BOYDE, lauréat du Prix Éco-Responsable. Ce prix consacre l’engagement du créateur pour une mode durable, enracinée dans les réalités locales et tournée vers un avenir plus responsable. À travers sa marque BOYDE, Samkelo Xaba propose une mode à la fois contemporaine, respectueuse de l’environnement, et profondément ancrée dans les identités culturelles sud-africaines. Africa Fashion Up 2025 n’est pas qu’un simple défilé : c’est une vitrine d’une Afrique plurielle, audacieuse, créative et en mouvement, portée par des voix qui transforment les imaginaires. La présence de Samkelo Xaba parmi les lauréats illustre la vitalité de la mode sud-africaine, capable de rayonner bien au-delà des frontières du continent. La Maison de l’Afrique, organisatrice de l’événement, réaffirme à travers cette initiative son engagement à accompagner les talents africains et à promouvoir les savoir-faire du continent sur la scène internationale. Les autres lauréats 2025 : Hawi Midekssa (Éthiopie) – HAWII (Meilleure Designer & Prix Entrepreneuriat Féminin) Frank Aghuno (Nigeria) – Fruche (Coup de cœur du jury) Oshobor Odion Peter (Nigeria) – Oshobor (Prix Éco Responsable ex-aequo) Dibo, Sume et Fese (Cameroun) – Eloli World (Prix Création Digitale) Une nouvelle génération de créateurs est en marche. Samkelo Xaba en est l’un des visages les plus inspirants.
Nassuf Djailani : une voix poétique et engagée de l’Océan Indien

Né à Chiconi, au cœur de l’île de Mayotte, Nassuf Djailani incarne l’une des voix littéraires les plus puissantes et engagées de la région indianocéane. Journaliste, poète, dramaturge, romancier et éditeur, il trace une œuvre traversée par les mémoires, les luttes et les rêves d’un territoire souvent invisibilisé : l’archipel des Comores. Un parcours entre îles, lettres et engagement Après une enfance bercée par les récits des confréries soufies Qâdri et Chadhuli, Djailani quitte Mayotte pour La Réunion, puis Marseille, où il passe son bac, avant d’intégrer l’École de journalisme de Bordeaux. Il travaille aujourd’hui à France Télévisions, tout en menant en parallèle une œuvre littéraire exigeante et profondément ancrée dans son territoire natal. Fondateur de la revue Project-îles, puis des Éditions Project’îles, il milite pour une meilleure visibilité des arts et littératures de l’océan Indien. Il collabore également avec de nombreuses revues, telles que Interculturel Francophonies, Ubu scènes d’Europe ou encore Mange Mondes. Une œuvre plurielle, entre poésie, roman, théâtre et mémoire Djailani débute avec « Roucoulement », texte lauréat du Grand Prix de l’océan Indien en 2005. Il s’illustre ensuite au théâtre avec « Les Dits du bout de l’île », joué au Festival OFF d’Avignon en 2016, et « En finir avec Bob », créée en 2020. C’est cependant la poésie qui lui offre une reconnaissance nationale : en 2019, il publie Naître ici (Éditions Bruno Doucey), salué par la revue NRF comme « l’affirmation d’une voix de poète », et récompensé par le Prix Fetkann–Maryse Condé en 2020. Il enchaîne en 2022 avec Daïra pour la mer, dans la même maison. Son roman « Cette morsure trop vive » (Atelier des Nomades) reçoit le Prix Ahmed Baba en 2022, et en 2024, il co-signe avec le bédéiste malgache Dwa la bande dessinée Chiconi, terre d’Histoire, une fresque entre mémoire collective et regard critique sur l’histoire locale. Une littérature en archipel Écrivant en français et en kibushi, Djailani célèbre les langues de Mayotte comme des espaces de résistance et de transmission. Son regard, à la fois tendre et lucide, embrasse la complexité des sociétés comoriennes et mahoraises. Il invite à voir l’île non comme une périphérie, mais comme un centre riche de récits, de douleurs, et d’humanité. https://www.instagram.com/djailanipro/
Festival Sitaara 2025 : Un voyage musical au cœur du Pavillon des Indes

Le Festival Sitaara, rendez-vous singulier de la rentrée culturelle, revient les vendredi 12 et samedi 13 septembre 2025 pour une nouvelle édition en plein air, sous les étoiles et au rythme des sonorités indo-françaises. Né du rêve d’Yvana Nourmamod et de Gamil Mitha, ce festival est bien plus qu’un simple concert : c’est une immersion poétique entre deux cultures, une invitation au voyage à travers la musique, dans un lieu chargé d’histoire. Un écrin d’exception : le Pavillon des Indes fête ses 10 ans de renaissance C’est au Pavillon des Indes, à Courbevoie, que le Festival Sitaara posera ses instruments. Ce joyau architectural, construit pour l’Exposition universelle de 1878, célèbre cette année les 10 ans de sa restauration, après avoir retrouvé tout son éclat en 2015. Lieu emblématique du dialogue entre l’Inde et la France, il devient à nouveau le théâtre d’échanges culturels vibrants. Pour l’occasion, le pavillon ouvrira exceptionnellement ses portes au public de 18h à 20h : une visite libre permettra aux curieux de découvrir l’histoire fascinante de ce monument franco-indien, entre boiseries sculptées, couleurs chaudes et atmosphère coloniale réinventée. Au programme : musique, partage et saveurs 18h à 20h : visites libres du Pavillon des Indes & stands de restauration aux saveurs d’Orient et d’Occident (consommation payante). 20h à 22h : concerts au théâtre de verdure, dans une ambiance conviviale, sous les arbres et les lumières du crépuscule. Le Festival Sitaara est conçu comme une parenthèse musicale, à la croisée des cultures, entre tradition et modernité. Chaque note jouée dans le théâtre de verdure résonnera comme un hommage à l’amitié entre la France et le sous-continent indien. Une rentrée en douceur À la veille de l’automne, le Festival Sitaara est l’occasion idéale de prolonger l’été en douceur, en famille ou entre amis, dans un cadre bucolique et inspirant. C’est aussi une belle manière de découvrir ou redécouvrir un pan méconnu de l’histoire coloniale artistique, remis au goût du jour grâce à la musique et au métissage culturel. Information sur https://www.festivalsitaara.com/
Festival La Gacilly : La Tanzanie à l’honneur, le monde perdu d’Udzungwa

La Tanzanie, en Afrique de l’Est, compte 22 parcs nationaux sur son territoire. L’année dernière, plus d’1,5 million de personnes s’y sont rendues, notamment dans les célèbres Kilimanjaro, Arusha et Serengeti. Mais seulement 8 000 sont allées dans celui d’Udzungwa, dans le centre du pays. Pourtant, c’est dans ces montagnes recouvertes d’une épaisse végétation tropicale qu’a été découvert, au début des années 2000, le dernier spécimen de singe : le Kipunji (Rungwecebus kipunji). Mais pas de lions, pas de rhinocéros, pas de léopards… Alors les touristes le boudent. Pour les scientifiques, il reste l’un des sanctuaires les plus importants à protéger : ce territoire de seulement 2 000 kilomètres carrés abrite l’une des biodiversités les plus riches du continent africain. Ses chutes d’eau, dont Sanje qui culmine à 170 mètres de hauteur, irriguent naturellement l’ensemble de la région. Dans le cadre d’une commande photographique de la Fondation Yves Rocher, le photojournaliste Frédéric Noy, grand spécialiste des questions environnementales et géostratégiques, s’est immergé des mois durant dans et autour de cet espace naturel menacé. Visitez l’expo ! https://www.festivalphoto-lagacilly.com https://www.fredericnoy.com/new-events/2025/10/5/festival-de-la-gacilly-le-monde-perdu-dudzungwa
Buddha Relics Exhibition: A Tribute to Indian Culture in Brittany

Du 1er au 10 août 2025, le Centre bouddhique Drukpa Plouray, en Bretagne, ouvre ses portes pour une exposition exceptionnelle des Reliques du Bouddha, vestiges archéologiques parmi les plus précieux d’Asie du Sud. Cet événement unique en France met en lumière la richesse historique et culturelle de l’Inde, à travers un patrimoine ancien transmis de génération en génération. Découvertes en 1898 dans le nord de l’Inde, ces reliques sont liées à l’empereur Ashoka, grande figure de l’histoire indienne, et à la dynastie royale du clan Sakya. Leur parcours, depuis les fouilles archéologiques jusqu’à leur arrivée en France en 2009, illustre les liens anciens et profonds entre l’Inde et l’Occident. Elles sont aujourd’hui conservées à la Grande Pagode de Vincennes, symbole de la diversité culturelle en France. L’exposition sera accompagnée de visites guidées, d’échanges culturels et de présentations sur l’histoire du site de découverte, permettant au public de découvrir une facette majeure du patrimoine indien, dans un cadre breton étonnamment propice au dialogue interculturel. À travers cette initiative, la culture indienne continue de rayonner en France, affirmant sa place dans le paysage culturel national, bien au-delà de la spiritualité.
The Wai: When Thai culture inspires respect

Dans un monde où la rapidité et l’individualisme dominent souvent les échanges, un simple geste venu de Thaïlande vient nous rappeler l’importance du respect, de l’humilité et de la reconnaissance. Il s’agit du Wai, un salut traditionnel profondément ancré dans la culture thaïlandaise — et qui trouve aujourd’hui une résonance singulière dans les communautés thaïes et les clubs de Muay Thaï en France. Un geste, mille significations Le Wai, c’est cet instant de recueillement où l’on joint les mains devant soi, les paumes serrées, en inclinant légèrement la tête. Derrière ce geste simple se cache une véritable grammaire du respect. Il peut signifier bonjour, merci, pardon, ou simplement « je te respecte ». La position des mains varie : plus elles sont élevées, plus l’estime est grande envers l’interlocuteur. Dans les cercles familiaux ou associatifs thaïlandais présents en France, le Wai est toujours pratiqué — entre générations, lors des célébrations religieuses, ou dans les temples bouddhistes. Il relie ceux qui vivent en France à leur héritage culturel, tout en éveillant la curiosité et l’admiration des Français pour cette forme d’élégance sociale. Dans les dojos : le Wai Kru, un rituel vivant Mais c’est surtout dans les clubs de Muay Thaï, cet art martial thaïlandais de plus en plus populaire en France, que le Wai prend une dimension quasi sacrée. Avant chaque combat ou entraînement, les élèves effectuent le Wai Kru, un rituel de salutation à leur professeur, ou Kru. Ce moment n’est pas qu’un préambule sportif : c’est un hommage à celui qui transmet le savoir, un acte de gratitude ancré dans la tradition.
The 52nd Montoire Festival in August on “The Silk Road”

La 52e édition du Festival de Montoire aura lieu du 12 au 17 août prochain avec pour thème « La Route de la Soie ». A l’heure des conflits dans le monde, des tensions géopolitiques, des guerres, Montoire sera, l’espace d’une semaine, le village de la paix, de l’amitié entre les peuples. Musiques, danses mais aussi expos, conférences, animations, artisanat, lieux de rencontres et de fête, depuis plus d’un demi-siècle, le Festival de Montoire est l’événement incontournable de cette petite ville de 3.700 habitants située au cœur de la Vallée du Loir. Dix groupes sont invités. De la chaleur de Provence au carnaval du Pérou, des danses acrobatiques du Sri Lanka aux rythmes puissants de la musique turque, des costumes somptueux d’Inde aux cracheurs de feu du Togo, le Festival vous invite à un voyage plein d’émotions et de surprises.