14 Juillet : l’Indonésie à l’honneur pour célébrer 75 ans d’amitié avec la France

Ce lundi 14 juillet, à l’occasion de la fête nationale française, l’Indonésie a été mise à l’honneur lors du traditionnel défilé sur les Champs-Élysées. Pour la première fois, ce sont des troupes indonésiennes qui ont ouvert la cérémonie, marquant un moment symbolique dans l’histoire des relations franco-indonésiennes. L’événement revêt une portée toute particulière : il célèbre les 75 ans de relations diplomatiques entre la France et l’Indonésie. Une amitié qui s’est tissée au fil des décennies autour de valeurs communes telles que l’attachement au droit international, l’engagement multilatéral, et la promotion de la paix dans la région indo-pacifique. Sous les yeux du président Emmanuel Macron et de son homologue indonésien, Prabowo Subianto, 260 militaires indonésiens accompagnés de 189 musiciens du drumband « Gabungan » ont ouvert le défilé. Revêtus d’uniformes colorés et coiffés de casques décorés de figures animales emblématiques – tigres, aigles ou requins – les musiciens ont donné une tonalité festive et spectaculaire à l’ouverture de la parade. Cette invitation reflète une volonté commune de renforcer les liens culturels, économiques et stratégiques entre les deux nations. En mettant à l’honneur l’Indonésie, la France reconnaît son rôle grandissant sur la scène mondiale et réaffirme son engagement à coopérer avec les pays de la région indo-pacifique. « C’est une reconnaissance de notre présence croissante sur la scène internationale », a souligné un représentant indonésien, saluant un partenariat fondé sur le dialogue, le respect mutuel et les échanges culturels. Cette célébration est aussi l’occasion de rappeler l’importance croissante de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines : éducation, climat, innovation, échanges économiques et culturels. La présence de l’Indonésie à Paris ce 14 juillet illustre la vitalité d’une relation fondée sur la confiance et l’ambition partagée d’un avenir plus stable et harmonieux.
Le Reog Ponorogo : Un patrimoine théâtral en péril et une opportunité pour un tourisme responsable

En 2024, le Reog Ponorogo, une danse théâtrale traditionnelle impressionnante d’Indonésie, a été inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente de l’UNESCO. Bien plus qu’un simple spectacle, le Reog incarne une expression vivante d’identité, de mémoire collective et d’art ancestral. À une époque où le tourisme responsable prend de l’ampleur, découvrir, soutenir ou assister à une représentation du Reog Ponorogo constitue une manière concrète et respectueuse de célébrer la diversité culturelle. Qu’est-ce que le Reog Ponorogo ? Provenant de la région de Ponorogo, dans l’est de Java, le Reog est une danse dramatique millénaire, traditionnellement exécutée lors de cérémonies de purification, de mariages, de fêtes religieuses, de célébrations nationales ou lors de visites officielles. Les danseurs incarnent des rois, des guerriers, des cavaliers et des figures mythologiques pour narrer la légende du roi Klono Sewandono du royaume de Bantarangin. Le point d’orgue du spectacle est le Dadak Merak: un immense masque représentant une tête de tigre ornée de plumes de paon. Ce masque peut peser plus de 50 kilos et est porté uniquement grâce à la force de la mâchoire du danseur, illustrant la rigueur et la discipline nécessaires pour maîtriser cet art. Pour la communauté de Ponorogo, le Reog représente un symbole de fierté, un pilier identitaire et un trésor culturel vivant. Cependant, il fait face à des menaces. Une Tradition en Déclin Les spectacles de musique moderne, jugés plus pratiques et économiques, remplacent peu à peu les représentations traditionnelles. En raison du manque de public et de l’intérêt décroissant des jeunes générations, les maîtres Reog deviennent rares, tout comme les artisans spécialisés dans la création de costumes, d’instruments et de masques. Le gouvernement indonésien et les communautés locales s’efforcent de préserver cette tradition par l’éducation formelle et informelle, l’organisation de festivals culturels et des initiatives de sensibilisation. Malgré ces efforts, le manque de relève compromet la transmission de cet art complexe. Le Reog Ponorogo en France : Une Présence Discrète En France, la survie du Reog Ponorogo repose sur la diaspora indonésienne et certains événements multiculturels. Il est parfois présenté lors de festivals culturels internationaux, de journées culturelles organisées par les ambassades ou lors d’événements étudiants. Pour assister à une représentation ou en savoir plus : L’Ambassade d’Indonésie à Paris propose régulièrement des événements culturels ouverts au public. Des associations étudiantes indonésiennes ou des groupes culturels communautaires diffusent des spectacles traditionnels. Certains événements de l’UNESCO mettent également en avant des arts du patrimoine immatériel. Suivre ces structures sur les réseaux sociaux est un excellent moyen de rester informé des prochaines représentations. Une Opportunité pour un Tourisme Responsable Pour les voyageurs soucieux de leur impact, assister à un spectacle de Reog Ponorogo – en France ou en Indonésie – est une manière de contribuer à la préservation du patrimoine vivant. Le tourisme responsable ne se résume pas à réduire son empreinte carbone : il s’agit aussi de valoriser les traditions locales et de soutenir les communautés qui les préservent. En se rendant à Ponorogo, au cœur de cette tradition, et en assistant à une représentation locale, le voyageur devient un acteur du changement, contribuant directement à la survie de cet art unique. Conclusion Le Reog Ponorogo est un cri culturel venu de Java, à la fois fier et fragile. Face à la modernité et à l’oubli, il appelle à la reconnaissance et à l’action. En tant que voyageurs, curieux ou amoureux des cultures du monde, nous avons un rôle à jouer : célébrer ce qui rend les peuples uniques et soutenir ce qui les fait vibrer.
Un nouveau partenariat culturel avec l’Indonésie

Emmanuel Macron a conclu le mois dernier son déplacement en Indonésie par une visite au temple bouddhiste de Borobudur où il a annoncé « un nouveau partenariat culturel » entre la France et l’Indonésie après avoir élevé son homologue Prabowo Subianto à la plus haute distinction française. Pays de 280 millions d’habitants, l’Indonésie possède un marché du cinéma très dynamique, avec pas moins de 126 millions d’entrées en salle en 2024 et 285 films produits en 2024, soit autant qu’en France. Plus d’infos sur : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2025/05/29/declaration-conjointe-entre-la-france-et-lindonesie-portant-sur-une-strategie-dans-le-domaine-culturel
Un moment de fraternité et de partage : retour sur le Halal Bihalal de l’Association Rumah Indonesia

Ce dimanche 6 avril 2025, la communauté indonésienne de Tourcoing s’est rassemblée dans une atmosphère conviviale à l’occasion du Halal Bihalal organisé par l’Association Rumah Indonesia (ARI). Les participants se sont réunis pour célébrer cette tradition profondément ancrée dans la culture indonésienne. Le Halal Bihalal transcende le cadre d’une simple rencontre festive : il représente un moment de pardon, de respect mutuel et de renforcement des liens sociaux. C’est une occasion pour les membres de la communauté de se retrouver, d’échanger des vœux de paix et d’harmonie, tout en ravivant l’esprit de solidarité.
Culture de Java et Bali : La compagnie Pantcha Indra

La compagnie Pantcha Indra a pour objet de promouvoir le gamelan et la danse de Java et Bali par le biais d’organisation de spectacles et d’événements à caractère artistique sous des formes diverses à géométries variables. Ainsi, les productions artistiques de Pantcha Indra, expérimentent des formes traditionnelles et contemporaines. Les artistes, porteurs de projets au sein de l’association, sont des personnes référentes dans le domaine des arts traditionnels javanais et balinais et se sont formés auprès de maîtres et spécialistes durant plusieurs années en Indonésie.
Club Penchak Silat Franck Ropers Paris

DOJO DE GRENELLE 21-23 rue de l’Amiral Roussin75015 PARIS Art martial originaire d’Indonésie et de Malaisie, le Penchak Silat est un art martial complet comprenant des formes de combat à mains nues et avec armes blanches ou bâtons. La fluidité, la rapidité et la précision sont ses atouts. Des blocages et des coups secs et violents visant les parties névralgiques de l’adversaire permettent de le mettre hors d’état de nuire le plus rapidement possible. Ce style est particulièrement adapté aux situations de self-défense. Silat (« combat ») est le terme générique qui désigne un ensemble d’arts martiaux d’Indonésie, de Malaisie, du Brunei, de Singapour et du sud de la Thailande et des Philippines. On trouve également la dénomination Silek à Sumatra. En Indonésie, on trouve essentiellement la dénomination Penchak ou Pencak Silat. Pencak signifie « mouvements formels ». Pratiquer le Penchak-Silat à Paris : Avec Mathias, le Dojo de Grenelle vous offre l’enseignement d’un expert de Penchak-silat de réputation internationale, vous découvrirez ses techniques dont la réputation d’efficacité n’est plus à faire. Il vous apprendra à développer vos capacités de riposte à l’agression, à vous défendre en toutes circonstances. Au programme: coups de pieds, coups de poings, projections, enchainement de combat..
Le Pencak Silat : un art spécifiquement malais et indonésien

Le Pencak Silat, un art spécifiquement malais et indonésien de self-défense, est une ancienne et très efficace science pour le contrôle de l’esprit et du corps. La combinaison des termes pencak et silat a été faite la première fois en 1948 lors de la création de la première fédération nationale, la fédération indonésienne de pencak silat : l’Ikatan Pencak Silat Indonesia Pencak silat est depuis le terme officiel pour désigner les pratiques de combat du Monde malais. En pays minangkabau, dans la province de Sumatra occidental, on parle de silek. La richesse, en langue minangkabau, du vocabulaire lié au silek, ainsi que la complexité des cosmologies et des rituels d’initiation permettent de penser que c’est dans cette région que l’art martial est apparu. On ne connaît pas à ce jour de sources solides relatives au silat et au pencak antérieures au XVIIIe siècle, époque à laquelle la diffusion de l’islam dans l’archipel était déjà avancée, du moins dans les régions côtières. Parmi les spécificités du pencak silat on trouve l’existence de formes dansées, dans certaines régions malaises, et à Java Ouest. Elles sont accompagnées d’une musique exécutée avec des instruments comme des tambours, des gongs et autres métallophones, un hautbois , et parfois une cithare et une flûte . Une explication de l’origine de cette forme dansée est l’interdiction imposée par les autorités coloniales néerlandaises au XIXe siècle, de pratiquer les arts martiaux. Les formes dansées seraient donc, à l’origine, une façon de dissimuler la pratique des arts martiaux, Son entraînement provoque le dépassement de soi à travers une extrême concentration. Cet art de combat a été développé par des peuples qui étaient constamment confrontés aux agressions aussi bien naturelles qu’humaines. En effet, en Indonésie, plus de trois cents volcans existent, dont cinquante sont en activité, et la forêt tropicale avec sa faune particulièrement dangereuse étaient et sont toujours une menace permanente. Après quatre siècles de colonialisme, la guerre pour l’indépendance provoqua un développement considérable de la pratique du pencak silat dans toutes les communautés. La résistance acharnée de ces peuples surprit énormément les colons occidentaux. C’est à travers de nombreuses formes et styles que le pencak silat a survécu jusqu’à nos jours. Chacun de ces styles correspondant à des conditions religieuses et géographiques déterminées. Suivant l’antique tradition, le savoir était transmis oralement de Maître à disciple. Plus d’informations : https://www.culture-silat.fr Source : Par Michael J. Lowe
A la rencontre des communautés autochtones au Quai de la Photo

Photographe passionné, Franck Desplanques parcourt le monde depuis plus de trente ans à la rencontre decommunautés rares ayant gardé une forte identité culturelle et une relation étroite avec la nature.Leur liberté, leurs connaissances, leur courage, sont des sources d’inspiration inépuisables pour nous tous.C’est à travers une odyssée visuelle réunissant une centaine de photographies que Franck Desplanquescherche à dépasser les critères de la photographie documentaire classique pour offrir une autre visionde ces communautés. Franck Desplanques nous propose une véritable immersion dans leur quotidien et leur mode de pensée. Son travail à la fois documentaire et artistique, nous invite à élargir notre regard et à penser le monde avec plus d’humanité. Ne manquez pas ces photos sur l’Indonésie! Plus d’infos : https://quaidelaphoto.fr/wp-content/uploads/2024/12/DP-FRANCKDESPLANQUES-1.pdf Jusqu’au 28/02
La Kebaya : Élégance et Héritage Culturel en Asie du Sud-Est

La kebaya est une blouse traditionnelle dont les origines remontent à l’Empire Majapahit en Indonésie. Elle est portée par les femmes en Indonésie, Brunei, Malaisie et par les Malais de Singapour, généralement associée à un kain en batik, un sarong ou un songket, reflétant ainsi le riche patrimoine textile de la région. Au fil du temps, la kebaya est devenue bien plus qu’un simple vêtement : elle symbolise l’élégance, la grâce et l’identité culturelle des femmes d’Asie du Sud-Est. Chaque pays et communauté a su adapter la kebaya à ses traditions locales, en variant les tissus, les broderies et les motifs pour refléter son propre héritage. Portée lors d’événements officiels, de cérémonies traditionnelles ou même dans la vie quotidienne, elle reste un élément incontournable du patrimoine vestimentaire de la région. Aujourd’hui, la kebaya fait l’objet de campagnes de reconnaissance auprès de l’UNESCO pour être inscrite au patrimoine culturel immatériel, affirmant ainsi son importance historique et culturelle. Alliant tradition et modernité, la kebaya continue d’évoluer, inspirant les créateurs de mode tout en préservant son essence authentique. Elle demeure un témoignage vivant du savoir-faire artisanal et de l’héritage multiculturel de l’Asie du Sud-Est.
« WAX », l’exposition qui colore l’hiver au musée de l’Homme

Un peu d’histoire : Au début du XIXe siècle, les révoltes et conflits qui secouent les Indes orientales néerlandaises, dont l’éprouvante guerre d’Aceh, combinée avec la crise du recrutement consécutive à l’indépendance de la Belgique poussent les Néerlandais à recruter des auxiliaires sur les côtes d’Afrique de l’Ouest où ils sont également installés. Ils recrutent, entre autres, des guerriers Ashantis en Côte-de-l’Or néerlandaise (actuel Ghana) pour les envoyer combattre à Sumatra et à Bornéo ; ces tirailleurs néerlandais reviennent au pays ou se font commerçants, emportant des batiks dans leurs malles À l’heure où le wax connaît une popularité sans précédent dans les sociétés occidentales, l’exposition donne à voir la richesse de ce tissu reconnaissable entre tous, mais dont l’histoire singulière est ignorée du grand public. Plus d’infos sur : https://www.paris.fr/evenements/wax-entre-heritage-et-reappropriation-77393