La Terre est bleue : l’art de Dhambit Munungurr

Jusqu’au 31 Mars 2025, Ambassade dAustralie à Paris Dhambit Munungurr est une artiste Yolngu du centre d’art Buku-Larrnggay Mulka à Yirrkala, dans les terres reculées du nord-est de l’Arnhem. Son coup de pinceau distinctif et sa palette vive de bleus cobalt font écho à des représentations du ciel et de la mer. Sa juxtaposition de matériaux contemporains et d’histoires traditionnelles lui confère une signature surprenante. Munungurr a introduit des couleurs non traditionnelles dans son travail lorsqu’elle a commencé à mélanger de l’ocre avec de la peinture acrylique afin de surmonter la difficulté de broyer l’ocre à la main, ce qui était devenu hors de sa portée à la suite d’un accident de voiture en 2005. Ce faisant, elle a défini sa pratique par l’éclat des couleurs et la puissante spontanéité de son marquage, pour créer des œuvres d’art stridentes et éblouissantes. La National Gallery of Victoria (NGV) est le musée le plus ancien et le plus visité d’Australie. Situé dans deux magnifiques bâtiments – NGV International et The Ian Potter Centre : NGV Australia – le musée accueille un large éventail d’artistes internationaux et locaux, d’expositions, de programmes et d’événements, allant de l’art contemporain aux grandes expositions historiques internationales, en passant par la mode et le design, l’architecture, le son et la danse. Fondée en 1861, la NGV possède aujourd’hui la plus importante collection d’art de la région, un vaste trésor de plus de 76 000 œuvres couvrant des milliers d’années et un large éventail d’idées, de disciplines et de styles. Elle possède l’une des collections les plus spectaculaires d’art des Premières nations australiennes en Australie. https://france.embassy.gov.au/parifrancais/events1.html
Ile Maurice : Marie-Josée Clency à Paris

Foire de Paris Marie-Josée Clency & ses Invités : 14H30-15H30 La Diva du Séga Marie-Josée Clency fête ses 80 ans entourée de ses invités pour mettre à l’honneur l’Île Maurice. https://www.foiredeparis.fr/fr-FR/animations-et-concerts/festival-des-tropiques/programme/1er-mai-2024
Terrell Elymoor au concert Fé Bougé l’océan Indien

Terrell Elymoor sera sur la scène du concert Fé Bougé l’océan Indien le Vendredi 9 Mai 2025 !Réserves ta place via le lien en bio #paris_island #febougeloceanindien #fbg #paris #reunionisland #DomeDeParis #team974 #iledelareunion #indianocean #oceanindien #france #Madagascar #mayotte #mada #team230 #team974 #mru #mauritius #ilemaurice #comores
Le Pencak Silat : un art spécifiquement malais et indonésien

Le Pencak Silat, un art spécifiquement malais et indonésien de self-défense, est une ancienne et très efficace science pour le contrôle de l’esprit et du corps. La combinaison des termes pencak et silat a été faite la première fois en 1948 lors de la création de la première fédération nationale, la fédération indonésienne de pencak silat : l’Ikatan Pencak Silat Indonesia Pencak silat est depuis le terme officiel pour désigner les pratiques de combat du Monde malais. En pays minangkabau, dans la province de Sumatra occidental, on parle de silek. La richesse, en langue minangkabau, du vocabulaire lié au silek, ainsi que la complexité des cosmologies et des rituels d’initiation permettent de penser que c’est dans cette région que l’art martial est apparu. On ne connaît pas à ce jour de sources solides relatives au silat et au pencak antérieures au XVIIIe siècle, époque à laquelle la diffusion de l’islam dans l’archipel était déjà avancée, du moins dans les régions côtières. Parmi les spécificités du pencak silat on trouve l’existence de formes dansées, dans certaines régions malaises, et à Java Ouest. Elles sont accompagnées d’une musique exécutée avec des instruments comme des tambours, des gongs et autres métallophones, un hautbois , et parfois une cithare et une flûte . Une explication de l’origine de cette forme dansée est l’interdiction imposée par les autorités coloniales néerlandaises au XIXe siècle, de pratiquer les arts martiaux. Les formes dansées seraient donc, à l’origine, une façon de dissimuler la pratique des arts martiaux, Son entraînement provoque le dépassement de soi à travers une extrême concentration. Cet art de combat a été développé par des peuples qui étaient constamment confrontés aux agressions aussi bien naturelles qu’humaines. En effet, en Indonésie, plus de trois cents volcans existent, dont cinquante sont en activité, et la forêt tropicale avec sa faune particulièrement dangereuse étaient et sont toujours une menace permanente. Après quatre siècles de colonialisme, la guerre pour l’indépendance provoqua un développement considérable de la pratique du pencak silat dans toutes les communautés. La résistance acharnée de ces peuples surprit énormément les colons occidentaux. C’est à travers de nombreuses formes et styles que le pencak silat a survécu jusqu’à nos jours. Chacun de ces styles correspondant à des conditions religieuses et géographiques déterminées. Suivant l’antique tradition, le savoir était transmis oralement de Maître à disciple. Plus d’informations : https://www.culture-silat.fr Source : Par Michael J. Lowe
La danseuse pyromane – Bharatanatyam et poésie

Vendredi 21 mars 2025 Le bharata natyam, auparavant appelé Sadir ou Dasi Attam, est une danse classique indienne originaire du Tamil Nadu, dans l’Inde méridionale. C’est l’une des plus anciennes danses traditionnelles indiennes, liée aux pratiques religieuses dès son origine. La danseuse pyromane est seule en scène, c’est une plongée poétique dans l’univers du Bharatanatyam autant que dans la conscience d’une danseuse sur scène. Reprenant la structure d’un récital classique, musique et danse laissent émerger des textes, qui habillent, traversent et habitent le spectacle. C’est à la fois la promenade et le promeneur, la tradition des chorégraphies classiques et le discours intérieur et intime qui en jaillit, comme un feu longtemps contenu et enfin exprimé. Plus d’infos et Billetterie : https://www.sortiraujourdhui.fr/index.php?eID=461379
Sebastião Salgado « Genesis Platinum »

Vagabond sans frontières, passager silencieux collectionnant les paysages, Sebastião Salgado promène depuis vingt ans son objectif aux quatre coins du globe pour capturer la beauté fragile des régions les plus reculées du monde, traquant avec passion la moindre parcelle de terre encore vierge. Genesis, œuvre colossale réalisée sur une décennie, brosse un portrait intimiste et élégant de notre planète, entre contemplation et souvenirs fantasmés d’un monde inviolé. Source : https://www.arts-in-the-city.com/2025/01/23/exposition-sebastiao-salgado-a-la-galerie-polka/ Pour notre part, la visite nous a permis de découvrir des oeuvres réalisées à Madagascar et en Papouasie, A ne pas manquer! GALERIE POLKA Jusqu’au 15 Mars 2025
A la rencontre des communautés autochtones au Quai de la Photo

Photographe passionné, Franck Desplanques parcourt le monde depuis plus de trente ans à la rencontre decommunautés rares ayant gardé une forte identité culturelle et une relation étroite avec la nature.Leur liberté, leurs connaissances, leur courage, sont des sources d’inspiration inépuisables pour nous tous.C’est à travers une odyssée visuelle réunissant une centaine de photographies que Franck Desplanquescherche à dépasser les critères de la photographie documentaire classique pour offrir une autre visionde ces communautés. Franck Desplanques nous propose une véritable immersion dans leur quotidien et leur mode de pensée. Son travail à la fois documentaire et artistique, nous invite à élargir notre regard et à penser le monde avec plus d’humanité. Ne manquez pas ces photos sur l’Indonésie! Plus d’infos : https://quaidelaphoto.fr/wp-content/uploads/2024/12/DP-FRANCKDESPLANQUES-1.pdf Jusqu’au 28/02
Troubadour comorien : Ben Nodji ‘Toujours là’ au Connétable

Notre troubadour comorien a pour citation favorite « Vivre c’est aimer » de l’écrivain Paul Valery. L’amour chez Ben Nodji s’écrit avec un grand A. Il chante régulièrement dans les bars de Paris (mais pas que), chante en province, en Belgique. Ses chansons les plus connues ? « Belle dans sa robe », « Cissoko », « Rien n’est écrit d’avance ». Notre troubadour comorien a pour citation favorite « Vivre c’est aimer » de l’écrivain Paul Valery. L’amour chez Ben Nodji s’écrit avec un grand A. Amour des femmes, amour des gens, amour du public, amour de l’Art et du partage (on pense à sa chanson « Fraternité », dont le texte fut écrit par Claude Lemesle), amour de la Vie, tout simplement. Et c’est à un moment de vie qu’il nous convie le 26 février au célèbre lieu chanson le Connétable.
Goulam en concert à Paris

sam. 3 mai 2025 à la Cigale 20:00 Né sur l’île d’Anjouan aux Comores, Goulam emprunte ses influences des quatre coins du monde depuis son plus jeune âge. C’est à 7 ans que l’artiste commence l’apprentissage du piano parallèlement aux rythmes et chants traditionnels des Comores. À l’adolescence, il s’ouvre à la guitare, puis à la batterie et enregistre ses toutes premières compositions solo. En 2007, Goulam décide de s’installer en France, baccalauréat en poche. Diplômé par la suite d’un master en développement informatique, il se consacre à sa passion et enrichit son univers musical, développe son écriture et sa voix. Plus d’infos et places sur : https://lacigale.fr/evenements/goulam/
Le Kabary malagasy : un art oratoire inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le Kabary malagasy est un discours poétisé, riche en proverbes, maximes et jeux de mots, traditionnellement utilisé pour informer les communautés des événements sociaux et des décisions administratives. Avec le temps, il est devenu essentiel lors de diverses cérémonies à Madagascar, telles que les festivités, les funérailles et les manifestations officielles. En décembre 2021, l’UNESCO a reconnu l’importance culturelle du Kabary en l’inscrivant sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En France, l’association Fikambanan’ny Mpikabary Malagasy (FI.MPI.MA) Section Paris œuvre pour la protection et la promotion de la langue malgache à travers cet art oratoire. Elle propose des formations et organise des événements pour transmettre et célébrer cette tradition. La pratique du Kabary, autrefois réservée aux hommes de haut rang, s’est démocratisée et est désormais adoptée par les jeunes et les femmes, renforçant ainsi la cohésion sociale et le partage culturel au sein des communautés malgaches.