L’Inde à Paris – Visite contée dans les temples hindous
Du dimanche 26 janvier au dimanche 18 mai 2025 Au cœur d’un quartier en pleine effervescence, deux petits temples hindous, véritables havres de paix, vous ouvrent leurs portes pour un voyage des plus dépaysants. Sandrine, passionnée de la culture indienne et de sa dimension spirituelle, vous invite à découvrir les principales divinités composant le panthéon hindou (Shiva, Vishnou, Ganesh, Brahma…). A travers ses récits et de petits contes traditionnels, vous découvrirez notamment les légendes de Ganesh et d’Ayyapan, tous deux fils de Shiva, et à qui les deux temples sont dédiés. Pourquoi Ganesh a-t-il une tête d’éléphant ? Comment Ayyapan a-t-il vaincu la démone à tête de buffle ? Venez les rencontrer, ils vous racontent leur histoire. Ce sera également l’occasion de vous révéler certains us et coutumes de la vie quotidienne des Indiens. Vous aurez la chance par ailleurs d’assister à une mini puja (cérémonie) et pourrez partager à son issue les fruits de l’offrande, enrichis des vibrations énergétiques. En fin de visite, nous nous retrouverons autour d’un chaï (thé aux saveurs épicées) pour un moment d’échange et de partage. Plus d’infos et vous inscrire : https://www.paris.fr/evenements/l-inde-a-paris-visite-contee-dans-les-temples-hindous-22177
Seychelles : le moutya, la danse de la résistance
Le moutya a été introduit aux Seychelles par les esclaves africains arrivés avec les colons français au début du XVIIIe siècle. Cette danse a de nombreuses cousines dans l’Océan indien, avec le « séga » de l’ île Maurice ou le « maloya » de l’ île de La Réunion . Cette danse se pratiquait originellement autour d’un feu, au son de tambours en peau de chèvre, en secret, de nuit, dans la forêt loin des plantations. Clandestin, le moutya était une danse de résistance , accompagnée de chants dans lesquels les esclaves exprimaient leurs souffrances , les difficultés de leur vie quotidienne, les privations et l’injustice. Ils utilisaient des instruments sommaires : tambours en peau de chèvre , noix de coco, triangles métalliques, marmites de cuisine et ustensiles… Les tambours, généralement au nombre de deux ou trois, sont le principal instrument du moutya. Plus d’infos : https://ich.unesco.org/fr/RL/le-moutya-01690
Récit dansé et masqué d’un voyage sur l’île de Bali
Dans le cadre de la semaine des arts du masque du 9 au 16 mars 2025″ Joanna Belloni, spécialisée en Théâtre et Jeu Masqué, interprète et metteure en scène, a travaillé avec différentes troupes telles que le Théâtre Itinérant La Passerelle, la Troupe Itinérante Masquée La Parade, l’Agence de Voyages Imaginaires, ainsi qu’en Outre-Mer avec la Cie Ile Danse et Aventures Théâtre. Son expertise s’étend également à l’international, notamment en Indonésie, où elle s’est immergée dans le théâtre masqué Topeng de Bali auprès de grands maîtres. Inscription : https://www.jds.fr/paris/spectacles/theatre/anak-bali-ou-comment-j-ai-appris-a-danser-le-topeng-indonesie-795129_A © Mandapa Anak Bali, ou comment j’ai appris à danser le Topeng… Indonésie
Abdullah Ibrahim solotude
Abdullah Ibrahim en est l’incarnation : né en plein apartheid à Cape Town, il s’est frayé le chemin éprouvant qui part de l’oppression pour aller vers la lumière. Son séjour en Europe et aux Etats-Unis dans les années 60 lui permet d’affiner son art où se mêlent improvisation, racines du blues, mélodies et rythmes traditionnels de son pays d’origine, notamment des tristement célèbres townships de Cape Town. Ses rencontres musicales sont essentielles : Duke Ellington, Max Roach, Art Blakey, John Coltrane, Don Cherry… et contribuent à parachever son style pianistique. « Dollar Brand » (son surnom dès la fin des années 50), cultive un sens de la spiritualité profond dont témoigne le caractère méditatif de sa musique, puissance tranquille intimant le respect. Elu Président de l’Afrique du sud en 1994, Nelson Mandela a manifesté sa reconnaissance envers Abdullah Ibrahim en le plaçant dans la même catégorie qu’un Bach ou un Beethoven. Autant dire un trésor du jazz dont la présence, le parcours et le retentissement discret honorent La Seine Musicale. vendredi 07 mars 2025 – 20:30 s’inscrire : https://www.laseinemusicale.com/spectacles-concerts/abdullah-ibrahim-solotude/
Les bienfaits du Vétiver, cultivé dans l’Océan Indien
C’est une plante pérenne, originaire d’Inde qui a été introduite à La Réunion dans les années 1800. Plante emblématique de l’île, on la retrouve souvent en bordures pour stabiliser les sols et comme matériau pour la conception des toits en chaume. Sa réputation mondiale est surtout due à l’incroyable qualité de son huile essentielle utilisée en parfumerie. Pour cette utilisation, le vétiver Bourbon est principalement cultivé dans le sud de l’ile qui pouvait exporter jusqu’à 25 tonnes d’huile essentielle les bonnes années. On trouve également à Madagascar un vétiver de qualité pour l’aromathérapie. Utilisations traditionnelles : A La Réunion, la tisane de vétiver est utilisée comme régulateur menstruel. Lavergne et Véra rapportent que la décoction des racines permet de lutter contre les diarrhées chez l’enfant. Pour soulager la fièvre et la toux, ce sont deux gouttes d’huile essentielle de vétiver ajoutées à une tisane de citronnelle qui sont préconisées. A Rodrigues, les enfants les racines en décoction permettent de lutter contre l’asthme, la toux et la pleurésie. Une décoction des racines est préconisée en cas d’infections pulmonaires (Gurib-Fakim et al. 1996; 1993). Traditionnellement, l’huile essentielle de vétiver est utilisée pour éloigner les moustiques. Plus d’infos : https://olica.fr/collections/vetiver
L’Eucalyptus, originaire d’Australie : un allié naturel pour le confort respiratoire et le bien-être
Les eucalyptus, appartenant au genre Eucalyptus de la famille des Myrtaceae, sont originaires d’Australie et dominent 95 % de ses forêts. On compte plus de 800 espèces, caractérisées par leur croissance rapide et leur adaptation à divers environnements. Certaines espèces, comme l’Eucalyptus globulus, ont été introduites en Europe et en Afrique du Nord pour la production de pâte à papier. Elles sont également présentes dans des régions variées, incluant Madagascar, La Réunion, Sri Lanka, Afrique du Sud, et plusieurs pays d’Amérique du Sud. L’eucalyptus est une plante largement utilisée pour traiter les infections hivernales, notamment en raison de ses bienfaits sur le système respiratoire lors de maladies. Les deux espèces les plus couramment employées sont l’eucalyptus globuleux et l’eucalyptus radié. Grâce à la présence d’eucalyptol, l’eucalyptus possède des propriétés expectorantes, anti-inflammatoires, antitussives et antivirales, ce qui le rend particulièrement efficace pour traiter des affections respiratoires telles que les bronchites, les rhinites et la toux. L’eucalyptus globuleux est généralement recommandé pour les infections bronchiques, tandis que l’eucalyptus radié se révèle efficace pour les affections ORL. Ces propriétés ont été reconnues par des institutions telles que l’OMS, l’EMA et l’ESCOP. En plus de ses effets bénéfiques sur le système respiratoire, l’eucalyptus est également utilisé pour soulager les douleurs musculaires et articulaires, et comme répulsif contre les insectes. Il peut être consommé sous différentes formes, notamment en infusion, en gélules, en comprimés ou sous forme d’huile essentielle. Souvent, il est associé à d’autres plantes et huiles essentielles pour en renforcer l’efficacité.
La Vannerie du Vacoa à La Réunion
La tresse du vacoa à La Réunion est un savoir-faire qui emprunte ses caractéristiques à différentesaires culturelles (française, africaine, malgache, comorienne et asiatique, entre autres). L’activité se réalise à partir de la feuille séchée du Pandanus utilis Bory par une technique decroisement des brins, plus ou moins fins selon les objets à produire. Cette pratique nécessite desoutils spécifiques peu complexes (couteau, aiguille, …).La tresse du vacoa est apparue et se maintient à La Réunion dans le cadre d’une économie deplantation, puis et aujourd’hui rurale. Elle sert à la fabrication principale de contenants et diversaccessoires utilitaires (sacs, ballots, paniers, nattes, …). Plus d’infos :https://www.culture.gouv.fr/Media/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Files/Fiches-inventaire-du-PCI/La-vannerie-du-vacoa-a-la-Reunion-La-tresse-vacoa&ved=2ahUKEwjg3djOipuLAxXCTKQEHcF5JCQQFnoECBcQAw&usg=AOvVaw0ImBB_-nnj2AUZ75lt-IgV Credit photo : https://www.reunionest.fr/sejours-individuels/autour-du-vacoa/
Le Sextant de Bernard Moitessier : Une Odyssée de Navigation et d’Apprentissage
Actuellement présenté au Musée national de la Marine, Paris dans l’exposition En solitaire autour du monde Bernard Moitessier, légendaire navigateur et écrivain, est célèbre pour ses voyages en solitaire et son approche philosophique de la mer. Parmi les nombreux récits qu’il nous a laissés, son apprentissage du sextant occupe une place particulière, illustrant non seulement sa ténacité mais aussi l’art rigoureux de la navigation astronomique. Avant de devenir un maître de la navigation, Moitessier a dû dompter l’instrument emblématique des marins : le sextant. C’est à Singapour, loin des océans mais toujours tourné vers la mer, qu’il entreprit son apprentissage. Sans horizon marin à portée de vue, il perfectionna sa technique d’observation en faisant tangeanter le soleil sur le toit d’un immeuble. Cet exercice, aussi inhabituel qu’astucieux, témoigne de son ingéniosité et de sa détermination à comprendre le fonctionnement de l’instrument. Quelques années plus tard, après avoir dompté la lunette du sextant, Moitessier se retrouva confronté à un autre défi : l’interprétation des fameuses tables de navigation. À l’île Maurice et à Sainte-Hélène, il passa des heures à s’exercer, décortiquant les calculs complexes nécessaires pour transformer ses observations en une position précise sur les cartes marines. Il surnomma ces tables « méchantes », soulignant la difficulté et l’exigence de cette science indispensable à la navigation hauturière. Pour Moitessier, maîtriser le sextant n’était pas qu’une nécessité pratique ; c’était aussi une forme d’indépendance et de communion avec la mer. À une époque où les instruments électroniques n’existaient pas encore, il devint un expert de cette technique ancestrale, lui permettant de se repérer avec une précision remarquable au milieu de l’immensité océanique. Son expérience prouve que la navigation ne repose pas uniquement sur la technologie, mais sur une compréhension intime des éléments et du ciel. Son apprentissage du sextant, débuté sur les toits de Singapour et perfectionné dans les îles de l’océan Indien, illustre parfaitement son esprit autodidacte et son amour inconditionnel pour la mer. Aujourd’hui encore, Le sextant de Bernard Moitessier reste un symbole de l’art marin et de la liberté, inspirant les navigateurs qui choisissent de suivre les étoiles plutôt que les écrans.
Al Talli : L’Art Ancestral de la Broderie Émiratie en quête de survie face à la modernité
Reconnu en 2022 sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le Talli est un artisanat traditionnel emblématique des Émirats arabes unis. Particulièrement apprécié à l’approche des fêtes religieuses, telles que l’Aïd, et durant la saison estivale des mariages, le Talli, également désigné sous le nom d’Alseen, est confectionné en tressant six fils de coton autour d’un fil d’argent central. Ces fils s’entrelacent pour créer des motifs colorés évoquant la vie dans le désert et en mer. Cet art exigeant se transmet de manière informelle, de mère en fille, ainsi que de façon formelle à travers des cours et ateliers offerts dans les écoles, universités et centres dédiés à la préservation du patrimoine. Le Talli est également mis en avant lors de festivals, d’événements culturels et de concours. Les sessions de tressage, organisées dans les foyers ou les quartiers résidentiels, ont une dimension sociale significative, favorisant les interactions et le partage de savoir-faire. Ces rassemblements constituent également un cadre propice à la transmission orale du patrimoine immatériel, incluant contes, proverbes et récits populaires. Lire l’article sur : www.francetvinfo.fr/culture/mode/aux-emirats-des-femmes-perpetuent-l-art-du-talli-une-broderie-traditionnelle-menacee-de-disparition_6460829.html
Exposition à Douai : Le trait pour mémoire
La galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob, Gilles Hogrel, Proviseur de la Cité Scolaire Albert Châtelet, Aurore Delannoy, Principale-adjointe du Collège Albert Châtelet, et l’équipe pédagogique ont le plaisir de vous convier à l’exposition eora* « LE TRAIT POUR MÉMOIRE », jusqu’au vendredi 21 mars 2025, au Collège Albert Châtelet à Douai. À cette occasion, découvrez une sélection de linogravures et d’eaux-fortes de Djambawa Marawili, Marrnyula Munungurr, Wolpa Wanambi, Dennis Nona, G.W. Bot, Alick Tipoti et Robert Mast, prêtées par la galerie Arts d’Australie • Stéphane Jacob. « Cette exposition est, se veut une incitation au voyage, à parcourir une autre représentation du monde. L’objectif est bien de regarder ces estampes comme un langage différent, héritières d’une histoire, d’une cosmogonie mais aussi l’expression d’un combat toujours en cours pour reconquérir des droits, la survie d’une culture originelle sans tomber dans une approche ethnographique. Il s’agit de montrer comment les artistes véhiculent leur culture au travers de leur art, la part d’héritage et d’invention. Ce qui est gravé, aussi dit et chanté, provient d’une compréhension intelligente et sensible d’un environnement de vie et l’articulation entre une identité personnelle et collective. Comment par l’expression contemporaine d’une culture ancestrale, les artistes poursuivent la reconquête de leur terre, sites sacrés en adoptant un support et un médium contemporain, pour permettre la connaissance de leur culture par un plus vaste public. » Yann Stenven, Professeur d’Arts Plastiques au Collège Albert Châtelet, Douai & Responsable de l’EROA depuis 2001. Plus d’infos sur : https://www.artsdaustralie.com/fr/exhibitions/le-trait-pour-memoire