A taste of the 2025 Bastille Festival in Franschhoek: when France meets South Africa

Les 12 et 13 juillet 2025, le village de Franschhoek célèbrera la 33e édition de son Festival Bastille, une fête haute en couleurs qui met à l’honneur l’héritage français au cœur des vignobles sud-africains. Entre dégustations de vins, concerts, gastronomie et ambiance festive, l’événement incarne l’union culturelle entre la France et l’Afrique du Sud. Découvrez pourquoi cette célébration unique mérite toute votre attention. >>
Discovering the rhythms of Reunion Island: Sega and Maloya in celebration in Breuil-le-Sec

Un événement culturel réunionnais se tiendra le dimanche 13 juillet à 13h00 sur le site de la fête foraine de Breuil-le-Sec. À cette occasion, l’association Tradition Rényon Créolia sera à l’honneur. Engagée dans la transmission et la valorisation du patrimoine culturel de La Réunion, cette association vous fera découvrir les danses traditionnelles de l’île, notamment le Séga et le Maloya, deux rythmes emblématiques chargés d’histoire et d’émotion. Ce moment festif et convivial sera une belle opportunité de partage et de découverte autour des richesses culturelles réunionnaises. source : https://www.facebook.com/profile.php?id=61572020350299
Reog Ponorogo: A theatrical heritage in peril and an opportunity for responsible tourism

En 2024, le Reog Ponorogo, une danse théâtrale traditionnelle impressionnante d’Indonésie, a été inscrit sur la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente de l’UNESCO. Bien plus qu’un simple spectacle, le Reog incarne une expression vivante d’identité, de mémoire collective et d’art ancestral. À une époque où le tourisme responsable prend de l’ampleur, découvrir, soutenir ou assister à une représentation du Reog Ponorogo constitue une manière concrète et respectueuse de célébrer la diversité culturelle. Qu’est-ce que le Reog Ponorogo ? Provenant de la région de Ponorogo, dans l’est de Java, le Reog est une danse dramatique millénaire, traditionnellement exécutée lors de cérémonies de purification, de mariages, de fêtes religieuses, de célébrations nationales ou lors de visites officielles. Les danseurs incarnent des rois, des guerriers, des cavaliers et des figures mythologiques pour narrer la légende du roi Klono Sewandono du royaume de Bantarangin. Le point d’orgue du spectacle est le Dadak Merak: un immense masque représentant une tête de tigre ornée de plumes de paon. Ce masque peut peser plus de 50 kilos et est porté uniquement grâce à la force de la mâchoire du danseur, illustrant la rigueur et la discipline nécessaires pour maîtriser cet art. Pour la communauté de Ponorogo, le Reog représente un symbole de fierté, un pilier identitaire et un trésor culturel vivant. Cependant, il fait face à des menaces. Une Tradition en Déclin Les spectacles de musique moderne, jugés plus pratiques et économiques, remplacent peu à peu les représentations traditionnelles. En raison du manque de public et de l’intérêt décroissant des jeunes générations, les maîtres Reog deviennent rares, tout comme les artisans spécialisés dans la création de costumes, d’instruments et de masques. Le gouvernement indonésien et les communautés locales s’efforcent de préserver cette tradition par l’éducation formelle et informelle, l’organisation de festivals culturels et des initiatives de sensibilisation. Malgré ces efforts, le manque de relève compromet la transmission de cet art complexe. Le Reog Ponorogo en France : Une Présence Discrète En France, la survie du Reog Ponorogo repose sur la diaspora indonésienne et certains événements multiculturels. Il est parfois présenté lors de festivals culturels internationaux, de journées culturelles organisées par les ambassades ou lors d’événements étudiants. Pour assister à une représentation ou en savoir plus : L’Ambassade d’Indonésie à Paris propose régulièrement des événements culturels ouverts au public. Des associations étudiantes indonésiennes ou des groupes culturels communautaires diffusent des spectacles traditionnels. Certains événements de l’UNESCO mettent également en avant des arts du patrimoine immatériel. Suivre ces structures sur les réseaux sociaux est un excellent moyen de rester informé des prochaines représentations. Une Opportunité pour un Tourisme Responsable Pour les voyageurs soucieux de leur impact, assister à un spectacle de Reog Ponorogo – en France ou en Indonésie – est une manière de contribuer à la préservation du patrimoine vivant. Le tourisme responsable ne se résume pas à réduire son empreinte carbone : il s’agit aussi de valoriser les traditions locales et de soutenir les communautés qui les préservent. En se rendant à Ponorogo, au cœur de cette tradition, et en assistant à une représentation locale, le voyageur devient un acteur du changement, contribuant directement à la survie de cet art unique. Conclusion Le Reog Ponorogo est un cri culturel venu de Java, à la fois fier et fragile. Face à la modernité et à l’oubli, il appelle à la reconnaissance et à l’action. En tant que voyageurs, curieux ou amoureux des cultures du monde, nous avons un rôle à jouer : célébrer ce qui rend les peuples uniques et soutenir ce qui les fait vibrer.
Le projet Claw Art : promouvoir l’héritage musical mauricien

Le projet CLAW ART a débuté en 2022 au travers du lancement d’une campagne de financement participatif qui a permis d’initier la construction d’un atelier de facture d’instruments traditionnels. Cet atelier sera opérationnel cette année 2025, les contraintes insulaires liées à l’augmentation du coût des matériaux et à la difficulté de trouver du personnel, nous ont certes retardé, mais la persévérance de ses membres-fondateurs, Salem Emilien, Finlay David et Kurwin Castel aura certainement permis de franchir des montagnes. A Maurice, chaque communauté est arrivée avec ses propres instruments dans ses bagages : l’ektara est d’origine indienne (littéralement « une corde »), la valiha est malgache, mais d’origine indonésienne, on retrouve le bobre dans toute la zone indianocéanique sous divers noms et au Brésil, c’est l’instrument national désigné par « berimbau », arc musical d’origine africaine. C’est également cette universalité qui nous intéresse, la musique, ses instruments en constituent une preuve évidente et elle dépasse les frontières et les préjugés. Plus d’infos : https://www.mediaterre.org/ocean-indien/actu,20250616075548.html
Le henné : entre rituels ancestraux, art esthétique et transmission culturelle

Inscrit en 2024 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, le henné est bien plus qu’un simple cosmétique : c’est un symbole vivant de tradition, de beauté, de spiritualité et de lien social dans de nombreuses cultures à travers le monde. Originaire des régions chaudes, le henné provient d’un arbre à feuilles caduques, dont les feuilles, sacrées pour de nombreuses communautés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, sont récoltées deux fois par an, séchées, puis réduites en poudre fine pour former une pâte aux multiples usages. Un art vivant dans plusieurs pays du monde arabe Le henné est profondément enraciné dans les pratiques sociales et culturelles de nombreux pays, notamment :Émirats arabes unis, Algérie, Bahreïn, Égypte, Iraq, Jordanie, Koweït, Mauritanie, Maroc, Oman, État de Palestine, Qatar, Arabie saoudite, Soudan, Tunisie et Yémen. Dans ces régions, le henné est utilisé pour célébrer les naissances, mariages, fêtes religieuses ou sociales, et marque des étapes importantes de la vie. Les femmes, mais aussi parfois les hommes, l’appliquent sur les mains, les pieds, les cheveux ou les ongles. Chaque motif, chaque geste, raconte une histoire, une tradition, une bénédiction. Au-delà de son aspect ornemental, le henné a également des vertus médicinales : ses feuilles et sa pâte sont utilisées dans la médecine traditionnelle pour traiter certaines affections cutanées ou pour leurs effets rafraîchissants. Un savoir-faire transmis de génération en génération La préparation du henné varie selon les pays et les occasions. Chaque communauté développe ses propres recettes, utilisant parfois des plantes, des huiles ou des épices pour enrichir la pâte. Son application est souvent accompagnée de chants, de poèmes, de proverbes, renforçant le caractère collectif et festif du rituel. La transmission de ces savoirs se fait encore aujourd’hui au sein des familles, entre générations, mais aussi par le biais d’écoles, d’associations, de centres culturels ou de médias. C’est un patrimoine vivant, évolutif, mais toujours ancré dans la mémoire collective. Où trouver du henné en France ? En France, l’usage du henné s’est démocratisé, porté par la richesse des diasporas maghrébines, orientales et africaines. On peut aujourd’hui trouver du henné facilement dans les épiceries orientales, les boutiques de cosmétiques naturels, ou en ligne. De nombreux salons de beauté spécialisés proposent également des tatouages au henné pour des événements comme les mariages, les baby showers, ou simplement pour le plaisir esthétique. Certains centres culturels ou associations organisent même des ateliers de découverte du henné, où l’on apprend à préparer la pâte, tracer les motifs traditionnels, et comprendre les significations culturelles des différents usages. Un patrimoine à préserver et à valoriser À l’heure où les traditions peuvent être menacées par l’uniformisation culturelle, le henné se révèle être un puissant vecteur de transmission et de lien social. Pratiqué avec respect et conscience, il invite au dialogue interculturel, au partage de savoirs, et à la célébration de la diversité. En choisissant du henné naturel, éthique, et en respectant les gestes traditionnels, chacun peut participer à la préservation d’un patrimoine vivant, tout en profitant d’un art ancestral qui continue de faire rayonner les cultures du monde arabe et d’ailleurs.
La Valiha instrument de musique emblématique de Madagascar

Instrument traditionnel de Madagascar, la valiha, une cithare cylindrique, a produit un son envoûtant qui fait partie intégrante de la musique malgache depuis des siècles. Ce modèle singulier se caractérise par ses superbes ornements en pyrogravure, illustrant des images emblématiques de la culture et de la faune malgache : des visages de zébus, un talisman, des lémuriens et des baobabs. On dénombre généralement 18 cordes, voire plus, en fonction de la taille du bambou. Il est possible que les cordes soient fabriquées à partir de fibres de bambou. Il s’agit de la valiha la plus ancienne. Parfois aujourdhui, les cordes sont confectionnées à partir de câbles de frein arrière provenant de bicyclettes !!!. La valiha peut présenter une configuration circulaire, semblable à un cylindre, sur lequel sont enroulées les cordes. Cependant, elle peut également adopter une forme rectangulaire lorsqu’elle est fabriquée en bois, avec les cordes positionnées de part et d’autre. Plus d’infos sur : https://www.radiofrance.fr/francemusique/la-valiha-un-instrument-qui-touche-l-ame-par-justin-vali-5421042
Oman relance sa stratégie touristique en France

Le Sultanat d’Oman effectue un retour sur le marché français deux ans après la fermeture de son office de tourisme, avec une stratégie de promotion ambitieuse. L’ambassadeur Ahmed Al Araimi a rassuré sur la sécurité du pays malgré les tensions régionales, soulignant des relations équilibrées avec ses voisins et des infrastructures aéroportuaires opérationnelles. Oman Air désignera un nouveau représentant en France. L’agence Article Onze gérera les actions marketing, incluant formations et événements. Le Club Med réaffirme son engagement dans le pays. L’objectif est d’attirer 100 000 visiteurs français par an d’ici quelques années, après une hausse de 11,7 % des touristes français en 2024, atteignant 62 204. Oman vise à séduire les voyageurs en quête d’authenticité, de nature et de sécurité. source: https://www.lechotouristique.com/article/oman-tente-de-rassurer-les-voyageurs-francais-malgre-le-contexte-tres-tendu
Un nouveau partenariat culturel avec l’Indonésie

Emmanuel Macron a conclu le mois dernier son déplacement en Indonésie par une visite au temple bouddhiste de Borobudur où il a annoncé « un nouveau partenariat culturel » entre la France et l’Indonésie après avoir élevé son homologue Prabowo Subianto à la plus haute distinction française. Pays de 280 millions d’habitants, l’Indonésie possède un marché du cinéma très dynamique, avec pas moins de 126 millions d’entrées en salle en 2024 et 285 films produits en 2024, soit autant qu’en France. Plus d’infos sur : https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2025/05/29/declaration-conjointe-entre-la-france-et-lindonesie-portant-sur-une-strategie-dans-le-domaine-culturel
L’art de convaincre au service des océans – Retour sur la finale du Concours d’Éloquence 2025

Le 19 juin dernier, l’ambassade d’Australie a accueilli la grande finale du Concours d’Éloquence 2025, organisé dans le cadre de l’Initiative Culturelle France-Australie. Les finalistes ont captivé l’audience en prenant la parole avec talent et conviction sur le thème « L’art et les océans », devant un jury d’exception présidé par Lynette Wood, Ambassadrice d’Australie en France, et composé de Claire Barbillon, Directrice de l’École du Louvre, et Magali Melandri, responsable des collections Océanie au musée du quai Branly. Félicitations à Louise Adam De Villiers, étudiante de l’École du Louvre, qui s’est distinguée par la finesse de sa réflexion, la qualité de son expression et son engagement artistique. Elle remporte un voyage en Australie à la rencontre de professionnels du monde de l’art. Source : https://www.facebook.com/AustralieEnFrance?locale=fr_FR
“Paris-Seychelles” une chanson pour s’évader…

Le thème de l’évasion est omniprésent dans la chanson « Paris-Seychelles ». Julien Doré explore à travers ses paroles un désir ardent de quitter le quotidien pour des horizons plus lumineux. Les Seychelles représentent un idéal d’évasion, en contraste avec la complexité de la vie parisienne moderne… Plus d’infos sur : https://www.pausemusicale.com/genres-musicaux/julien-dore-pourquoi-paris-seychelles-nest-pas-une-chanson-damour/