Exposition des Reliques du Bouddha : un hommage à la culture indienne en Bretagne

Du 1er au 10 août 2025, le Centre bouddhique Drukpa Plouray, en Bretagne, ouvre ses portes pour une exposition exceptionnelle des Reliques du Bouddha, vestiges archéologiques parmi les plus précieux d’Asie du Sud. Cet événement unique en France met en lumière la richesse historique et culturelle de l’Inde, à travers un patrimoine ancien transmis de génération en génération. Découvertes en 1898 dans le nord de l’Inde, ces reliques sont liées à l’empereur Ashoka, grande figure de l’histoire indienne, et à la dynastie royale du clan Sakya. Leur parcours, depuis les fouilles archéologiques jusqu’à leur arrivée en France en 2009, illustre les liens anciens et profonds entre l’Inde et l’Occident. Elles sont aujourd’hui conservées à la Grande Pagode de Vincennes, symbole de la diversité culturelle en France. L’exposition sera accompagnée de visites guidées, d’échanges culturels et de présentations sur l’histoire du site de découverte, permettant au public de découvrir une facette majeure du patrimoine indien, dans un cadre breton étonnamment propice au dialogue interculturel. À travers cette initiative, la culture indienne continue de rayonner en France, affirmant sa place dans le paysage culturel national, bien au-delà de la spiritualité.
Le Wai : Quand la culture thaïlandaise inspire le respect

Dans un monde où la rapidité et l’individualisme dominent souvent les échanges, un simple geste venu de Thaïlande vient nous rappeler l’importance du respect, de l’humilité et de la reconnaissance. Il s’agit du Wai, un salut traditionnel profondément ancré dans la culture thaïlandaise — et qui trouve aujourd’hui une résonance singulière dans les communautés thaïes et les clubs de Muay Thaï en France. Un geste, mille significations Le Wai, c’est cet instant de recueillement où l’on joint les mains devant soi, les paumes serrées, en inclinant légèrement la tête. Derrière ce geste simple se cache une véritable grammaire du respect. Il peut signifier bonjour, merci, pardon, ou simplement « je te respecte ». La position des mains varie : plus elles sont élevées, plus l’estime est grande envers l’interlocuteur. Dans les cercles familiaux ou associatifs thaïlandais présents en France, le Wai est toujours pratiqué — entre générations, lors des célébrations religieuses, ou dans les temples bouddhistes. Il relie ceux qui vivent en France à leur héritage culturel, tout en éveillant la curiosité et l’admiration des Français pour cette forme d’élégance sociale. Dans les dojos : le Wai Kru, un rituel vivant Mais c’est surtout dans les clubs de Muay Thaï, cet art martial thaïlandais de plus en plus populaire en France, que le Wai prend une dimension quasi sacrée. Avant chaque combat ou entraînement, les élèves effectuent le Wai Kru, un rituel de salutation à leur professeur, ou Kru. Ce moment n’est pas qu’un préambule sportif : c’est un hommage à celui qui transmet le savoir, un acte de gratitude ancré dans la tradition.
Le 52e Festival de Montoire en août sur « La Route de la Soie »

La 52e édition du Festival de Montoire aura lieu du 12 au 17 août prochain avec pour thème « La Route de la Soie ». A l’heure des conflits dans le monde, des tensions géopolitiques, des guerres, Montoire sera, l’espace d’une semaine, le village de la paix, de l’amitié entre les peuples. Musiques, danses mais aussi expos, conférences, animations, artisanat, lieux de rencontres et de fête, depuis plus d’un demi-siècle, le Festival de Montoire est l’événement incontournable de cette petite ville de 3.700 habitants située au cœur de la Vallée du Loir. Dix groupes sont invités. De la chaleur de Provence au carnaval du Pérou, des danses acrobatiques du Sri Lanka aux rythmes puissants de la musique turque, des costumes somptueux d’Inde aux cracheurs de feu du Togo, le Festival vous invite à un voyage plein d’émotions et de surprises.
De Roche-Bois à Berklee : une victoire pour la musique mauricienne

C’est une nouvelle qui résonne comme une véritable fierté nationale : Jérémie et Samuel Augustin, deux jeunes musiciens issus de l’association Mo’Zar à Roche-Bois, viennent de décrocher une bourse pour intégrer le Berklee College of Music, l’une des écoles les plus prestigieuses au monde dans le domaine des musiques actuelles. Sélectionnés lors du Berklee at Umbria Jazz Clinic, un programme d’auditions internationales, Samuel (16 ans) rejoindra Boston dès juillet 2026 pour une classe d’été, tandis que Jérémie (18 ans) y entamera ses études supérieures après son HSC. Ce succès fait écho à celui de Jazzy Christophe, également formé par Mo’Zar, qui vient tout juste d’obtenir son diplôme de Berklee. Ensemble, ils incarnent une génération d’artistes mauriciens capables de faire rayonner leur île à l’international. Mo’Zar : transformer des vies par la musique Fondée en 1996 par le regretté musicien José Thérèse, l’association Mo’Zar Espace Artistic œuvre à Roche-Bois pour offrir une formation musicale gratuite et de qualité à des jeunes issus de milieux modestes. L’encadrement comprend des cours de musique, des répétitions, du prêt d’instruments, des masterclasses, et des concerts publics. Sous la direction artistique de Philippe Thomas et la direction générale de Valérie Lemaire, Mo’Zar développe une identité musicale forte, avec notamment un répertoire de « séga-jazz », une fusion innovante entre la musique traditionnelle mauricienne et le jazz. Ce style unique a déjà séduit des scènes internationales, du Jazz Plaza de Cuba au Rio das Ostras Jazz Festival au Brésil. L’île Maurice, entre tradition et modernité musicale La musique mauricienne est le fruit d’un métissage culturel exceptionnel, mêlant influences africaines, malgaches, indiennes, chinoises et européennes. Le séga, genre emblématique de l’île, se joue avec des instruments traditionnels comme la ravanne, le triangle ou la maravanne, et véhicule des récits de vie, d’amour et de lutte. Le seggae, fusion du séga et du reggae portée par des figures comme Kaya, a apporté une dimension engagée à la musique mauricienne. Enfin, le santé engagé — véritable musique de contestation et de sensibilisation — continue d’inspirer les jeunes artistes qui veulent porter la voix de leur communauté. Mo’Zar, reflet de l’identité musicale mauricienne En associant les racines du séga à l’ouverture du jazz, Mo’Zar incarne l’essence même de la culture musicale mauricienne : créative, inclusive, et résolument tournée vers l’avenir. Les parcours de Samuel, Jérémie, et Jazzy illustrent le potentiel incroyable qui sommeille dans les quartiers populaires de l’île — un potentiel que la musique peut révéler et propulser. Et maintenant ? Les frères Augustin s’apprêtent à franchir une étape majeure, porteurs non seulement de leur propre rêve, mais aussi de celui de toute une génération. Grâce à Mo’Zar, la musique devient plus qu’un art : un outil de transformation sociale, d’émancipation et de reconnaissance.
Soirée de départ — Ensemble pour l’éducation des filles Maasaï

TOURISMER et Un Sommet Pour Elles unissent leurs forces pour promouvoir un tourisme qui dépasse la simple expérience de voyage. En septembre 2025, Inès et Lisa, étudiantes à KEDGE Business School, graviront le Kilimandjaro pour financer une année de scolarité pour six jeunes filles Maasaï, en partenariat avec MWEDO. Cette expédition solidaire incarne une vision partagée : celle d’un tourisme responsable, porteur de sens, et véritable levier de changement pour les communautés locales. 📍 Rendez-vous à la Maison de l’Afrique, Paris — Vendredi 29 août à 17h 🎶 Animations culturelles · 🤝 Rencontre · 🎁 Collecte de dons
14 Juillet : l’Indonésie à l’honneur pour célébrer 75 ans d’amitié avec la France

Ce lundi 14 juillet, à l’occasion de la fête nationale française, l’Indonésie a été mise à l’honneur lors du traditionnel défilé sur les Champs-Élysées. Pour la première fois, ce sont des troupes indonésiennes qui ont ouvert la cérémonie, marquant un moment symbolique dans l’histoire des relations franco-indonésiennes. L’événement revêt une portée toute particulière : il célèbre les 75 ans de relations diplomatiques entre la France et l’Indonésie. Une amitié qui s’est tissée au fil des décennies autour de valeurs communes telles que l’attachement au droit international, l’engagement multilatéral, et la promotion de la paix dans la région indo-pacifique. Sous les yeux du président Emmanuel Macron et de son homologue indonésien, Prabowo Subianto, 260 militaires indonésiens accompagnés de 189 musiciens du drumband « Gabungan » ont ouvert le défilé. Revêtus d’uniformes colorés et coiffés de casques décorés de figures animales emblématiques – tigres, aigles ou requins – les musiciens ont donné une tonalité festive et spectaculaire à l’ouverture de la parade. Cette invitation reflète une volonté commune de renforcer les liens culturels, économiques et stratégiques entre les deux nations. En mettant à l’honneur l’Indonésie, la France reconnaît son rôle grandissant sur la scène mondiale et réaffirme son engagement à coopérer avec les pays de la région indo-pacifique. « C’est une reconnaissance de notre présence croissante sur la scène internationale », a souligné un représentant indonésien, saluant un partenariat fondé sur le dialogue, le respect mutuel et les échanges culturels. Cette célébration est aussi l’occasion de rappeler l’importance croissante de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines : éducation, climat, innovation, échanges économiques et culturels. La présence de l’Indonésie à Paris ce 14 juillet illustre la vitalité d’une relation fondée sur la confiance et l’ambition partagée d’un avenir plus stable et harmonieux.
Le navire omanais Shabab Oman II accoste à Dunkerque dans le cadre de la Tall Ships Race 2025

Après sa participation remarquée au Festival de la Voile du Havre du 4 au 7 juillet 2025 — où il a été honoré du prix du « Meilleur équipage du défilé » — le navire de la Royal Navy d’Oman Shabab Oman II a accosté à Dunkerque le 10 juillet 2025. Cette escale marque la deuxième étape de la Tall Ships Race 2025, dans le cadre de la septième tournée internationale du navire baptisée « Glories of the Seas », qui prévoit 30 escales dans 24 ports de 15 pays sur une période de six mois. Au Havre, l’équipage a participé à divers événements culturels et sportifs, tout en accueillant les visiteurs à bord pour partager les traditions maritimes du Sultanat d’Oman et promouvoir le dialogue interculturel. Le Shabab Oman II poursuivra sa route vers Aberdeen (Écosse), Kristiansand (Norvège) et Esbjerg (Danemark), et participera également à des festivals maritimes à Bremerhaven (Allemagne) et Amsterdam (Pays-Bas).
L’Océan Indien à l’honneur à Paris – Fancy Fair 2025

Le dimanche 13 juillet 2025, la Fancy Fair 2025 célèbre la culture vibrante de l’Océan Indien en plein air à Paris, au Stade Jules Ladoumègue (Porte de Pantin). Pour sa 19e édition, ce grand festival familial promet une ambiance festive, des spectacles live, des saveurs exotiques, des animations pour tous les âges, et une immersion chaleureuse dans les traditions de l’Océan Indien. Billets et réservation ici 👉 bizouk.com Un rendez-vous à ne pas manquer pour célébrer ensemble l’énergie, la musique et les couleurs de cette région unique, au cœur de la capitale.
La Semaine NAIDOC, temps fort du calendrier australien, célébrée à Paris

Entre mode, culture et héritage La Semaine NAIDOC est l’un des moments les plus significatifs du calendrier australien. Elle rend hommage à l’histoire, à la culture et à la contribution des peuples aborigènes et insulaires du détroit de Torres à la société australienne. Pour sa 50e édition, et sur le thème « La prochaine génération : force, vision et héritage », NAIDOC célèbre les jeunes leaders autochtones qui font progresser leur culture avec détermination et fierté. C’est dans ce contexte que Paris, en pleine Fashion Week, a accueilli une célébration exceptionnelle : la créatrice australienne Grace Lillian Lee, issue des Premières Nations, a présenté sa toute première collection haute couture, « The Guardians », dans l’espace immersif du 229LAB. Sa performance intime et cérémonielle a captivé le public, mêlant histoire, design et transmission à travers huit pièces sculpturales inspirées de son héritage du Far North Queensland et des îles du détroit de Torres. Une continuation puissante de son exposition The Dream Weaver: Guardians of Grace, récemment intégrée aux collections de la Queensland Art Gallery | Gallery of Modern Art.
Le Biryani : Un Voyage Culinaire Épicé

Originaire du sous-continent indien, le biryani est un plat emblématique composé de riz parfumé, d’épices et de viande (ou parfois de légumes). Il est réputé pour sa richesse aromatique et sa méthode de cuisson traditionnelle à l’étouffée. Un Plat de Fête Considéré comme le plat de fête par excellence en Inde, au Pakistan et au Bangladesh, le biryani se décline en de nombreuses versions régionales, allant du biryani Hyderabadi au biryani de Kolkata. Un Voyage Culinaire en France Bonne nouvelle : le biryani a su séduire le palais des Français et s’invite aujourd’hui dans de nombreux restaurants indiens ou pakistanais à travers l’Hexagone. Comment Reconnaître un Bon Biryani ? Riz long grain bien séparé (souvent du basmati) Épices équilibrées : cardamome, clou de girofle, cannelle, safran… Cuisson « dum » (à l’étouffée), qui intensifie les arômes Options variées : végétarienne ou au poulet/agneau selon vos goûts En Résumé Le biryani est bien plus qu’un simple plat de riz : c’est un héritage culinaire indien, transmis avec passion. Grâce à l’essor des restaurants indiens et pakistanais en France, il est désormais possible de savourer ce délice aux quatre coins du pays.