Sortie du livre « Oman : sur les traces de Sinbad le marin » – Un voyage illustré au cœur du patrimoine omanais »

Depuis le 11 avril 2025, les librairies françaises accueillent « Oman : sur les traces de Sinbad le marin », un carnet de voyage signé Stéphane Barroux et Lionel Rabin. Ce livre illustré est le fruit d’un périple réalisé en 2024, au cours duquel Barroux a découvert Oman, pays cher à son ami et co-auteur. Des ports historiques aux montagnes du Hajar, en passant par les wadis spectaculaires et les plages désertes, l’artiste a su capter l’âme du Sultanat avec ses encres et son regard de grand voyageur. L’ouvrage rend hommage à la beauté légendaire de ce pays encore méconnu en Europe, et à l’hospitalité de ses habitants. Par cette parution, Oman affirme encore davantage son rayonnement culturel en France, à travers un regard sensible et inspiré.
L’importance du perlage en Afrique du Sud

Le perlage, un artisanat pratiqué par les femmes des peuples autochtones d’Afrique australe, s’est développé et a prospéré au contact de peuples venus d’ailleurs . De grandes quantités de perles de verre ont été importées d’Europe aux XIXe et XXe siècles et ont servi à fabriquer des objets uniques à la région. A titre d’exemple , nous citerons Le collectif Ubuhle (qui signifie beauté en zoulou) incite les femmes d’Afrique du Sud à atteindre une indépendance financière depuis 1999 en créant des œuvres d’art contemporain à partir de techniques traditionnelles. La broderie aux perles de verre est en effet un savoir-faire bien ancré dans les cultures Xhosas et Zoulous, initialement utilisé pour le vêtement et avec un code couleur précis qui indiquait l’âge, le statut, et l’occupation du porteur. Si ces codes ne sont désormais plus utilisés dans leurs créations, les artistes utilisent ce savoir ancestral pour faire parler leurs propres rêves, ambitions, et spiritualités. Chaque pièce demande plusieurs mois de travail et de nombreuses œuvres du collectif Ubuhle se retrouvent aujourd’hui dans les collections permanentes de musées sud-africains ainsi qu’américains. Plus d’informations : https://www.artforbreakfast.com/femmes-artistes/collectif-ubuhle-astrid-dahle-et-christina-bryer-la-journee-internationale-des-droits-des-femmes-a-la-librairie-des-arts/ et sur le blog : https://zoesfr.wordpress.com/2022/10/22/afrique-du-sud-ubuhle-perles-brodees-de-zondile-zondo-de-zandile-ntombephi-et-thando-ntobela-nos-murs-couverts-de-perles/
Voyage en peinture | Rojamanee Summogum Rickmounie

Exposition » Voyages en peinture » du 28 avril au 31 mai 2025. Vernissage et présentation publique le vendredi 16 mai 2025 à 19h. D’une exposition à l’autre, Rojamanee Summogum Rickmounie construit patiemment sa démarche et son style en procédant par « écarts » comme dirait le philosophe François Jullien et approfondissements successifs. Ainsi, si le « Voyage en peinture » fut sa première motivation, elle précisait aussitôt que ce voyage imaginaire qui se matérialise en rythmes abstraits et en contrastes sombres et colorés évoquait ses îles (Réunion et île Maurice) sans avoir besoin de les représenter. Plus d’infos : https://www.patronagelaique.eu/event-details/voyage-en-peinture-rojamanee-summogum-rickmounie
Searching for Amani : un film kenyan engagé

Un jeune journaliste en herbe enquête sur le meurtre mystérieux de son père, survenu au sein de l’une des plus grandes réserves naturelles du Kenya. Alors qu’une sécheresse dévastatrice s’intensifie, sa quête pour trouver le meurtrier prend une nouvelle tournure, révélant les dégâts collatéraux d’un monde en réchauffement. Actuellement dans des circuits de distribution à l’étranger, passera prochainement en France https://www.searchingforamani.com
Paris Tyagaraja Aradhana 2025 : une célébration vibrante des arts indiens au cœur de Paris

Le Paris Tyagaraja Aradhana 2025 s’est tenu récemment dans la capitale française, offrant un moment culturel fort dédié à la musique carnatique et aux traditions artistiques de l’Inde du Sud. Organisé par l’Indian Conservatory of Paris, cet événement a une fois de plus permis de mettre en lumière la richesse du patrimoine musical et artistique indien. Les étudiants formés par Bhavana Pradyumna, chanteuse et musicologue réputée, ont activement participé aux performances, illustrant l’excellence de leur formation et la passion transmise par leur enseignante. À travers le chant, la musique instrumentale et d’autres formes d’art classique, ils ont su captiver le public parisien, mêlant tradition et émotion. C’est une véritable bénédiction de pouvoir promouvoir tant de formes artistiques indiennes au cœur de Paris. Cet événement annuel est devenu un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musique classique indienne, les membres de la diaspora et tous ceux qui s’intéressent aux cultures du monde. Le Paris Tyagaraja Aradhana continue ainsi de jouer un rôle essentiel dans le dialogue culturel entre la France et l’Inde, tout en permettant à une nouvelle génération d’artistes de s’épanouir sur scène.
La mangue autour de l’Océan Indien : un fruit, mille origines, mille saveurs

Des terres d’Afrique australe aux contrées de l’Asie du Sud-Est, en passant par les îles parfumées de l’Océan Indien, la mangue se présente comme un fruit universellement apprécié, mais toujours interprété localement. C’est à la fois un produit du terroir, un ingrédient de la cuisine populaire, et un lien vivant entre les cultures. Des mangues sucrées et fondantes de l’Inde aux variétés acidulées et fibreuses de Madagascar, en passant par les fruits parfumés des Comores ou les mangues généreuses de Thaïlande, chaque nation cultive sa propre identité mangue, avec ses recettes, ses usages et ses saisons. Un fruit partagé par des Nations de l’Océan Indien Dans cette vaste région, la mangue est omniprésente. Elle est récoltée encore verte pour être transformée en pickles épicés à Zanzibar ou à Mumbai, râpée pour le « lasary manga », une salade acidulée et pimentée très prisée à Madagascar, ou encore cuite en chutneys sucrés-salés aux Comores ou à La Réunion. Chaque terroir donne naissance à des variétés uniques : Fibreuses ou crémeuses Petites ou volumineuses Cueillies crues ou mûries à l’arbre Destinées aux achards, aux desserts, aux jus, ou à la fermentation artisanale Où trouver ces mangues en France ? Bien que ces pays semblent lointains, leurs mangues et leurs préparations artisanales s’invitent sur les étals français, surtout entre mars et août : Marchés & épiceries exotiques Boutiques & plateformes en ligne Magasins bio ou grandes surfaces Redécouvrir la mangue autrement Acquérir ces mangues venues de l’océan Indien, c’est soutenir des filières familiales, artisanales et agricoles. Mais c’est aussi redécouvrir la mangue dans sa diversité culinaire : En « lasary manga » (Madagascar) : râpée, avec citron, piment et gingembre En pickles aigres-doux (Inde, Zanzibar, …) En chutney pimenté (Sri Lanka, Comores, Réunion, …) En jus fermenté, ou mangue séchée au soleil (Yémen, Oman, Kenya, …) Invitation au voyage… sans quitter la France Déguster une mangue, c’est voyager à travers les climats, les savoir-faire et les gestes ancestraux de toute une région. Une simple bouchée peut raconter une saison, un marché, un foyer. La mangue est une carte postale comestible de l’Océan Indien.
Regards de femmes sur l’Antarctique : une exposition entre la France et l’Australie

Depuis le 12 mars, l’ambassade d’Australie à Paris accueille l’exposition « Through Our Eyes – Antarctic Women’s Network », ouverte à tous sur présentation d’une pièce d’identité. Présentée dans le cadre de l’initiative Australia in France, cette exposition inédite célèbre les voix et les parcours de femmes australiennes et françaises engagées dans les domaines scientifiques, techniques et environnementaux liés à l’Antarctique et à l’océan Austral. Initiée par l’Antarctic Women’s Network, membre du Tasmanian Polar Network, l’exposition invite le public à découvrir, à travers photographies et récits, les expériences personnelles de ces femmes pionnières, leur passion pour les régions polaires, et leur rôle essentiel dans la recherche et la préservation de ces territoires extrêmes. Source: https://paris.embassy.gov.au/pari/Current_exhibitions.html
« Mitsangana » : Une création chorégraphique malgache à découvrir à Nantes

Hetsika organise un événement artistique exceptionnel à Nantes : Mitsangana, une création de la Compagnie Soazara, sera présentée le 19 mai 2025 à 18h30 à la Maison de quartier des Dervallières (5 rue Auguste Renoir). Signifiant « se lever » en malgache, Mitsangana est une performance chorégraphique de Gwen Rakotovao, en collaboration avec l’écrivain et metteur en scène Jean-Luc Raharimanana. Ensemble, ils interrogent les dimensions physiques, sociales et symboliques de ce geste universel, à travers une danse puissante et poétique. En partenariat avec La Maison de l’Afrique et Le Dernier Spectateur, et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage et de l’Agence Française de Développement. Plus d’information sur https://www.hetsika.fr/events/mitsangana-leve-toi-avec-gwen-rakotovao-mis-en-scene-jean-luc-raharimanana
Escale à Singapour : Nature, Art et Culture en partage

Le 16 mai 2025, de 17h à 20h30, embarquez pour un voyage artistique et sensoriel à Singapour depuis le site Odéon (Université Paris Cité – 12 rue de l’École de Médecine). Dans le cadre du projet Gex-Singapour, les étudiants et étudiantes vous présentent leurs créations autour du thème Nature, Art et Culture, à l’occasion des 5 ans de l’université et des 60 ans de relations diplomatiques France–Singapour. Un événement ouvert à toutes et tous, à ne pas manquer ! Plus d’information : ICI
Les Hadza, derniers chasseurs-cueilleurs : un miroir de nos origines, une leçon pour notre avenir ?

Au cœur de la Tanzanie, autour du lac Eyasi, vit un peuple que le temps semble avoir épargné : les Hadza, aussi appelés Hadzabés. Ils ne sont qu’un millier, et à peine 250 d’entre eux vivent encore comme les premiers humains : sans agriculture, sans élevage, sans propriété, et sans hiérarchie. Leur existence repose sur la chasse, la cueillette, la liberté… et une profonde harmonie avec la nature. Pendant que le monde moderne s’organise autour de la productivité, des possessions et du temps chronométré, les Hadza vivent hors du calendrier et sans argent, partageant tout, sans chef, ni loi, ni guerre. Mais cette société, à la fois précaire et résiliente, est aujourd’hui menacée par l’expansion des terres agricoles, la déforestation, et le tourisme de mise en scène. Leur mode de vie, vieux de dizaines de milliers d’années, risque de disparaître, emportant avec lui une part précieuse de l’histoire humaine. Face à leurs cabanes faites d’herbes et de brindilles, notre monde moderne, connecté et consumériste, semble parfois bien lourd. Si leur vie est rude, elle pose pourtant une question essentielle : avons-nous gagné en liberté ce que nous avons perdu en simplicité, en lien avec la nature, en paix intérieure ?